14è sommet de la Ligue des États Modernes

Hasimir Ferhig : Je ne voudrais pas qu'Abalecon et Nadür deviennent le sujet principal de ce sommet, cependant, Monsieur Spyros, je ne suis pas d'accord quand vous dites que c'est un faux problème. La caractéristique d'un membre dormant est, hmmm... qu'il peut redevenir un membre actif à tout moment et si ce pays membre avait, comment dire... des capacités de nuisance auparavant, il est fort probable qu'il les ait encore à son réveil !

Donc, ça n'est pas un faux problème mais comme je l'ai dit précédemment, cela sera réglé lors d'un vote. Nous avons pu entendre les arguments des uns et des autres, à chacun de se faire une opinion.

Si vous le permettez, je souhaiterais que, pour l'heure, nous nous concentrions sur la réforme de la LEM que certains ont évoquée.

Je sais que dans nos différents pays nous, comment dire... nous faisons face à un lémoscepticisme. Et je connais vos craintes à tous, vous souhaitez sans doute éviter de mettre en place un débat public sur un sujet qui pourrait encore, hmmm... aggraver ce lémoscepticisme.

Je crois que c'est tout le contraire et que, concernant une réforme du budget de la LEM, nos gouvernements pourraient en tirer avantage. Car si nous décidons que le budget sera discuté par le Conseil de la Ligue puis voté par le ParLEMent, tout ça pour accélérer le processus, cela redonnera une place centrale aux micronations, surtout si de surcroît vous leur accordez un droit de véto.

Lorsque vous présenterez cette réforme à vos populations, dites que vous avez été sensible à leurs craintes sur un possible abandon de souveraineté.

Qu'en pensez-vous ? Et, je vous en prie, restons sur ce sujet.

Pal prit la parole pour dire qu'elle n'avait jamais voulu attirer l'attention uniquement sur Nadür et Abalecon comme certains laissaient l'entendre, mais que c'était un point à l'ordre du jour qui avait été développé.

Sur le ParLEMent, elle rappela que cette institution ne faisait pas l'unanimité mais que tout le monde estimait que les Agences avaient un réel rôle, utile et intéressant. Elle réitéra son point sur la réforme: si tout le monde estimait que les Agences faisaient utilité, alors faire valider leurs décisions et leurs projets par le ParLEMent renforceraient encore plus leur légitimité.

Elle fit un point récapitulatif sur le ParLEMent. Ce dernier élisait son président ce qui prenait beaucoup trop de temps et elle avait présenté une modification en ce sens.

En outre, elle releva donc que le ParLEMent votait le budget des Agences. Si le ParLEMent n'était qu'une caisse enregistreuse, alors il fallait réellement maintenir son utilité en la modifiant. En effet, valider le budget des Agences mais en faire des Commissions parlementaires venant présenter leurs projets et leurs travaux devant le ParLEMent, c'était bien plus légitime.

Par exemple, l'ATLEM pourrait un jour présenter un texte sur les transports. Faire valider ce texte par les ParLEMentaires ayant financé les buts en projets de ce même texte pour l'amélioration de conditions pour les Peuples de la LEM, quoi de plus légitime et de formidable pour renforcer et asseoir la légitimité d'un ParLEMent légiférant par et pour les Peuples de la LEM.

Elle rappela enfin que le ParLEMent servait à donner une légitimité plus forte à la LEM qu'un sommet entre Chefs d'États.

Pour Shivana, le fonctionnement actuel du ParLEMent semblait ne convenir à personne. Elle était certaine qu'en modifiant le rôle du ParLEMent légèrement sans rien lui enlever comme prérogative mais en le joignant étroitement aux Agences permettrait de renforcer le rôle de toutes les institutions de la LEM.

Donner un poids d'intérêt au ParLEMent couperait l'herbe sous le pieds des lemosceptiques.

La bureaucratie créait donc 3 niveaux:

- Les Agences ont des délégués par nation qui gèrent des projets et les discutent. Ils ne sont validés par personnes d'autre qu'eux-mêmes.

- Le Parlement a des députés par nation qui élisent la Présidence et votent le budget des Agences.

- Le Sommet faisait se rencontrer les Chefs d'États et eux uniquement (et normalement pas des émissaires, la LED, future état potentiel, devrait trouver un moyen de déloger au moins un des ses 3 doyens de sa tour d'ivoire et de lui faire visiter un peu le monde de la LEM lors des Sommets).

Pour Shivana Pal, rapprocher le budget des actions des Agences par le ParLEMent serait une formidable opportunité de changement. Le ParLEMent et les Agences en même temps s'en retrouveraient maintenus et renforcés pour une légitimité accrue et dans le but d'améliorer la vie des Peuples de la LEM.

Et les joutes verbales du ParLEMent viendraient un peu animer le tout. Alors que l'ambiance plus feutrée par des experts dans les Agences réfléchiraient en toute bonne compagnie de projets intéressants.

L'uniformisation des codes Aéroport et le récapitulatif des immatriculations de transports étaient un vrai travail réalisé par l'ATLEM, pour ne citer que cet autre exemple en plus du Championnat de Foot de l'ASLEM. Quoi de mieux de faire valider à un moment ces codes et ce récapitulatif de l'ATLEM par le ParLEMent?

Ferhig écouta attentivement les objections de Hendrix et les propositions de Pal. Puis il prit la parole.


Hasimir Ferhig : Madame Pal, pardonnez-moi mais je ne crois pas qu'il soit très productif de demander aux agences de venir présenter leurs projets au ParLEMent. Selon moi, il serait plus intéressant que les agences présentent leurs projets au Conseil de la Ligue, que ce dernier établisse un budget puis qu'il aille défendre ce budget devant les ParLEMentaires.

Donc, si vous le permettez, je me propose d'améliorer vos idées, tout en faisant plus simple.

Nous devrions considérer que le Conseil de la Ligue est un genre de Conseil des Ministres, le représentant du pays hôte étant donc comme un Premier Ministre. Voici ce que ça donnerait pour les travaux des agences, du Conseil de la Ligue et du ParLEMent. J'ai découpé le trimestre en 3 phases, qui peuvent chacune durer un mois mais elles peuvent aussi durer moins de temps.

Tout au long de l'année.

- Les projets sont discutés et validés par les agences.

Pendant le sommet trimestriel.

Phase 1.
- Les agences présentent leurs projets au Conseil de la Ligue qui se charge de leur financement et met au point un budget.
- Pendant ce temps, le ParLEMent élit son Président.

Phase 2.
- Le budget est présenté au ParLEMent par le représentant du pays hôte au Conseil de la Ligue, qui est chargé de le défendre, puis le budget est voté par le ParLEMent.

Phase 3.
- Discussion et vote des motions et des recommandations par le ParLEMent.

Lina Légraurobaire reprit la parole :


Il me semble qu'il y a omission d'une strate bureaucratique de la LEM ici.

-Sommet des chefs d'Etat : ponctuel durant le trimestre
-Conseil de la Ligue : Permanent durant le trimestre
-le ParLEMent : qui siège en continu durant le trimestre, une élection de ces ParLEMentaires de façon simultanée à travers toute la LEM ne pourrait d'ailleurs que renforcer l'intérêt du ParLEMent et la mise en place d'une politique commune
-les Agences : qui gère les thèmes de la LEM

Le schéma institutionnel est complexe, mais peut être efficace à condition de reclarifier les rôles et pouvoirs de chacun.

A mon sens, le Sommet des Chefs d'Etat est là pour donner une impulsion pour le trimestre, les grandes idées que le Conseil de la Ligue, le Parlement et les Agences auront à travailler durant le trimestre, mais c'est après où c'est flou.

Il faudrait que le Conseil de la Ligue et les Agences proposent des textes qui seraient adoptés par le ParLEMent puis validé par le Sommet des chefs d'Etats.
Le Conseil de la Ligue propose des textes sur le fonctionnement de la LEM, sur les institutions, sur comment elles s'agencent les unes avec les autres.
Les Agences proposent des textes sur leur thème, comme ont pu faire l'ATLEM ou l'AELEM.
Dans les deux cas, ces textes sont discutés et votés au ParLEMent et s'ils sont acceptés le Sommet des Chefs d'Etat suivant les ratifie ou pas. 

Cela permettrait de donner à chacun un rôle tout en évitant des décisions prises par des petits groupes de personne. Cela légitime les actions de tous aux yeux de nos concitoyens et apporte un vrai sens à la LEM. De plus, cela pourrait à terme permettre une harmonisation législative dans plusieurs grands domaines.

Pour résumer, actuellement les chefs d'Etat proposent d'exclure Nadur et Abalecon, de revoir l'organisation des institutions. Et bien ces sujets seront à l'ordre du jour du Conseil de la Ligue pour ce trimestre. Ils devront proposer des choses que le ParLEMent et le prochain Sommet des Chefs d'Etat valideront ou pas. Comme ça le Sommet des Chefs d'Etat conservent de la hauteur vis à vis du reste et les dossiers sont travaillés par des représentants plus "compétents" sur ces sujets.

Hasimir Ferhig : Au temps pour moi, lorsque j'ai dit "Conseil de la Ligue", je pensais "Sommet trimestriel de la LEM". Et à ma connaissance (mais je peux me tromper) le Conseil de la Ligue tel que vous l'entendez ne s'est jamais réellement réuni, nous n'avons eu que des sommets trimestriels et selon moi c'est très bien comme ça.

Pour le reste, Madame Légraurobaire, je regrette sincèrement mais je suis en total désaccord avec vous. Vous compliquez tout alors que je propose de la simplification et vous faites comme s'il n'y avait aucun lémoscepticisme alors qu'il a envahi jusqu'à ce sommet !


L'allusion à Dorothy Hendrix était limpide, il aurait été difficile de ne pas la saisir. Ferhig poursuivit.


Pour commencer, vous dites qu'il faudrait que (je vous cite) "le Conseil de la Ligue et les Agences proposent des textes qui seraient adoptés par le ParLEMent puis validé par le Sommet des chefs d'États". Mais selon moi, si un texte est adopté par le ParLEMent, il n'a pas à être validé ensuite par qui que ce soit ! Un texte adopté par le ParLEMent est déjà validé, on n'a plus à y revenir ! Et cette validation par le ParLEMent se situe au bout du processus, une fois adopté le texte entre en vigueur, un point c'est tout !

Et ensuite, en prenant l'exemple de l'exclusion de Nadür et d'Abalecon et la réforme des institutions, vous dites que le ParLEMent et le prochain Sommet des Chefs d'État valideront ou pas ces propositions. Mais selon moi, ces exclusions et cette réforme peuvent être décidées dès aujourd'hui ! C'est aujourd'hui que nous devons prendre des décisions, maintenant et ici et pas demain ni un autre jour !

Nous ne devons pas remettre en d'autres mains et à plus tard des décisions que nous pouvons prendre nous-mêmes et dès maintenant ! Agissons et agissons vite !


Ferhig était tellement remonté qu'il en avait perdu ses tics de langage, ces "hmmm" et ces "comment dire ?" qui ponctuaient d'ordinaire chacune de ses interventions, et il en fut d'ailleurs le premier surpris...

Monsieur Ferhig,
J'en déduis que vous ne souhaitez pas appliqué la Charte de la LEM. Ce n'est pas parce que le Conseil de la Ligue ne s'est que rarement réuni (la dernière fois en Skotinos il me semble) que celui-ci n'a pas de prérogatives.
D'ailleurs, la Charte de la LEM donne plus de pouvoirs au Conseil de la Ligue qu'au Sommet des chefs d'Etat, notamment via l'article 3.1 :

La Ligue des Etats Modernes poursuit la réalisation de ses buts au moyen du Conseil de la Ligue, des agences spécialisées et du Parlement de la Ligue.

Puis Lina distribua une version de la Charte qui apparemment n'était plus trop connu par les Chefs d'Etat http://www.scanthel.net/wiki/index.php?title=Charte_de_la_Ligue_des_%C3%89tats_Modernes

Hasimir Ferhig : Madame Légraurobaire, d'une part j'ai dit que le Conseil de la Ligue ne s'était jamais réellement réuni et effectivement, on peut le constater en consultant le compte-rendu de sa réunion qui a eu lieu au Skotinos, un compte-rendu qui tiendrait d'ailleurs sur un timbre-poste (on peut le voir ici, 2 messages le 18 septembre).

Et ensuite, nous sommes en train de discuter sur une réforme des institutions de la LEM, donc il n'est pas surprenant que dans les idées que j'ai avancées, il y en ait certaines qui soient actuellement contredites par la Charte de la LEM.

Je persiste à penser qu'une simplification de nos institutions résoudrait nos problèmes, en tout cas une bonne partie d'entre eux.

Brasidas Spyros : - En réalité, le Sommet des Chefs d'Etats a eu tendance dans la pratique à phagocyter le Conseil de la Ligue initialement prévu dans la Charte. La conséquence est que nous avons des Sommets qui s'éternisent et qui retiennent les chefs d'Etats hors de leurs pays pendant une part non négligeable de leurs mandats. Il serait préférable à mon sens de revenir à ce qui était initialement prévu en réduisant la durée des Sommets au profit de la séance pleinière du Conseil de la Ligue. La Charte ne fait d'ailleurs pas référence au Sommet des chefs d'Etats. On pourrait donc tout a fait considérer le Sommet des chefs d'Etats comme la séance inaugurale du Conseil de la Ligue au cours de laquelle les Chefs d'Etat pourraient participer aux côté des représentants permanents pendant une durée limitée à deux ou trois semaines maxi. Puis les représentants permanents prennent le relais. On résoudrait ainsi d'une part le problème des Sommets qui s'éternisent et d'autre part on simplifie le fonctionnement institutionnel de la LEM puisqu'au fond le Sommet et le Conseil ne font qu'un.

Je partage aussi l'avis qu'une fois adopté par le ParLEMent un texte n'a pas besoin d'être ratifié par le Conseil.

Lina parla à voix-basse au chef d'Etat skotinec.
Monsieur Spyros, le 4.4 et le 2.2 de façon moins explicite parlent ouvertement du Sommet des chefs d'Etat ;)

Lisa Monak : - La Charte fait référence au Sommet des Chefs d'Etats notamment au point 4.4 mais elle n'en définit pas clairement le rôle. Dans les faits les Chefs d'Etats lors des Sommets ont pris des décisions qui relevaient selon la Charte du Conseil de la Ligue comme par exemple la détermination du montant de la contisation trimestrielle. Donc on peut admettre comme le propose monsieur Spyros que les Sommets sont des réunions du Conseil où siègent les Chefs d'Etats. Il faudrait juste prendre l'habitude de se limiter a un rapide tour de table pour fixer les grandes lignes avant de laisser la place aux représentants permanents chargés de mettre en oeuvre plus concrètement les projets évoqués.

Hasimir Ferhig : Très bien, hmmm... entendu. Donc, après avoir entendu les opinions des uns et des autres, il semblerait, comment dire... que la position de Mézénas soit, hmmm... très minoritaire. (il soupire) Bon, d'accord, faisons comme ça !

Mais je pense que concernant l'exclusion d'Abalecon et de Nadür, cela devrait être réglé lors du sommet. Puis nous laisserons le Conseil de la Ligue débattre des réformes à apporter à la LEM, à condition bien entendu que chaque micronation ait désigné un représentant permanent.

Êtes-vous d'accord avec ce programme ? Souhaitez-vous que le Conseil de la Ligue débatte d'autre chose ?

Brasidas Spyros : - Oui cela me convient. Concernant les votes d'exclusion, j'imagine que si nous considérons que le Sommet fait partie de la session du Conseil de la Ligue, le vote devrait se faire suivant les critères du Conseil où chaque Etat dispose d'un droit de veto. Il suffit donc qu'un Etat s'oppose a la décision pour qu'elle soit refusée. Peut être devrions nous toutefois considérer que lors d'un vote d'exclusion l'Etat dont l'exclusion est proposée ne puisse lui même exercer son droit de veto autrement il deviendrait impossible d'exclure un Etat malfaisant s'il n'est pas un membre dormant.

Il est important d'ailluers de comprendre cette différence entre le Conseil où chaque Etat dispose d'un droit de veto et le ParLEMent où les décisions se prennent à la majorité. Cela explique que le ParLEMent soit mal vu du côté des souverainistes chatouilleux regard appuyé en direction de Hendricks et que la Charte ne lui ait explicitement attribué que la compétence de gérer le budget de la LEM.

Paul II :

- "Nous soutenons les premières initiatives annoncées."

Lisa Monak : - Je suis d'accord avec la proposition de monsieur Ferhig. Votons sur les exclusions puis laissons le Conseil préparer un projet de réformes. Le Conseil devra choisir entre un projet de reformes pouvant être menées dans le cadre de la Charte actuelle ou des réformes institutionelles plus profondes qui nécéssiteraient l'adoption d'une nouvelle Charte.

Lionel Ludonnier :

- "Tous les pays actifs ont déja une agence, je pense donc que nous pouvons nous permettre de laisser l'ATLEM en Pirée et confier sa direction à une autre personne que le representant piréen jusqu'au rétablissement de Pirée. 
Les Agences n'ont cependant pas vraiment besoin de Président donc les problèmes de Pirée peuvent très bien ne pas entrainer un déménagement de l'Agence.
Les projets seront portés par d'autres representants c'est tout. 

J'espère que Pirée se rétablira rapidement.
D'ailleurs cela veut dire que nous devrons aller à Prya dans ... quelques semaines à peine pour le 15e sommet.

Essayons d'avoir décidé sur la réforme de la LEM d'ici là."

Ferhig réalisa en écoutant le Francovar que le trimestre se terminait dans quelques jours et qu'il fallait donc clore le sommet au plus vite. Il venait de s'entretenir au téléphone avec le Prince-régent, il lui avait fait un compte-rendu des dernières discussions et lui avait soumis quelques idées, que Faÿkan approuva. Puis il lui demanda comment il devait voter concernant l'exclusion d'Abalecon et de Nadür.


Hasimir Ferhig : Mesdames et messieurs, nous allons devoir clore rapidement ce sommet car si nous voulons suivre le calendrier de façon très stricte, le trimestre sera terminé dans 8 jours.

Compte tenu des circonstances très particulières dans lesquelles s'est déroulé ce 14è sommet, du fait que de nombreuses micronations, à commencer par Mézénas, ont été frappées par une très grave épidémie de flémingite qu'elles ont finalement réussi à endiguer, nous devrions considérer ce sommet comme une réunion préliminaire, au cours de laquelle nous avons commencé à discuter de réformes qui pourraient être mises en place.

Ce que je vous propose c'est que, comme je l'ai dit précédemment, nous votions pour savoir si nous choisissons (ou pas) l'exclusion d'Abalecon et de Nadür, en sachant que chaque micronation dispose d'un droit de veto, comme l'a rappelé Monsieur Spyros. Pendant ce temps, d'ici la fin du mois et dans les micronations qui ne l'auraient pas encore fait, nous procéderons à la désignation du représentant permanent au Conseil de la Ligue et à la désignation ou à l'élection des ParLEMentaires qui siègeront pendant 3 mois à partir du 1er octobre.

Le Conseil de la Ligue se réunira donc dès le début du prochain trimestre car je ne pense pas qu'il soit indispensable que nous ayons un autre sommet de chefs d'État et de gouvernement à Prya, vous avez tous à faire dans vos micronations respectives. Cela étant dit, vous pouvez tout à fait souhaiter qu'à Prya nous ayons un sommet traditionnel avant de passer le relai au Conseil de la Ligue, je vous laisse décider. La priorité du prochain trimestre sera la réforme de la LEM, veuillez me pardonner, Monsieur Ludonnier, mais il me semble très difficile de prendre une décision sur ce sujet en 8 jours.

Concernant la LED, elle souhaitait être présente lors de ce sommet uniquement avec un statut d'observateur. Si toutefois cette micronation souhaite présenter sa candidature pour une éventuelle adhésion, je propose qu'elle le fasse lors du trimestre prochain.

Nous allons donc faire un dernier tour de table pour avoir votre accord concernant ces propositions, ce qui ne devrait être selon moi qu'une formalité. Annoncez dans le même temps votre vote pour l'exclusion d'Abalecon et de Nadür, puis votre avis sur la proposition de la Francovie concernant l'ATLEM, à savoir qu'elle reste à Pirée mais qu'un représentant d'une autre micronation soit à la tête de cette agence et détienne les clés du compte en banque, ou alors qu'elle soit transférée dans une autre micronation.

Je rappelle que parmi les micronations présentes, les seules qui peuvent se prononcer concernant l'exclusion des 2 micronations susmentionnées et sur l'ATLEM sont la CSH, la Francovie, le Krassland, Pirée, Prya et le Skotinos. La LED et Édoran ne peuvent pas prendre part au vote.


Mézénas vote POUR l'exclusion des 2 micronations. Mézénas soutient la proposition francovare concernant l'ATLEM.

Diplomatie scanthéloise a écrit:

- Le Sommet faisait se rencontrer les Chefs d'États et eux uniquement (et normalement pas des émissaires, la LED, future état potentiel, devrait trouver un moyen de déloger au moins un des ses 3 doyens de sa tour d'ivoire et de lui faire visiter un peu le monde de la LEM lors des Sommets).

Très honorable Shivana Pal,

C'est malheureusement totalement impossible. Les Doyens ne peuvent absolument pas quitter physiquement la Tour d'Ivoire d'Ebur, ils ne seraient plus Doyens. C'est un obstacle sérieux à l'intégration de la LED. Au mieux, ils pourraient communiquer presque instantanément par Mastodonte Express.

Spoiler:

La CSH vote POUR l'exclusion de Nadür et d'Abalecon et note que ni Nadür ni Abalecon n'ont été présents dès le début de ce sommet pour venir défendre leurs propres intérêts, montrant là toute l'utilité de ce vote.

La CSH vote POUR le maintien de l'ATLEM à Pirée avec éventuellement un autre représentant que piréen à sa tête même si l'idée de fusionner ou regrouper des agences sera remise à l'ordre du jour prochain.

Pirée vote POUR l'exclusion de Nadür et d'Abalecon.

Pirée vote POUR le maintien de l'ATLEM à Pirée avec pourquoi pas un autre représentant que Piréen à sa tête, si possible habitué à manipuler EcoMicro.

Je ferais juste remarquer que pour la LED il nous importe peu que ce soit un doyen qui représente le pays, du moment que ce pays à prouvé son activité régulière un peu partout dans le micromonde.

Ludonnier avait espéré que ce sommet permettrait de régler la réforme de la Ligue mais le representant mezène avait peut etre raison pensa t-il, c'était peut etre un point trop chronophage et il fallait peut être laisser le Conseil de la Ligue en décider.
Il trouvait cependant indispensable l'organisation d'un prochain sommet à Prya censé être le premier de la LEM post-réforme. 


Le Roi loin de toute ces pensées déclara le vote de la Francovie.

- "La Francovie soutient Pirée et estime que l'ATLEM peut être préservée dans ce pays le temps pour Piréa de se réactiver après cette crise."

Le chef d'Etat avait pris sa seconde décision après moult reflexions.

- "La Francovie est en faveur de l'exclusion d'Abalecon mais vote contre l'exclusion de Nadur pour les raisons déjà évoquées."

Le Roi n'aimait pas trop utiliser ce droit de veto mais il l'estimait indispensable en l'espèce pour défendre Nadur alors qu'une fusion Nadur-Francovie était envisagée.
Le Roi précisa enfin que Ludonnier resterait ici en tant que representant au Conseil de la Ligue. 


Ludonnier d'ailleurs repris la remarque piréenne :


- "Nous ne sommes pas opposé non plus à ce que les doyens ne participent pas. D'autres pays n'ont pas fait venir le Chef d'Etat que ce soit lors de ce sommet (Pirée) ou lors des sommets précédents (Francovie).
Il appartient à chacun de décider de son representant en respect à sa souveraineté."

Alors que le vote se poursuivait, Marie-Hélène de Palandier s'invita à la réunion. La soeur du défunt Prince-Padishah venait d'être officiellement nommée représentante de Mézénas auprès du Conseil de la Ligue par un décret royal du Prince-régent.

Dès qu'il l'aperçut, Hasimir Ferhig se leva pour l'accueillir, abandonnant le sommet quelques instants.


Hasimir Ferhig : Madame de Palandier, quelle, hmmm... comment dire... quelle surprise de vous voir ici !

Marie-Hélène de Palandier : Bonjour Ferhig, comment ça va, mon poussin ? (apercevant le buffet) Oh, mais regardez-moi toutes ces bonnes choses, c'est appétissant tout ça ! (elle prend une assiette et des couverts et commence à se servir). Retournez auprès de vos invités, mon ami, j'ai de quoi m'occuper, ne vous inquiétez pas !


Marie-Hélène garnit son assiette d'une bonne demi-douzaine de brochettes de lochon et de quelques médaillons de sanglier braisé. Tout en prenant son repas, elle observa les personnalités présentes au sommet. Elle reconnut la plupart d'entre eux.

Elle était enchantée d'être désormais la représentante mézène auprès du Conseil de la Ligue. Depuis qu'elle avait quitté la Chancellerie Fédérale en début d'année pour céder sa place à Delplace, elle n'avait plus aucune activité et n'avait plus goût à rien. La mort de Paul Pathyne n'avait rien arrangé à cela. On l'avait aperçue, dans les bars de la capitale, noyant son ennui et son chagrin dans le Kirana, ne rentrant que très tard à son domicile.

Cette nomination la remettait en selle. Et puis, le boulot avait ses avantages, à commencer par ces buffets dont elle était très friande. Car en bonne Mézène, elle avait un sacré coup de fourchette !

Son assiette était vide, elle retourna donc au buffet pour la remplir à nouveau.

Lina reprit la parole.
Personnellement, je soutiens ces propositions, mais je ne suis là que pour donner le point de vue de la diplomatie pryanne et ne suis en rien le chef d'Etat donc je ne pourrais m'exprimer au nom de l'Etat pryan.

Concernant la LED, sa participation au Sommet des chefs d'Etat pourrait se faire par visio-conférence.

Hasimir Ferhig : Je comprends votre position, Madame, donc nous allons considérer que Prya s'abstient sur ces questions.

Mais êtes-vous en mesure de nous confirmer que votre pays pourra assurer la présidence tournante de la LEM pour le prochain trimestre ?