14è sommet de la Ligue des États Modernes

La délégation scanthéloise était prête. Elle viendrait avec pas mal de points à aborder afin de rattraper ce qui n'avait pu se faire au Krassland. Shivana Pal arriva à ce Sommet avec de grandes attentes de réformes en profondeur de certaines institutions.

Le Président de l'APELEM accueillit la jeune femme et lui fit un baise-main.


Édouard Chartrin : Madame l'InterPares, je suis heureux de vous accueillir à ce sommet. Si vous souhaitez vous restaurer et en attendant l'arrivée d'autres délégations, veuillez vous diriger vers le buffet. A moins que vous ne préfériez une coupe de vin pétillant de Cardolane. Nous avons également des boissons sans alcool.

Chartrin accueillit la délégation francovare.


Édouard Chartrin : Altesse, soyez le bienvenu à Mézénas. (il se tourne vers Saloup et Ludonnier et incline la tête en un bref salut) Madame, Monsieur. (il se tourne à nouveau vers le souverain) Je vous en prie, approchez-vous du buffet, nous allons vous servir.

Vous pourrez remarquer que chaque plat est équipé de goûte-poisons, c'est une mesure de précaution qui nous a épargné bien des désagréments par le passé.


En réalité, aucun empoisonnement n'avait récemment été recensé, sans doute grâce à l'usage très répandu des goûte-poisons, principalement parmi la noblesse mézène. Cet analyseur destiné à détecter les substances toxiques rendait vaine toute tentative d'empoisonnement, même si certains appréciaient encore cette méthode d'assassinat, plus raffinée et surtout plus propre qu'un vulgaire coup de poignard.

Pendant que l'on servait des plats à la délégation francovare, Chartrin fit la conversation avec Paul II.


Édouard Chartrin : Alors, Sire, quelles sont les nouvelles, en Francovie ?

- "Eh bien disons que cela va mieux."


Le militaire n'avoua pas qu'il avait eu beaucoup de mal à diriger la Francovie après son couronnement.
Le pays tout comme le Micromonde avait été touché par une flémingite mais cela allait mieux depuis un mois mais sans que cela ne soit de son effet.

- "Nous sortons de la maladie et les clans sont très actifs, je pense que nous nous dirigeons vers un très bon second semestre 2018.
Et vous à Mézènas ?"

Édouard Chartrin : Notre pays n'a été que très peu affecté par la flémingite, en réalité, même si on a dénombré quelques foyers de la maladie, ici ou là. Les choses se sont nettement améliorées ces derniers jours et l'économie devrait rapidement retrouver son niveau d'avant la crise épidémique.


Chartrin diminua les conséquences de l'épidémie et il se garda bien de mentionner les 3000 victimes. Il fallait donner aux autres pays de la LEM et au reste du micromonde une image positive de Mézénas.

Paul II :

- "C'est tout le bien que je vous souhaite."

Le retard des autres délégations inquiétait le roi.

- "Selon vous combien de nation participeront au sommet ?"

Édouard Chartrin : Des invitations ont été lancées par le biais de nos ambassades et des canaux intermicronationaux habituels. Il va sans dire que compte tenu de la flémingite, nous nous attendons à des défections, mais je serais bien incapable de vous dire combien de micronations seront présentes.

Mais puisque j'ai le plaisir de vous rencontrer, Sire, c'est pour moi l'occasion de vous rappeler qu'une entreprise francovare, les Chantiers navals SRF, a remporté un appel d'offres lancé par l'APELEM et qu'elle doit donc construire un navire océanographique pour l'agence.

Chartrin accueillit la ministre piréenne et la guida jusqu'au buffet où elle pourrait se restaurer en attendant l'arrivée des autres délégations.


Édouard Chartrin : Alors, Madame la Ministre, quelles sont les nouvelles de l'Union Océane ? Comme se déroule la fusion de Pirée et Armara ?

Excellences,


En absence manifeste, mais provisoire, d'autres membres du gouvernement de notre Empereur, je me présente pour représenter le Saint Empire d'Edoran au 14è sommet de la LEM. Laissant, bien entendu, cette prérogative à tout autre membre du gouvernement dont ce serait les prérogatives principales.


Yves-Marie de Barnenez
Ministre de l'Intérieur du Saint-Empire d'Edoran

La délégation francovare salua l'arrivée d'Edoran et l'initiative mezène d'inviter le pays du nord-ouest au sommet.

Édouard Chartrin : Nous attendons encore les Krasslandais, les Skotinecs et les Valdisks, mais je crains que ces 3 micronations n'envoient pas de représentants, il semblerait qu'elles soient plongées dans une sévère crise de flémingite.

Et nous attendons également nos voisins pryans, et je suis un peu plus optimiste en ce qui les concerne ! Ils ont des élections législatives en ce moment et leur prochaine assemblée nationale prendra ses fonctions lundi prochain. Je pense que lorsque cela sera fait, Prya enverra ses représentants.


Pour de nombreuses raisons, la première étant géographique, Prya faisait partie des alliés historiques de Mézénas. De plus, le Prince-régent avait lui-même des origines pryannes, par sa mère Irulan. Il était donc difficile d'envisager que le sommet de la LEM à Mézénas se fasse sans les Pryans.

Dorothy Hendrix :

J'admire votre optimisme, moi pour ma part je ne le suis pas.
Je ne pense pas que les Pryan viendrons. Je regrette l'absence du Krassland et du Skotinos, les Valdisks eux sont plus coutumiers du fait.
Mais nous ne pouvons attendre des lustres, d'autant que nous avons des décisions à prendre par rapport à certains Pays.

Excellences,

Sur invitation du gouvernement mézène, je représenterai les Doyens au 14è sommet de la LEM en tant qu'observatrice.

Marii
Ambassadrice Principale de la Ligue Eburnéenne Décanale

Édouard Chartrin s'approcha de l'ambassadrice de la LED et lui fit un baise-main, sans la quitter des yeux. Il était rapidement tombé sous le charme de la jeune femme.

Chartrin était célibataire, il avait divorcé d'avec son épouse qui était aussi la mère de sa fille, Anne-May. C'était un séducteur et il avait un certain talent pour plaire aux femmes, en tout cas les femmes mézènes le trouvaient assez bel homme, malgré son âge un peu avancé. Tout Kaïtaïn bruissait de ses conquêtes, que l'on disait nombreuses. Il avait une arme redoutable, ses jeux de mots et ses calembours, très prisés par la gent féminine.

Voulant exercer ses talents sur la jeune Lédonienne, il garda sa main dans la sienne après le baise-main. Et plongeant son regard dans le sien, il s'essaya à un jeu de mots assez audacieux.


Édouard Chartrin : Dites-moi, avez-vous un mari, Marii ?

Le Roi Paul II s'impatientait.
Il estimait que les organisateurs mezènes étaient plus occuper à draguer et à manger qu'à convoquer les nations.

- "Je crois que nous devons nous passer de Prya pour l'instant, peut etre pourrions nous commencer ?"

La délégation, plus diplomatique, proposa de relancer Prya pour faire venir Duvalon en attendant l'election d'un nouveau président pryan ou alors le nouveau gouvernement qui devait etre élu ce soir devait envoyer le ministre des affaires étrangères. 

Faÿkan Pathyne a écrit:
Édouard Chartrin : Dites-moi, avez-vous un mari, Marii ?

Monsieur le Président de l'APELEM,

Si j'étais mariée je ne pourrais pas être l'Ambassadrice Principale de la Ligue Eburnéenne Décanale, nos coutumes sont assez complexes.