La salle du trône
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Re: La salle du trône
Le Prince-Padishah, comme à son habitude, dégustait un vin pétillant de Cardolane. A ses pieds, son tigre-Laza, Siouxsie, somnolait.
Horatio annonça le nom du nouveau visiteur.
Horatio Butler : M. Pierre de Margerie, ambassadeur du Saint-Empire d'Edoran !
Paul Pathyne : Excellence, il m'est agréable de vous recevoir en mon palais. Le voyage s'est-il bien passé ?
Horatio annonça le nom du nouveau visiteur.
Horatio Butler : M. Pierre de Margerie, ambassadeur du Saint-Empire d'Edoran !
Paul Pathyne : Excellence, il m'est agréable de vous recevoir en mon palais. Le voyage s'est-il bien passé ?
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Pierre de Margerie fit son entrée dans la salle du trône, décor de la royauté mézène et cœur du pouvoir. Elle était majestueuse par ses dimensions et ne ressemblait aucunement à celles qu'il avait pu fréquenter auparavant. Associant des éléments de modernité et de classicisme, la pièce maîtresse du lieu était sans nul doute l'immense verrière installée en arrière du trône. Dominant les dômes de la ville, elle soulignait la majesté d'un pouvoir royal qui paraissait tutoyer le divin.
Arrivée au niveau du Souverain, le diplomate, appliqué à suivre le protocole de la Cour Mézène, se découvrit et s'inclina en signe de révérence. Il remarqua les impressionnants gardes sarraudar et attarda son regard sur le tigre-Laza du Kitchassa. La bête était magnifique. Le Maharadjah de Ceylan, dont il était devenu l'ami lorsqu'il était en poste au Zanziland, avait un animal semblable, une bête magnifique... Le Souverain s'adressa à lui, la conversation, très formelle et empreinte de courtoisie put débuter :
- Nous avons fait bon voyage. Que Votre Majesté soit remerciée de Sa sollicitude. Son Altesse Sérénissime le Prince-Régent recommande à l'attention de Votre Majesté ces lettres qui accorderont foi et créance à mon ambassade.
Le plénipotentiaire remis au Prince-Padishah les lettres de créances signé par le Prince-Régent du Saint-Empire :
Arrivée au niveau du Souverain, le diplomate, appliqué à suivre le protocole de la Cour Mézène, se découvrit et s'inclina en signe de révérence. Il remarqua les impressionnants gardes sarraudar et attarda son regard sur le tigre-Laza du Kitchassa. La bête était magnifique. Le Maharadjah de Ceylan, dont il était devenu l'ami lorsqu'il était en poste au Zanziland, avait un animal semblable, une bête magnifique... Le Souverain s'adressa à lui, la conversation, très formelle et empreinte de courtoisie put débuter :
- Nous avons fait bon voyage. Que Votre Majesté soit remerciée de Sa sollicitude. Son Altesse Sérénissime le Prince-Régent recommande à l'attention de Votre Majesté ces lettres qui accorderont foi et créance à mon ambassade.
Le plénipotentiaire remis au Prince-Padishah les lettres de créances signé par le Prince-Régent du Saint-Empire :
- Spoiler:
OUS, Louis, Prince du Saint-Empire, par la Grâce d'Ether et le vœu de la Chambre des Pairs, Régent du Trône,A TOUS, PRÉSENTS ET A VENIR, SALUT !
Dans notre désir d'affermir et d'accroître toujours plus les bonnes dispositions et l'amitié réciproque entre nos deux Grandes Nations, Nous avons décidé d’accréditer auprès de Votre Majesté en qualité de Ambassadeur plénipotentiaire de la Couronne dont Nous sommes le Régent, le Sieur Pierre de Margerie, ministre plénipotentiaire hors-classe, afin qu'il accomplisse la mission qu'il a reçu de Nous d'établir entre nos deux Nations, les bases fermes et stables de relations diplomatiques pérennes.
Les éminentes qualités qui le distinguent dans le service de l'État sont pour Nous de sûrs garants qu’il accomplira sa mission de façon à gagner votre estime. Nous vous prions de l’accueillir avec bienveillance et d’ajouter foi et créance entière à tout ce qu’il vous dira au nom de la Couronne du Saint-Empire, surtout lorsqu’il vous exprimera les assurances de notre amitié et de notre estime.
En foi de quoi nous avons fait mettre notre sceau à ces présentes lettres, pour faire valoir ce que de droit.
Donné à Allancia, en Notre Palais, le sept avril de l’an de grâce deux mil dix-sept et du règne de notre grand-père quatrième.Louis
Edoran- Messages : 13
Date d'inscription : 17/02/2017
Re: La salle du trône
Paul Pathyne : Excellence, le régent semble vous tenir en haute estime et nous sommes honorés qu'il vous ait choisi afin de représenter le Saint-Empire.
Je ne doute pas que nos deux micronations auront de très bonnes relations à l'avenir. J'accepte vos lettres de créances.
Le Prince-Padishah se tourna alors vers le domestique afin qu'il lui resserve un verre, en pensant qu'il était bien dommage qu'en Édoran, l'alcool fût interdit. Il aurait apprécié d'en offrir quelques bouteilles à l'Ambassadeur.
Je ne doute pas que nos deux micronations auront de très bonnes relations à l'avenir. J'accepte vos lettres de créances.
Le Prince-Padishah se tourna alors vers le domestique afin qu'il lui resserve un verre, en pensant qu'il était bien dommage qu'en Édoran, l'alcool fût interdit. Il aurait apprécié d'en offrir quelques bouteilles à l'Ambassadeur.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
L'approbation des lettres de créance de l'ambassadeur édoranais valait accréditation officielle.
- Je remercie Votre Majesté d'avoir accepter les lettres de créance qui officialisent ma mission de représentation en Ses états. Qu'il me soit permis de partager, avec Votre Majesté, Ses vœux de bonnes ententes entre les nations mézène et édoranaise.
- Je remercie Votre Majesté d'avoir accepter les lettres de créance qui officialisent ma mission de représentation en Ses états. Qu'il me soit permis de partager, avec Votre Majesté, Ses vœux de bonnes ententes entre les nations mézène et édoranaise.
Edoran- Messages : 13
Date d'inscription : 17/02/2017
Re: La salle du trône
Le Marquis Hubert de la Plagne, descendant de la petite noblesse francovare, rejoignit la Salle du Trône afin d'y recevoir ses lettres de créance, avant de prendre l'avion pour Allancia.
Paul Pathyne : Hubert, mon ami ! Venez donc que je vous salue avant que vous ne partiez ! Ah, je me souviens quand vos parents venaient visiter les miens, lorsque nous étions de jeunes enfants...
Hubert de la Plagne : Il est vrai, Votre Majesté, que mon père était un ami du Duc Maximilien Pathyne.
Paul Pathyne : Oui, jusqu'à ce qu'un tigre-Laza plonge ses griffes dans le torse de mon père, alors que nous fuyions la Francovie jallaniste. Après cela, il n'est guère étonnant que j'éprouve autant de haine pour ces déchets ! Je parle des Jallanistes, bien entendu.
Bien, tenez, voici vos lettres de créance, Marquis. Soyez le digne représentant de Mézénas dans cette lointaine micronation.
Hubert de la Plagne : Je vous remercie, Votre Majesté.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Georges Bourseau n'était pas rassuré. C'est lui qui avait négocié le traité de reconnaissance mutuelle entre Mézénas et la Francovie. Négocié était un bien grand mot, au mieux il n'avait eu que le rôle d'un émissaire chargé de proposer le traité de reconnaissance mutuelle aux autorités francovares. Et aujourd'hui, il était convoqué au Palais Princier par le Prince-Padishah en personne.
Il fut prié de rentrer dans la salle du trône. Des questions tournaient dans sa tête.
"Aurais-je commis un impair lors de mon entrevue avec le Roi de Francovie ?", se demanda le diplomate. Il s'avançait vers le souverain mézène et chaque pas le rapprochait de Siouxsie, le tigre-Laza, endormi au pied du trône. "J'espère que l'animal a suffisamment mangé, ce midi. On raconte qu'une personne qui avait déplu au Prince-Padishah lui avait servi de déjeuner". Paul Pathyne remarqua la crainte dans le regard de Bourseau et il s'en amusa.
Le diplomate s'arrêta à la distance règlementaire - pas moins de 10 mètres du trône. Il s'inclina. Il savait qu'il ne devait pas prendre la parole en premier, alors il attendit. Le Prince-Padishah passait ses mains dans la fourrure du tigre-Laza, sans dire un mot. Le silence était lourd pour le diplomate. Le souverain prit enfin la parole.
Paul Pathyne : N'ayez crainte, mon ami, Siouxsie ne vous fera aucun mal. Du moins pas tant que je ne lui en donnerai pas l'ordre.
Georges Bourseau (s'inclinant de nouveau) : Votre Altesse, c'est une grande joie que de me retrouver devant vous. Mais j'en ignore la raison... Y a-t-il quelque chose que je pourrais faire pour vous ?
Paul Pathyne : Oui, mon ami, oui. Il y a en effet quelque chose que vous allez faire pour moi !
Paul Pathyne marqua une pause qui sembla une éternité pour Bourseau.
Paul Pathyne : J'ai ouï dire que vous aviez mené avec diligence une mission pour le gouvernement mézène. Vous avez fait part au gouvernement francovar de notre désir d'ouvrir des relations diplomatiques avec cette micronation.
Georges Bourseau : Cela a été une grande fierté, Sire !
Paul Pathyne : J'en suis heureux, bien que je ne comprenne pas quelle fierté on pourrait avoir à se mêler aux Francovars. Ce sont des gens si primitifs, sans aucun talent, sans aucune noblesse. Excepté leur roi, bien entendu, mais ce n'est guère étonnant puisque nous sommes cousins éloignés. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé de vous y envoyer à nouveau !
Georges Bourseau : Pardon, Votre Altesse ?
Paul Pathyne : Oui, vous repartez en Francovie, mon ami, mais cette fois vous n'y allez pas en tant que simple diplomate ! Je vous nomme Ambassadeur des États Fédérés de Mézénas ! Tenez, voici vos lettres de créances, elles sont signées. Vous partez demain matin.
Georges Bourseau : Sire... Je ne sais comment vous remercier de cet honneur... je...
Paul Pathyne : Oui, oui, c'est ça. A présent laissez-moi, j'ai besoin de calme et de repos.
Georges Bourseau : Bien, Votre Altesse. Je vous remercie, Votre Altesse.
Ambassadeur des États Fédérés ! Lui, Georges Bourseau, petit fonctionnaire sans envergure ! Il n'en revenait pas et c'est d'un pas joyeux qu'il quitta la salle du trône.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Apna Dal attendait donc d'être reçue par Sa Majesté après avoir été conduite par le Sarraudar royal.
Re: La salle du trône
Le Prince-Padishah semblait somnoler et réagit à peine à l'arrivée de l'Ambassadrice scanthéloise. Le soleil dardait ses rayons sur le trône en pierre d'Hagal, qui le faisaient briller de mille feux et auréolaient Paul Pathyne de lueurs vertes et bleues.
Un domestique restait à ses côtés, tenant dans ses mains un plateau sur lequel étaient posés un verre de cristal et une bouteille de vin pétillant de Cardolane, la boisson favorite du souverain.
Horatio s'approcha du trône - il était le seul autorisé à le faire - et se pencha à l'oreille du Prince-Padishah.
Horatio Butler : Votre Majesté, l'Ambassadrice scanthéloise est arrivée.
Paul Pathyne : Hein... quoi... Qu'est-ce que... Ah oui, l'Ambassadrice. Eh bien, faites-la entrer, mon ami !
Horatio Butler : Sire, elle est déjà là.
Paul Pathyne : Ah oui ? Ah...
Il toussa, releva la tête et aperçut la jeune femme, retrouvant soudain sa vivacité.
Paul Pathyne : Madame, soyez la bienvenue à Mézénas et en notre palais. Avez-vous fait bon voyage ?
Un domestique restait à ses côtés, tenant dans ses mains un plateau sur lequel étaient posés un verre de cristal et une bouteille de vin pétillant de Cardolane, la boisson favorite du souverain.
Horatio s'approcha du trône - il était le seul autorisé à le faire - et se pencha à l'oreille du Prince-Padishah.
Horatio Butler : Votre Majesté, l'Ambassadrice scanthéloise est arrivée.
Paul Pathyne : Hein... quoi... Qu'est-ce que... Ah oui, l'Ambassadrice. Eh bien, faites-la entrer, mon ami !
Horatio Butler : Sire, elle est déjà là.
Paul Pathyne : Ah oui ? Ah...
Il toussa, releva la tête et aperçut la jeune femme, retrouvant soudain sa vivacité.
Paul Pathyne : Madame, soyez la bienvenue à Mézénas et en notre palais. Avez-vous fait bon voyage ?
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Apnha Dal, qui avait donné le panier scanthélois au Sarraudar royal afin qu'il le porte au Prince-Padishah, maintint ses distances, usa de son plus courtois langage diplomatique, salua le Prince-Padishah comme il le fallait, discuta rapidement des raisons de sa venue et de ses lettres de créances à lui transmettre.
- Lettres de créances de son Excellence Apnha Dal:
- Le Département Scanthélois des Affaires Étrangères, par ordre exclusif et exécutif du Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois.
Dans sa volonté de renforcer les liens naissants d’amitiés mutuelles et sincères entre nos deux très honorables Nations, le Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois a le plaisir le plus floconeux d’accréditer auprès de Votre Majesté en qualité d’Ambassadrice plénipotentiaire de la Confédération de Scanténoisie-Helvetia dont il est le garant des institutions, son Excellence Apnha Dal afin qu’elle puisse accomplir pleinement et librement sa mission de défendre les intérêts altruistes du Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois auprès de Votre Majesté et de son Peuple.
Son Excellence Apnha Dal connaît parfaitement les rouages les plus pointilleux afin de mener une politique bénéficiaire à nos deux Nations et le Département Scanthélois des Affaires Étrangères, par ordre exclusif et exécutif du Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois, lui témoigne son entière confiance dans l’accomplissement de sa tâche de maintenir et de renforcer l’Amitié que Votre Majesté eut honneur de témoigner au Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois en tenant à la tribune de son honorable Assemblée Fédérale un discours floconeusement bienvenu et floconeusement bienveillant.
Aussi, le Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois soumet Son Excellence Apnha Dal à la bonne appréciation de Votre Majesté.
La mission partagée de nos Nations étant la Paix et la Prospérité de toutes et tous, le Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois saura floconeusement se satisfaire du travail de son Excellence Apnha Dal dans la recherche constante et persistante de nos intérêts mutuels et réciproques.
Que Votre Majesté soit rassurée de la constante bienveillance de Son Excellence Apnha Dal envers Elle et envers votre Peuple, et ce, à toutes occasions présentes et futures.Fait à Aarosia le 1er octobre 2017.
Sol Her, DSHAE, par ordre exclusif et exécutif du Très Honorable Souverain Peuple Scanthélois
Re: La salle du trône
Le Prince-Padishah lit les lettres de créance en diagonale, puis il les remit à Horatio.
Paul Pathyne : Eh bien, madame, j'accepte vos lettres de créances. J'accepte également avec grand plaisir ces deux cadeaux que m'offre le Très Honorable Peuple Scanthélois : ce panier rempli de choses délicieuses et votre merveilleuse personne.
Voilà, c'est bon, vous pouvez disposer.
Paul Pathyne : Eh bien, madame, j'accepte vos lettres de créances. J'accepte également avec grand plaisir ces deux cadeaux que m'offre le Très Honorable Peuple Scanthélois : ce panier rempli de choses délicieuses et votre merveilleuse personne.
Voilà, c'est bon, vous pouvez disposer.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Apna, après les salutations d'usages, se retira avec une révérence scanthéloise et rentra à l'Ambassade où elle se mit directement à travailler.
Re: La salle du trône
Kosmas Stavrakios, le nouvel ambassadeur du Skotinos, se rendit à la salle du trône pour présenter ses lettres de créance au Prince-Padishah.
Skotinos- Messages : 229
Date d'inscription : 02/06/2016
Re: La salle du trône
Le Prince-Padishah prit une grande lampée de vin pétillant, réprima un rot qui aurait été inconvenant en pareille occasion, puis s'adressa à Stavrakios.
Paul Pathyne : Excellence, je vous souhaite la bienvenue à Kaïtaïn. Avez-vous fait bon voyage ?
Paul Pathyne : Excellence, je vous souhaite la bienvenue à Kaïtaïn. Avez-vous fait bon voyage ?
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Kosmas Stavrakios : - Un peu plus mouvementé que prévu... Je suis venu en cargo marchand puis en ornthoptère depuis le cap de Kevandir. Je pense que l'ouverture d'une liaison aérienne directe entre nos deux pays faciliterait grandement les trajets.
Skotinos- Messages : 229
Date d'inscription : 02/06/2016
Re: La salle du trône
Paul Pathyne : Je suis certain que la Guilde des Navigateurs a déjà prévu d'ouvrir des liaisons directes entre Kaïtaïn et Facilitae.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Kosmas Stavrakios : - Si vous donnez votre accord Skotinair ouvrira une liaison Facilitae-Kaïtaïn et peut être aussi Chalcidia-Kaïtaïn. Ceci dit je suis ici pour vous présenter mes lettres de créance, car je reprends le poste d'ambassadeur du Skotinos, mon prédécesseur soufrant de la flémingite et ayant du être remplacé. J'officierais aussi comme représentant auprès de l'APELEM.
Skotinos- Messages : 229
Date d'inscription : 02/06/2016
Re: La salle du trône
Comme il le faisait d'ordinaire, le souverain lut sans trop y prêter attention le document que lui avait donné l'ambassadeur pendant qu'il lui répondait.
Paul Pathyne : Oh, vous savez, je n'ai pas à donner mon accord à ce genre de choses. Et de toutes façons, je ne vois pas de raisons qui s'opposent à ce que Skotinair ouvre des liaisons aériennes entre nos deux pays.
Eh bien j'accepte vos lettres de créances, Excellence ! Vous ferez assurément du très bon travail !
Voilà, c'est tout, vous pouvez disposer.
Paul Pathyne : Oh, vous savez, je n'ai pas à donner mon accord à ce genre de choses. Et de toutes façons, je ne vois pas de raisons qui s'opposent à ce que Skotinair ouvre des liaisons aériennes entre nos deux pays.
Eh bien j'accepte vos lettres de créances, Excellence ! Vous ferez assurément du très bon travail !
Voilà, c'est tout, vous pouvez disposer.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
L'ambassadeur pris congé du souverain mézène et s'en alla faire un tour au siège de l'APELEM.
Skotinos- Messages : 229
Date d'inscription : 02/06/2016
Re: La salle du trône
Monsieur l'Ambassadeur de la Ligue Eburnéenne Décanale, Louvin, entra dans la salle du trône avec sa toque sous le bras et un étrange étuis à la main. Il resta à bonne distance du Prince-Padishah.
Votre Altesse Prince-Padishah, nous sommes très honorés que vous daigniez recevoir l'ambassadeur d'une ci petite micronation qu'est la Ligue Eburnéenne Décanale.
Louvin s'approcha des Sarraudar Royaux et remis son étuis à l'un d'eux
Veuillez tout d'abord nous faire l'honneur d'accepter ce modeste présent, si vos sarraudar veulent bien vérifier qu'il n'y a rien de dangereux dans cet étuis nous serions honoré qu'ils vous l'ouvrent.
Après vérification un des sarraudar s'approcha de son Altesse le Prince-Padishah et en présentât le contenu :
Votre Altesse, au nom des Doyens et de toute la Ligue Eburnéenne Décanale nous vous offrons cette défense de stégodontidé sculptée en forme de pont entre nos deux micronations. Chaque chef d’État en recevra peut-être une semblable, mais toujours un peu différente, comme la Déesse Mère a fait nos peuples différent mais dotés de la même force de vie. Nous croyons cette force plus puissante que toutes les haines qui peuvent surgir de nos cœurs.
Louvin remis à un des sarraudar une lettre de créance :
Louvin resta planté au fond de la salle, attendant une réponse du Prince-Padishah
Votre Altesse Prince-Padishah, nous sommes très honorés que vous daigniez recevoir l'ambassadeur d'une ci petite micronation qu'est la Ligue Eburnéenne Décanale.
Louvin s'approcha des Sarraudar Royaux et remis son étuis à l'un d'eux
Veuillez tout d'abord nous faire l'honneur d'accepter ce modeste présent, si vos sarraudar veulent bien vérifier qu'il n'y a rien de dangereux dans cet étuis nous serions honoré qu'ils vous l'ouvrent.
Après vérification un des sarraudar s'approcha de son Altesse le Prince-Padishah et en présentât le contenu :
Votre Altesse, au nom des Doyens et de toute la Ligue Eburnéenne Décanale nous vous offrons cette défense de stégodontidé sculptée en forme de pont entre nos deux micronations. Chaque chef d’État en recevra peut-être une semblable, mais toujours un peu différente, comme la Déesse Mère a fait nos peuples différent mais dotés de la même force de vie. Nous croyons cette force plus puissante que toutes les haines qui peuvent surgir de nos cœurs.
Louvin remis à un des sarraudar une lettre de créance :
- Lettre de créance:
Votre Altesse Prince-Padishah,
Nous Doyens de la Ligue Eburnéenne Décanale faisons toute confiance à l'Ambassadeur Louvin pour organiser de bonnes relations entre nos deux micronations. Sous son apparence un peu rustre, prise au long des années de chasses aux Proboscidiens, c'est un homme instruit du respect de la nature et de toutes choses vivantes. Il a quitté son activité pour se mettre au service des Hommes, pour éviter tout conflit, toute guerre, toute maladresse qui pourraient conduire à faire verser la moindre goute de sang d'un habitant de l'Archipel du Micromonde.
Il sera nous en sommes convaincu un serviteur zélé des bonnes relations entre nos deux micronations. Soyez assuré qu'il restera fidèle à sa mission de paix et de respect de vos institutions.
Votre Altesse, veuillez croire en nos meilleurs sentiments,
Doyen Zylis
Doyen Merlin
Doyen Castor
Louvin resta planté au fond de la salle, attendant une réponse du Prince-Padishah
Dernière édition par Louvin le Mar 12 Déc 2017 - 21:23, édité 1 fois
Re: La salle du trône
Les nobles de la Cour qui assistaient à l'entrevue furent outrés de la conduite de l'Ambassadeur ! Même Siouxsie, le tigre-Laza qui avait élu domicile au pied du trône en pierre d'Hagal parut lui aussi surpris et interrompit sa sieste.
Les Sarraudar se tenaient prêts à chasser le Lédonien qui avait apparemment décidé de ne pas se plier au protocole. Ils observèrent le Prince-Padishah, guettant sa réaction.
Quentin Butler, chef de la sécurité du Palais, s'approcha du diplomate.
Quentin Butler : Monsieur, votre conduite est inqualifiable ! N'avez-vous donc pas été informé des usages à la Cour de Kaïtaïn ? Il ne vous appartenait pas d'entamer la conversation avec Sa Majesté, c'est elle qui aurait dû...
Paul Pathyne : Laissez, Quentin, laissez ! (il se tourne vers Louvin) Mon ami, je dois dire que je me suis beaucoup amusé des réactions que vous avez suscitées par votre comportement pour le moins... cavalier ! Ce fut très divertissant et je vous en remercie !
Bien, Quentin, apportez-moi donc ce cadeau que souhaite nous remettre l'Ambassadeur de la Ligue et prenez également ses lettre de créance.
Le chef de la sécurité apporta l'objet au souverain, qui l'observa longuement, puis il lui tendit les lettres de créance. Comme à son habitude, le Prince-Padishah les lut en diagonale.
Paul Pathyne : C'est vraiment magnifique, j'apprécie beaucoup ce cadeau. Quant à vos lettres de créance, je les accepte. Soyez le bienvenu à Mézénas !
Voilà, c'est tout. A présent, vous pouvez disposer.
Craignant que Louvin commette un autre impair, Quentin demanda à un Sarraudar de le raccompagner jusqu'à son ambassade. Les deux hommes quittèrent donc la salle du trône.
Les Sarraudar se tenaient prêts à chasser le Lédonien qui avait apparemment décidé de ne pas se plier au protocole. Ils observèrent le Prince-Padishah, guettant sa réaction.
Quentin Butler, chef de la sécurité du Palais, s'approcha du diplomate.
Quentin Butler : Monsieur, votre conduite est inqualifiable ! N'avez-vous donc pas été informé des usages à la Cour de Kaïtaïn ? Il ne vous appartenait pas d'entamer la conversation avec Sa Majesté, c'est elle qui aurait dû...
Paul Pathyne : Laissez, Quentin, laissez ! (il se tourne vers Louvin) Mon ami, je dois dire que je me suis beaucoup amusé des réactions que vous avez suscitées par votre comportement pour le moins... cavalier ! Ce fut très divertissant et je vous en remercie !
Bien, Quentin, apportez-moi donc ce cadeau que souhaite nous remettre l'Ambassadeur de la Ligue et prenez également ses lettre de créance.
Le chef de la sécurité apporta l'objet au souverain, qui l'observa longuement, puis il lui tendit les lettres de créance. Comme à son habitude, le Prince-Padishah les lut en diagonale.
Paul Pathyne : C'est vraiment magnifique, j'apprécie beaucoup ce cadeau. Quant à vos lettres de créance, je les accepte. Soyez le bienvenu à Mézénas !
Voilà, c'est tout. A présent, vous pouvez disposer.
Craignant que Louvin commette un autre impair, Quentin demanda à un Sarraudar de le raccompagner jusqu'à son ambassade. Les deux hommes quittèrent donc la salle du trône.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Horatio et l'Ambassadeur francovar arrivèrent à la salle du trône. Le Chambellan annonça le visiteur et sa qualité.
Horatio Butler : Son Excellence, Monsieur Gérard Lorcher, Ambassadeur de la Monarchie de Francovie !
Horatio Butler : Son Excellence, Monsieur Gérard Lorcher, Ambassadeur de la Monarchie de Francovie !
Shaddam IV- Messages : 2431
Date d'inscription : 23/07/2017
Age : 56
Re: La salle du trône
L'ambassadeur regarda, pas l'ombre d'un buffet à l'horizon.
Ne cachant pas sa deception il s'inclina que très légèrement :
- "Sa majesté à convoqué un membre de l'ambassade pour parler d'un sujet particulier ?"
Ne cachant pas sa deception il s'inclina que très légèrement :
- "Sa majesté à convoqué un membre de l'ambassade pour parler d'un sujet particulier ?"
Diplomatie Francovare- Messages : 686
Date d'inscription : 10/03/2016
Re: La salle du trône
"Ça commence bien, voilà qu'il m'adresse la parole le premier !", se dit Shaddam. "Horatio aura sans doute oublié de lui transmettre le petit fascicule explicatif".
Le protocole, en effet, exigeait que ce soit le Prince-Padishah qui parle en premier. Mais bon, Porcher n'était pas au courant, visiblement. Le souverain mézène décida de ne pas relever la faute, vu ce qu'il allait lui dire, il ne fallait pas trop accaparer le diplomate. Il ne lut même pas les lettres de créances que Lorcher lui avait données, il connaissait leur contenu par coeur. Il alla droit au but.
Shaddam IV : Excellence, vous savez qu'il est beaucoup question de la Francovie, en ce moment, à cause des opérations que votre pays mène au Bangana.
Une personne présente au sommet de la LEM à Siango m'a tenu informé heure par heure des discussions en cours et m'a informé des décisions prises par les membres de la LEM. Il semblerait que ces décisions doivent ensuite être validées par un vote du ParLEMent. Comme d'habitude la LEM fait preuve d'une lenteur digne des fonctionnaires mézènes les moins zélés. Je tenais à vous dire que je n'attendrai pas de savoir si le ParLEMent approuve ou pas ces mesures.
Excellence, je souhaitais vous annoncer qu'à compter d'aujourd'hui, les relations entre nos deux pays sont suspendues. Pas rompues, suspendues. Les échanges commerciaux sont bien entendu désormais impossibles entre Mézénas et la Francovie. Les deux ambassades seront fermées dans la journée et vous allez devoir rentrer dans votre pays.
Mézénas demande à la Francovie et à ses alliés d'interrompre immédiatement les hostilités. Les belligérants doivent déposer les armes et se rencontrer, afin d'organiser un scrutin démocratique pour l'élection d'une assemblée constituante, où toutes les composantes banganaises seront représentés, les différents clans, les monarchistes, les républicains et bien sûr, les partisans d'un protectorat, puisqu'il semble qu'il y en ait. Cette assemblée devra écrire une constitution et cette constitution devra être approuvée par référendum par le peuple banganais.
La Francovie a jusqu'au 31 décembre 2018 à minuit pour mettre toutes ces choses en place. Si cela n'est pas fait, nous romprons définitivement toute relation.
Je vous remercie, Excellence et je vous souhaite un bon retour en Francovie. La gastronomie de votre pays doit vous manquer.
Le souverain tourna le dos au diplomate, signe que l'entretien était terminé.
Le protocole, en effet, exigeait que ce soit le Prince-Padishah qui parle en premier. Mais bon, Porcher n'était pas au courant, visiblement. Le souverain mézène décida de ne pas relever la faute, vu ce qu'il allait lui dire, il ne fallait pas trop accaparer le diplomate. Il ne lut même pas les lettres de créances que Lorcher lui avait données, il connaissait leur contenu par coeur. Il alla droit au but.
Shaddam IV : Excellence, vous savez qu'il est beaucoup question de la Francovie, en ce moment, à cause des opérations que votre pays mène au Bangana.
Une personne présente au sommet de la LEM à Siango m'a tenu informé heure par heure des discussions en cours et m'a informé des décisions prises par les membres de la LEM. Il semblerait que ces décisions doivent ensuite être validées par un vote du ParLEMent. Comme d'habitude la LEM fait preuve d'une lenteur digne des fonctionnaires mézènes les moins zélés. Je tenais à vous dire que je n'attendrai pas de savoir si le ParLEMent approuve ou pas ces mesures.
Excellence, je souhaitais vous annoncer qu'à compter d'aujourd'hui, les relations entre nos deux pays sont suspendues. Pas rompues, suspendues. Les échanges commerciaux sont bien entendu désormais impossibles entre Mézénas et la Francovie. Les deux ambassades seront fermées dans la journée et vous allez devoir rentrer dans votre pays.
Mézénas demande à la Francovie et à ses alliés d'interrompre immédiatement les hostilités. Les belligérants doivent déposer les armes et se rencontrer, afin d'organiser un scrutin démocratique pour l'élection d'une assemblée constituante, où toutes les composantes banganaises seront représentés, les différents clans, les monarchistes, les républicains et bien sûr, les partisans d'un protectorat, puisqu'il semble qu'il y en ait. Cette assemblée devra écrire une constitution et cette constitution devra être approuvée par référendum par le peuple banganais.
La Francovie a jusqu'au 31 décembre 2018 à minuit pour mettre toutes ces choses en place. Si cela n'est pas fait, nous romprons définitivement toute relation.
Je vous remercie, Excellence et je vous souhaite un bon retour en Francovie. La gastronomie de votre pays doit vous manquer.
Le souverain tourna le dos au diplomate, signe que l'entretien était terminé.
Shaddam IV- Messages : 2431
Date d'inscription : 23/07/2017
Age : 56
Re: La salle du trône
Le diplomate s'en alla après cette courte entrevue.
Diplomatie Francovare- Messages : 686
Date d'inscription : 10/03/2016
Re: La salle du trône
Shaddam avait été averti de la nomination d'un nouvel ambassadeur de la Guilde. Ce dernier souhaitait à présent s'entretenir avec le souverain afin de lui remettre ses lettres de créances. Cela faisait partie des obligations de Shaddam, en tant que Prince-Padishah des États Fédérés, mais il trouvait cela fastidieux.
Le Chambellan Royal, Horatio Butler, annonça l'arrivée de l'ambassadeur. Ce dernier, comme l'exigeait le protocole, attendit que Shaddam parle le premier.
Shaddam IV : Excellence, ravi de vous rencontrer ! Voyons ces lettres de créances... (l'Ambassadeur lui tendit le document, le souverain le parcourut rapidement) Bien, très bien, nous acceptons vos lettres de créances, nous sommes heureux de vous accueillir en notre cour !
Le souverain s'attendait à ce que l'Ambassadeur reparte mais il demeurait face au trône, silencieux et impassible.
Shaddam IV : Y a-t-il quelque chose dont vous voudriez nous faire part ?
Tomàs Àschen : Sire, si cela était possible, je souhaiterais vous parler en privé, seul à seul.
Shaddam IV : Excellence, votre demande est surprenante. Pour quelles raisons voulez-vous que nous soyons seuls ?
Tomàs Àschen : Ce que j'ai à dire ne concerne que la Guilde et le Trône du Lion d'Or. C'est au sujet du Comte Dominic Vernius et des Marches de Han.
Shaddam se retint de sursauter à l'évocation des Vernius. D'un geste de la main, il congédia sa Diseuse de Vérité et les Sarraudar Royaux.
Shaddam IV : Nous sommes seuls à présent. Parlez, je vous écoute.
Tomàs Àschen : Le Haut-Conseil de la Guilde me charge de vous dire qu'elle s'interroge à votre sujet. La Guilde se pose de nombreuses questions sur une éventuelle implication de votre père ou de vous-même dans la chute de la Maison Vernius et elle ne...
Shaddam IV : Comment osez-vous porter de telles accusations ? Écoutez, vous allez repartir là...
Tomàs Àschen (il pointe un doigt menaçant vers le souverain) : Taisez-vous ! C'est vous qui allez m'écouter, Prince-Padishah !
Le souverain fut soufflé par l'audace de l'émissaire de la Guilde, jamais personne n'avait osé lui parler ainsi depuis qu'il était monté sur le trône ! L'ambassadeur poursuivit.
Tomàs Àschen : La Guilde est convaincue que le Comte Dominic Vernius a été victime d'un complot visant à le renverser et à déchoir toute sa famille de tous ses droits, un complot qui aurait son origine ici, au Palais Princier ! Pour quelles raisons ce complot a-t-il été ourdi, nous l'ignorons, et c'est une chance pour vous qu'il n'existe aucune preuve de votre implication ou de celle de votre père dans ce complot. Cependant n'oubliez pas ceci : la Guilde n'aurait pas à se justifier si elle décidait de ne plus vous apporter son soutien ! Veillez à faire en sorte que jamais elle n'ait besoin d'en arriver là !
C'est un avertissement que le Haut-Conseil vous adresse aujourd'hui, Prince-Padishah. Dans votre intérêt et dans celui des États Fédérés, le Haut-Conseil espère que vous en tiendrez compte. Soyez prudent, nous vous avons à l'oeil !
Sans même attendre de réponse, l'Ambassadeur Àschen tourna les talons et quitta la salle du trône, laissant le souverain totalement sonné...
Le Chambellan Royal, Horatio Butler, annonça l'arrivée de l'ambassadeur. Ce dernier, comme l'exigeait le protocole, attendit que Shaddam parle le premier.
Shaddam IV : Excellence, ravi de vous rencontrer ! Voyons ces lettres de créances... (l'Ambassadeur lui tendit le document, le souverain le parcourut rapidement) Bien, très bien, nous acceptons vos lettres de créances, nous sommes heureux de vous accueillir en notre cour !
Le souverain s'attendait à ce que l'Ambassadeur reparte mais il demeurait face au trône, silencieux et impassible.
Shaddam IV : Y a-t-il quelque chose dont vous voudriez nous faire part ?
Tomàs Àschen : Sire, si cela était possible, je souhaiterais vous parler en privé, seul à seul.
Shaddam IV : Excellence, votre demande est surprenante. Pour quelles raisons voulez-vous que nous soyons seuls ?
Tomàs Àschen : Ce que j'ai à dire ne concerne que la Guilde et le Trône du Lion d'Or. C'est au sujet du Comte Dominic Vernius et des Marches de Han.
Shaddam se retint de sursauter à l'évocation des Vernius. D'un geste de la main, il congédia sa Diseuse de Vérité et les Sarraudar Royaux.
Shaddam IV : Nous sommes seuls à présent. Parlez, je vous écoute.
Tomàs Àschen : Le Haut-Conseil de la Guilde me charge de vous dire qu'elle s'interroge à votre sujet. La Guilde se pose de nombreuses questions sur une éventuelle implication de votre père ou de vous-même dans la chute de la Maison Vernius et elle ne...
Shaddam IV : Comment osez-vous porter de telles accusations ? Écoutez, vous allez repartir là...
Tomàs Àschen (il pointe un doigt menaçant vers le souverain) : Taisez-vous ! C'est vous qui allez m'écouter, Prince-Padishah !
Le souverain fut soufflé par l'audace de l'émissaire de la Guilde, jamais personne n'avait osé lui parler ainsi depuis qu'il était monté sur le trône ! L'ambassadeur poursuivit.
Tomàs Àschen : La Guilde est convaincue que le Comte Dominic Vernius a été victime d'un complot visant à le renverser et à déchoir toute sa famille de tous ses droits, un complot qui aurait son origine ici, au Palais Princier ! Pour quelles raisons ce complot a-t-il été ourdi, nous l'ignorons, et c'est une chance pour vous qu'il n'existe aucune preuve de votre implication ou de celle de votre père dans ce complot. Cependant n'oubliez pas ceci : la Guilde n'aurait pas à se justifier si elle décidait de ne plus vous apporter son soutien ! Veillez à faire en sorte que jamais elle n'ait besoin d'en arriver là !
C'est un avertissement que le Haut-Conseil vous adresse aujourd'hui, Prince-Padishah. Dans votre intérêt et dans celui des États Fédérés, le Haut-Conseil espère que vous en tiendrez compte. Soyez prudent, nous vous avons à l'oeil !
Sans même attendre de réponse, l'Ambassadeur Àschen tourna les talons et quitta la salle du trône, laissant le souverain totalement sonné...
Shaddam IV- Messages : 2431
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