Dans le bureau présidentiel

Matthias entra dans son bureau en compagnie du chancelier Mézène.

-Voulez vous un verre d'eau ?

Ensuite il vit une lettre.

Monsieur Marinelli,

Je vais envoyer mon ministre de l'intérieur pour discuter avec vous.

Éva Peyranne (à l'oreille de son époux) : Un verre d'eau, non mais, tu te rends compte ?

Jean Peyranne : Merci de votre accueil, Monsieur le Président. Oui, je veux bien un verre d'eau.

Matthias : Désolé monsieur Peyranne mais comme je suis totalement anti alcool c'est tout ce que je peux vous offrir. Il servit un verre d'eau au chancelier et à sa femme. Vous vouliez me parler du Bangana ? Pour moi ce que font les Francovars c'est absolument inadmissible.

Jean et Éva acceptèrent le verre que leur tendait Renlow.


Jean Peyranne : En effet, Monsieur Renlow, c'est le Bangana qui a motivé mon déplacement...

Éva Peyranne (à l'oreille de son époux) : Et ça n'est même pas de l'eau gazeuse, en plus !

Jean Peyranne : Éva, s'il te plait ! Bien, reprenons. Ce que propose Mézénas, c'est que les hostilités au Bangana cessent au plus vite et qu'un accord soit signé entre la Francovie et le gouvernement banganais. Cet accord portera sur la mise en place d'un protectorat, il devra mentionner les conditions dans lesquelles il est mis en place mais aussi les conditions dans lesquelles il sera possible d'y mettre un terme. Et il devra être soumis à un référendum, car la population banganaise doit donner son avis, ça me semble la moindre des choses.

Je souhaiterais m'assurer que Prya approuvera cette proposition, que ce soit à l'ONA ou bien à la LEM.

Le téléphone du Chancelier sonna, interrompant la conversation. Voyant le numéro, Peyranne sut qu'il devait répondre.


Jean Peyranne : Veuillez m'excuser. (il décroche) Oui, quoi ? (...) Hmm, hmm... (...) Ah carrément, il revendique la totalité du Bangana, rien que ça ! (...) Oui, effectivement, s'il a le soutien de la population et des rebelles, ça va présenter quelques avantages... (...) Bah voyons, tu m'étonnes qu'il souhaite la mise sous protectorat ! Bon, je vous remercie pour votre appel, au revoir. (il raccroche).

Les renseignements mézènes viennent de me dire qu'il y a du nouveau au Bangana, décidément ça n'arrête pas de bouger là-bas. Joffrey 1er, le roi de Kalésie du Nord, est de retour, il revendique le trône de Kalésie. Il vient de déclarer l'indépendance de la région et en plus, il revendique tout le Bangana pour lui seul. Et comme par hasard, il souhaite lui aussi la mise sous protectorat de son pays.

Monsieur le Président, j'ignore comment ces choses vont évoluer, chaque jour amène son lot de surprises ! Peut-être demain apprendrons-nous qu'un coup d'État militaire a eu lieu ! Quoi qu'il en soit, ça ne change rien à ce que j'ai dit, concernant l'accord signé par les parties en présence et le référendum.

Matthias était chamboulé par les événements et une idée lui vint à l'esprit.

Courrier:

Renlow : Monsieur Peyranne, j'aimerais vous parler de quelque chose de confidentiel. Prya veut que l'Union Trans-Océane annexe le Bangana, je vais accueillir le duc De Vagne pour lui parler de notre position. Êtes vous d'accord ?

Peyranne n'était pas certain de bien avoir entendu.


Jean Peyranne : Je vous demande pardon ? Vous voudriez que l'UTO annexe le Bangana ? Vous êtes sérieux ou bien c'est une blague ?

Matthias : Si le duc est d'accord, sinon ce sera la Francovie en qui j'ai pas confiance soit un criminel de guerre qui en sera le chef.

Peyranne avait toujours considéré que Twyman avait été le pire Président pryan. Mais là, en écoutant Renlow, il se dit qu'il y avait bien pire que Twyman...


Jean Peyranne : Monsieur Renlow, je ne pense pas qu'envoyer l'UTO faire la guerre au Bangana soit la meilleure idée. Et si le Duc de Vagne est aussi raisonnable que je le crois, alors il refusera tout net votre proposition.

Renlow : Pas de guerre, mais l'annexer pacifiquement et si ça ne marche pas on abandonnera cette idée.

Jean Peyranne : Écoutez, tout ceci n'est pas sérieux, c'est même ridicule. J'étais venu ici pour voir si une position commune était possible mais ça n'en prend pas le chemin.

Matthias : Très bien, alors quel est votre proposition ?

Jean Peyranne : Vous faites exprès ou quoi ? Je vous l'ai déjà donnée ! Bon, tout ceci a assez duré ! Vraiment, les choses ne se passaient pas ainsi du temps de Monsieur Twyman ! Il faisait des erreurs de débutant, certes, mais au moins, il n'était pas nécessaire de lui répéter les choses 150 fois !

Éva Peyranne : Oui, une dizaine de fois suffisaient, il finissait par comprendre ! Et lui au moins ne nous offrait pas de l'eau du robinet !

Jean Peyranne : Monsieur Renlow, je regrette que cet entretien tourne court mais je crains qu'il nous soit difficile de trouver un terrain d'entente. Je vous salue.

Inutile de me raccompagner, je connais le chemin.


Le Chancelier et son épouse quittèrent le bureau présidentiel. Visiblement, Peyranne était assez énervé et remarqua à peine les journalistes qui l'attendaient dehors...

Le bureau présidentiel... Voila de nombreuses années que Max Morton n'y avait plus mis les pieds, en particulier de ce coté du bureau. Il y avait pas loin de quatre années en fait et c'était lors d'un intérim, loin d'être sa volonté, aujourd'hui il l'avait voulu. Le hasard fit que son premier jour de mandat était le premier de l'année 2019, le président ne voulait pas perdre de temps très vite, il voulait présenter ses voeux aux pryans et au micromonde, annoncer son gouvernement, une équipe réduite pour un mandat exceptionnellement réduit, et enfin dans la même lancée proposer une loi de finance à l'assemblée pour être débarrasser de cette formalité et lancer sa politique dès la première quinzaine de janvier.

Il avait passé la journée du jour de l'an à suivre les résultats des législatives, puis à attendre des réponses pour la formation du gouvernement. Celui-ci serait très vite présenté, peu de réponses étaient attendues à cet instant. Ce mardi 1er janvier il se remémora l'appel de sa mère qui lui demandait ce qu'il ferait en premier s'il était élu, il décida de remettre à plus tard ses voeux aux pryans pour prendre sa première décision de ce mandat. Il appela l'intendance du palais présidentiel et demanda une voiture ainsi que des membres du services techniques du palais présidentiel.
Son premier acte serait surement invisible et symbolique, mais il y tenait et cela le démangeait depuis plusieurs années.

La limousine du président arriva alors dans la cour du palais et emmena le président et une petite équipe dans un autre lieu de Kaora...

Le président accueillit le Duc à sa descente de voiture, c'était une première rencontre diplomatique pour le président Morton et ce dernier savait que si le Duc se déplaçait en personne et sans avoir communiquer en amont c'est qu'il y avait urgence. Il accompagna son homologue jusqu'à son bureau.

-Bienvenue à Kaora monsieur le Duc, puis-je vous servir un verre ? Et surtout, que puis-je faire pour vous, je vous avoue être surpris de cette visite.

Max fouilla un peu et tomba sur le mini-bar, rempli de Vodkoko il servit un verre au Duc et s'en servit un également. Il tendit son verra au Duc et reprit.

-Pour être franc, j'étais heureux de ne pas être en poste sur la crise du Bangana, j'ajoute que je n'ai que peu suivi les sujets internationaux, je vous écoute.

Le duc but d'une traite le verre que Morton venait de lui donner...

- Et bien voilà lors de la révolution Fancovare, les jallanistes avaient lancé la construction d'une usine destinée à la fabrication d'armes de destructions massives. Cette usine avait été détruite par les Krasslandais. Or je viens d'apprendre grâce à notre satellite "Oeuil de Lynx" que les Francovares remettaient le couvert... en voici la preuve :

El:/ Clic su l'image tu tomberas sur le sujet.



Monsieur le président, nous n'avons plus de représentation auprès de L4ONA pour des raisons d'incompatibilité avec notre constitution... Si c'était le cas j'aurais déjà porté l'affaire devant cette institution. La Francovie prépare des arme de destruction Massives, représentant un danger autant pour Nous que pour tous les pays du continent sud ... Il nous faut stopper le roi de Francovie devenu un réel danger pour le Micromonde. Si nous ne faisons rien, si nous ne disons rien, j'ai bien peur que la Francovie s'attaque à tous les pays du secteur. Nous ne pouvons les renter dans le lard à cause de notre constitution autrement je l'aurais probablement fait depuis fort longtemps. Et détruis toute leurs installations Militaro-industrielles. Aidez moi Monsieur le président, j'aimerai comme vous, me lancer dans la construction de stades et d'infrastructures sportives, mais je crains que hélas, tant que ce Pays représentera une menace il me sera impossible de le faire.

Je comprends merci de cette information, en premier lieu je ne peux m'empêcher de penser que votre pays devrait faire quelque chose pour sa constitution, je vais contacter mon ambassadrice à l'ONA, mais plus nous aurons d'alliés dans l'institution, plus nous aurons de voix pour voter des résolutions contraignantes, car sorti du jeu votre influence est très réduite et en pratique c'est une voix en moins.

Je vais à titre préventif, instaurer une taxe de 80% avec la Francovie, il nous faudra aussi demander à la LEM la suspension de la participation de la Francovie, je suis près à aller loin. Prya ne veut plus d'alliés belliqueux, la LEM doit servir à plus de coopérations pour moins de développements militaires sinon elle n'a aucune raison d'être.

* VLAOOOOUUUUUUNG *

C'est en gros (ou maigre) le bruit qui fit la porte du bureau présidentiel quand Duvalon l'ouvrit avec son pied.

- PUTAIN DE BORDEL A CUL!!!!! AH SI ON M'AVAIT DIT CA!!!

Duvalon entra et posa délicatement un vieux machin poilu sur le sol du bureau.

- Voilà mon Berlioz, tu es de retour à la maison mon gros. Et je te promets qu'on est pas prêt d'en bouger!

Duvalon contourna le bureau présidentiel et pris place dans la chaise de bureau dévoué au présidentiel fion.

- Qu'est-ce que c'est que cette merde de chaise??? AH MERDE! ILS VONT ME REMONTER MON VIEUX FAUTEUIL DE CUIR ET FISSA!!!!!!! Bon, c'est pas tout ça Berlioz, y'a du boulot!