Vote de confiance Gouvernement de Palandier

A la suite d'un arrangement passé avec les travaillistes, Lénà Séborova avait été élue Présidente du Sénat. 4 jours après sa nomination, Marie-Hélène se présenta devants les sénateurs afin d'obtenir leur confiance.






Marie-Hélène de Palandier : Bon, les enfants, je serai brève parce que je n'aime pas les longs discours, ça emmerde tout le monde et moi la première, et surtout, j'ai bien envie d'aller m'en jeter un petit derrière la cravate vu que c'est bientôt l'heure de l'apéro et parler me donne toujours soif.

Je ne me suis pas trop posé de questions pour former mon gouvernement, j'ai tenu compte du résultat de la sénatoriale et j'ai choisi ceux qui me paraissaient les moins stupides.

Dans les 3 mois qui viennent, nous avons du boulot qui nous attend. Certains choix pas forcément très faciles doivent être faits. Nous avons rejoint la ZELEM il y a quelque temps déjà mais nos entreprises ne respectent pas les mêmes normes que nos voisins ! Les caisses de l'État sont pratiquement vides et nous devons impérativement faire rentrer plus d'argent avant d'atteindre un seuil critique, ou sinon ce sera la faillite, la banqueroute, la ruine ! Nous devons aussi rester à l'écoute du peuple, parce que c'est le peuple qui nous a mis là où nous sommes, il peut avoir ses sautes d'humeur et s'il n'est pas satisfait, nous n'aurons plus qu'à pointer au chômage !

Bref, en résumé, je n'ai pas été nommée à la Chancellerie pour amuser la galerie et avoir des choses à raconter à mes petits-enfants quand je serai vieille et ridée. Les personnes que j'ai nommées me connaissent, avec moi tout le monde a intérêt à filer droit et je n'aurai aucun scrupule à éjecter ceux qui jouent les touristes au lieu de faire leur job !


Je vous remercie de m'accorder votre confiance. Après ça, on pourra se siffler quelques bonnes boutanches et se mettre au boulot.

Chancelière : Marie-Hélène de Palandier (sans étiquette)

Ministre des Affaires Étrangères : Anne-May Chartrin (PT)
Ministre de la Défense : Laurent Delplace (MU)
Ministre de l'Économie et des Finances : Marielle Destriveaux (PT)
Ministre de l'Intérieur : Richard Amirus (sans étiquette)
Ministre de la Justice : Herman de Boer (AELV)

Secrétaire d'État à la culture : Assi M'Bonanga (AELV)

Le gouvernement comportait des personnalités sans étiquette, à commencer par la Chancelière mais également Richard Amirus, jadis Vicomte en Francovie.

Bien que la gauche ait gagné la sénatoriale, Marie-Hélène voulait marquer une rupture avec le gouvernement précédent en ne prenant pas de ministres PGO, ce que le Prince-Padishah avait dû apprécier. Le passage de Peyranne à la Chancellerie avait laissé un mauvais souvenir et beaucoup de sénateurs considéraient ce parti comme infréquentable. La Chancelière avait également attiré à elle un membre de Mézénas Uni, afin de convaincre les sénateurs de ce parti de voter la confiance.

Les 2 personnalités travaillistes qui avaient été choisies, Anne-May Chartrin et Marielle Destriveaux, étaient fortement ancrées à gauche et elles avaient été placées à des postes-clés, surtout le Ministère de l'Économie. Pour cette raison, les sénateurs PGO furent dans l'embarras au moment de voter.



Arnaud Chapuis (MLR) : CONTRE

Antoine Bordemer (PGO) : POUR
Claire Bertille : POUR
Bruno Asselin : abstention
Jérôme Lesueur : abstention

Lenà Seborovà (AELV) : POUR
Sylvain Chagnou : POUR
Anne Pradier : POUR
Herman de Boer : POUR

Anne-May Chartrin (PT) : POUR
Antoine Landéry : POUR
Marielle Destriveaux : POUR
Saskia Seborova : POUR

Bernard Longchamps (MU) : POUR
Sylvain Mossaron : POUR
Aline Prévost : POUR
Victor Lefranc : POUR

Tyrana Seborovska (PACON) : CONTRE
Jean-François Alderman : CONTRE

Franck Prudhomme (RPM) : CONTRE
Séréna Butler : CONTRE
Manon Le Guéry : CONTRE
Jean-Jacques Raffiaud : CONTRE

Yves Lefesbure (Mézénas, d'abord) : CONTRE



Alexandra Godienka était absente mais son vote n'aurait rien changé au résultat final. La formation du gouvernement avait pris un peu de retard, la Présidente Séborovà clôtura le vote et avec 14 voix POUR, 8 CONTRE et 2 abstentions, la confiance fut accordée au gouvernement.