Radio-Télévision Mézénas 1 (RTM1)

Stéphane de Malherbe : Bonsoir à tous et bienvenue pour cette soirée spéciale entièrement consacrée à l'élection sénatoriale.  Les bureaux de vote sont fermés depuis 18h et dans quelques minutes, nous serons en mesure de vous communiquer le résultat de ce scrutin.

Le score qui sera le plus observé sera sans nul doute celui de Mézénas Uni, le parti du Chancelier sortant, Laurent Delplace. Mais tout de suite, découvrons le taux de participation...






Stéphane de Malherbe : Comme vous pouvez le voir, les Mézènes se sont fortement mobilisés puisque le taux de participation est de près de 85%.

Nous marquons une courte pause et on se retrouve pour la suite de cette émission spéciale et les résultats complets de cette élection sénatoriale.

Stéphane de Malherbe : Retour sur notre plateau pour la suite de cette émission spéciale.

Comme vous le savez, la campagne a surtout été dominée par l'économie, plus que tout autre sujet. Les débats ont été virulents, au sujet de la masse monétaire et surtout concernant la dette publique et l'emprunt à la Banque Fédérale, que de nombreuses personnalités de la classe politique mézène souhaiterait annuler.

Laurent Delplace, le Chancelier sortant et tête de liste de Mézénas Uni, a promis de proposer un nouveau projet mais n'a pas précisé s'il serait ou non soumis à un référendum. La gauche, à commencer par le travailliste Étienne Debigny, a quant à elle promis qu'un référendum aurait lieu sur le sujet.

Mais on me signale à l'instant que les résultats définitifs sont arrivés, je vous propose que nous les découvrions ensemble.

25,85% - 7 sièges


19,05% - 5 sièges

7,48% - 2 sièges




17,01% - 4 sièges


15,65% - 4 sièges


8,84% - 2 sièges


6,12% - 1 siège

Stéphane de Malherbe : La liste de Laurent Delplace arrive largement en tête avec plus du quart des suffrages et remporte cette élection. Rappelons qu'il y a 3 mois, la liste Mézénas Uni avait fait un score de 16,26%, c'est donc une progression de près de 10 points. Monsieur Delplace devrait selon toute vraisemblance conserver son poste à la Chancellerie.

Le PACON arrive deuxième et progresse lui aussi par rapport à la précédente élection et c'est également le cas du Renouveau Mézène, qui aura désormais 2 sièges au Sénat.

Je vous laisse découvrir les autres résultats. Et je me tourne à présent vers Jean-Michel Aphasie.





Stéphane de Malherbe : Jean-Michel, on peut le dire, c'est clairement une victoire pour le Chancelier sortant.

Jean-Michel Aphasie : Oui, Stéphane et si vous le permettez, je vois plusieurs explications à cela.

D'une part, Laurent Delplace a bénéficié de l'absence du RPM, le parti de Séréna Butler, qui traverse actuellement une sorte de crise, une crise de son leadership mais aussi une crise financière. La liste Mézénas Uni a très certainement récupéré une bonne partie des voix des électeurs du RPM.

D'autre part, on assiste depuis quelque temps, je dirais depuis le début de l'année, à une droitisation de la société mézène. Depuis la création des États Fédérés, les Mézènes se sont montrés ouverts, tolérants, même progressistes. Aujourd'hui, il semblerait qu'ils se soient laissé séduire par le conservatisme, mais sans aller pour autant vers le repli sur soi et le nationalisme, en dépit de la progression du Renouveau Mézène de Lefesbure, comme on le voit encore lors de cette élection.

Enfin, il faut souligner qu'en face, la gauche s'éparpille, elle peine à s'unir et à offrir un projet fédérateur. A Mézénas nous avons plusieurs gauches, révolutionnaire, écologiste ou libérale. Et ces gauches n'ont pas encore réussi à se rassembler autour d'un projet commun, un projet qui recueille l'adhésion d'une majorité de Mézènes.

Stéphane de Malherbe : Merci Jean-Michel pour cette analyse. Je vous rappelle donc la très nette victoire de Mézénas Uni et de Laurent Delplace. L'actuel Chancelier devrait selon toute vraisemblance être reconduit dans ses fonctions. Bonne soirée à tous, avec les programmes de RTM1.

         


Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous. Nous consacrerons la première partie de cette émission au PACON. Le Parti Conservateur va en effet élire dans la journée de demain son prochain Président, Jean-François Alderman ayant choisi de se retirer. Puis en deuxième partie, nous irons à la rencontre d'Arthur Duvalon pour un entretien en exclusivité.

On a appris la nouvelle il y a peu, Jean-François Alderman a décidé de quitter le PACON, le parti qu'il a fondé. Pour lui succéder, deux personnes s'affrontent. Tyrana Seborovska, qu'on ne présente plus, et Lothaire de Wardan, un parfait inconnu.

Depuis quelques jours, Tyrana Seborovska se défend face à ce qu'elle appelle "des rumeurs mensongères". Madame Seborovska entretiendrait une relation sulfureuse avec son masseur personnel, un Scanthélois répondant au nom de Sven, et elle se serait offert des vacances très onéreuses en compagnie de son amant, en utilisant des fonds du Ministère des Affaires étrangères qu'elle a occupé il y a quelques mois. Madame Seborovska a démenti, elle se dit victime d'un complot visant à la discréditer à l'approche des élections pour le poste de président du PACON.

Pendant ce temps, Lothaire de Wardan mène sereinement sa campagne. Favorable à la LEM, il a pris tout le monde de court en proposant une collaboration économique renforcée entre Mézénas, Prya et et le Kolozistan. Il se murmure qu'il ne serait pas opposé à un rapprochement avec le parti d'extrême-droite, le Renouveau Mézène, ce qui n'a pas manqué de faire réagir certaines personnalités du PACON, hostiles à un tel rapprochement et qui ont accusé Wardan de "jouer avec le feu" (je cite).

L'élection au poste de président du PACON aura lieu demain, une élection qui s'annonce déjà très serrée. Les résultats seront connus en fin de journée.

A présent, nous passons à la deuxième partie de cette émission, l'interview exceptionnel d'Arthur Duvalon.

Insaisissable mais aussi secret, Arthur Duvalon fascine autant qu'il répugne. Récemment, il a annoncé son retrait de la vie politique pryanne. On l'aurait aperçu cet été au bras d'un top-model au bord d'une plage, ici, à Mézénas, dans le Saguenay. D'autres affirment qu'ils ont croisé son chemin à Aarosia, en Scanthénoisie-Helvétia, faisant la nouba entre bars-gay et night-clubs chauds de la capitale Aarosia.

Mais c'est à Kaïtaïn, dans le bar cocktail du Royal Saint Sevan au bord de la piscine, que nous l'avons retrouvé. J'ai pu bavarder avec lui et je vous propose de regarder cet interview exceptionnel.







Stéphane de Malherbe : Bonjour Monsieur Duvalon et merci d'avoir accepté de répondre à cet interview. Tout d'abord, pourquoi avez-vous quitté Prya ? Qu'est-ce qui vous a incité à partir et surtout, pourquoi avoir choisi Mézénas ?

Arthur Duvalon : Je vous arrête tout de suite, je n'ai pas quitté Prya. Je profite juste du temps que ma retraite m'accorde pour voyager. Je viens de passer plusieurs semaines au Krassland, dans mon chalet de Superkrassberg. J'en ai profité pour refaire la déco et j'y passerai, comme d'habitude, les fêtes de fin d'année.

Si je suis aujourd'hui à Mézénas, c'est justement pour y trouver un pied à terre. Mes affaires m'imposent de passer du temps dans le pays et je ne suis pas un grand amateur des chambres d'hôtel, mis à part, peut être, pour tirer votre femme, mais c'est tout. Et si j'ai pris ma retraite de la vie politique, c'est bien pour me consacrer à d'autres activités. Je possède quelques entreprises qui ont, encore, besoin de moi. Et j'aimerais relancer quelques vieux projets, trop souvent remis aux calandres skotinecques et qui me tiennent à coeur.

Stéphane de Malherbe : Comptez-vous peser sur la vie politique mézène ou bien souhaitez-vous rester en retrait ?

Arthur Duvalon : Non, la politique ne m'intéresse plus. Évidemment, le monde des affaires est très lié à la politique et j'aurai toujours à rencontrer les grands hommes politiques de ce monde. Mais c'est une page de ma vie qui s'est tournée il y a quelques semaines. Je suis désormais passé à autre chose. Je garde, cependant, un oeil sur la politique pryanne mais je dois avouer que je ne bite pas un kopek à la politique mézène. Vous y comprenez quelque chose vous?

Stéphane de Malherbe (surpris par la question, décide d'enchainer rapidement) : Justement, vous qui gardez un oeil sur la politique pryanne, il y a un sujet que je souhaiterais évoquer. Actuellement, on parle beaucoup de ce projet du Président Renlow, qui en a fait la mesure-phare de son mandat : l'interdiction de l'alcool. Vous, Monsieur Duvalon, en tant que Pryan, que pensez-vous de ce projet ?

Arthur Duvalon (il se redresse sur son fauteuil en plastique, on sent que le sujet l'interpelle) : Je m'interroge... Oh oui, je m'interroge. Quels intérêts peut bien servir un tel projet de loi ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas de réponse.

Si vous voulez, l'alcool à Prya, c'est comme la pollution au Krassland. C'est vital, et pour tout le monde. Je ne vais pas vous rappeler la tradition historique de la production et de la consommation d'alcool à Prya, ce serait trop long. A Prya, la consommation d'alcool fait partie de la culture du pays. Elle joue également un grand rôle sanitaire auprès des citoyens pryans. Consommation d'anti-dépresseurs nulle, explosion de l'utilisation des transports en commun le soir, sourire éternel sur le visage des gens, la picole a permis de modeler une nation saine de corps et d'esprit. L'industrie de l'alcool est donc très importante. Elle emploie des milliers de pryans. La distillerie Vodkoko, par exemple, est l'une des plus importante du Micromonde.

Si ce projet de loi passe, Renlow mettra plusieurs milliers d'employés au chômage. Les bars pryans dont la réputation n'est plus à faire risque aussi de payer la facture. Le Flip's, la Pyramide, autant d'institutions qui ont vu défiler tous les grands de ce Micromonde, risquent de mettre la clé sous la porte. Et vous n'imaginez pas le nombre de contrats se chiffrant en millions de palmyrs qui ont été signés sur un coin de lavabo dans les chiottes de la Pyramide entre deux dégueuleries. Que dira Renlow aux Pryans quand ils seront tous au chômage? Et que dira-t-il aux touristes qui s'en viennent chercher le soleil et la fête dans notre beau pays mais qui n'auront que de l'eau et du citron à picoler toute la journée ? L'industrie du tourisme en prendra un coup et il ne faudra pas s'étonner si les étrangers se déroutent pour passer leurs vacances à Mézénas par exemple.

Et que dira-t-on aux producteurs de vins de Siango ? Que dira-t-on à Hank Ulay, le patron du célèbre clos des Palmiers ? Que fera-t-il de sa production ? Devra-t-il mettre la clé sous la porte comme les autres ? Voilà des questions auxquelles Renlow ne répond pas.

Mais alors, je m'interroge. Puisque cette loi va foutre des dizaines de milliers de pryans au chômage et va affaiblir de moitié, et je n'exagère pas, notre balance commerciale, quel intérêt plus grand pourrait justifier autant de dégats ? Ça non plus, Renlow n'en parle pas. Pense-t-il que les Pryans sont tous trop cons pour comprendre ? Personnellement, je pense que Renlow mène une guerre idéologique. Or Prya a, de tout temps, été une nation pacifiste de grande tolérance. La politique du président Renlow, dangereuse, intolérante, liberticide, extrémiste, me dégoutte. Je ne reconnais pas mon pays d'origine. J'en appelle d'ailleurs à tous les amateurs de Bitesque, de Spéciale de Tétaou, de Vodkoko, de Château Cargo...Où que vous soyez à travers le Micromonde, faites savoir à cet endoffé de Renlow que vous n'acceptez pas la disparition de ces icônes de la picole! Ce problème n'est pas que pryan. C'est un problème alcoolique micromondial !

Plus personnellement, si ce projet de loi est voté, je délocaliserai mes entreprises à l'étranger. Renlow sera donc contraint de m'acheter ma production pour continuer à produire dans son pays. Mais il sera contraint de l'acheter cher, très cher même !

Stéphane de Malherbe : Dernière question, vous avez du succès auprès des femmes, êtes-vous marié ?

Arthur Duvalon : Le mariage est une notion bien trop singulière pour quelqu'un de généreux comme ma pomme. J'ai ma propre notion de la vie maritale. Et, par chance, cette notion est partagée.

Stéphane de Malherbe : Je vous remercie pour cet interview, Monsieur Duvalon. Et je vois que vous êtes déjà à l'apéritif, alors si je puis me permettre... à la vôtre !

C'est sur ces bonnes paroles que se termine cette émission. Je vous remercie de nous avoir suivis, chers téléspectateurs. Tout de suite, nos programmes continuent. (il s'adresse à Duvalon) C'est quoi que vous buvez, vous croyez que je peux prendre la même chose ? (il se tourne vers le serveur) Garçon, je peux avoir la même chose ? Et vous m'amenez des olives, s'il vous plait.

Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous et bienvenue pour cette édition spéciale. Dans quelques instants nous serons en direct du Palais Princier où sera annoncée la composition du prochain gouvernement des États Fédérés, vraisemblablement par Horatio Butler, Chambellan Royal et porte-parole du souverain mézène.

Jean Peyranne a été nommé Chancelier samedi en fin d'après-midi et s'est attelé depuis à la formation de son gouvernement. On sait déjà que ce gouvernement comportera selon toute évidence des ministres issus du PGO, des écologistes et des travaillistes mais aussi, et ce sera une première, des ministres luninistes.

Ce matin, Yves Lefesbure, le leader nationaliste, a déclaré chez nos confrères de Clic FM que l'entrée de ministres luninistes au gouvernement allait mettre en péril la stabilité de notre pays et son économie puis a ironisé sur l'idéologie luniniste en déclarant (je cite) : "Les luninistes souhaitent s'installer sur la Lune pour y créer une société idéale. Eh bien, qu'ils y aillent et qu'ils prennent avec eux les Pryans et les Piréens, on ne s'en portera pas plus mal !"

Je me tourne vers mon écran de contrôle car je crois que l'annonce ne va pas tarder... voilà, c'est confirmé, Horatio Butler sort à l'instant du Palais Princier, il s'approche du micro, je vous propose que nous l'écoutions.






Horatio Butler : Conformément à l'article 22 de notre constitution, sur proposition de Monsieur Jean Peyranne, Sa Majesté Sacrée Shaddam IV nomme les personnes suivantes.

Ministre des Affaires Étrangères, Madame Geneviève Herbert (PGO)
Ministre de la Défense, Monsieur Bernard Morin (PGO)
Ministre de l'Économie et des Finances, Monsieur Olivier Saporeau (PGO)
Ministre de l'Intérieur, Monsieur Armand Laudiard (PT)
Ministre de l'Environnement, Madame Lenà Seborovà (AELV)

Secrétaire d'État chargée de l'Emploi, Madame Ghislaine Rancelle (MLR)
Secrétaire d'État chargée des Sports, Madame Saskia Seborova (PT)

Je vous remercie.


Stéphane de Malherbe : Voilà, vous avez donc découvert en même temps que nous la composition du gouvernement. Je me tourne vers Jean-Michel Aphasie. Jean-Michel, que pouvons-nous dire sur ce gouvernement ?





Jean-Michel Aphasie : Eh bien, Stéphane, je dirais que c'est un gouvernement de bric et de broc, on y trouve de tout, à commencer bien sûr par le PGO, qui se taille la part du lion avec 3 ministères. On a également des travaillistes, une écologiste (à l'environnement, c'est original) mais il s'agit tout de même de Madame Lenà Seborovà, ça n'est pas rien. Enfin, il y a une luniniste, qui a été mise dans un Secrétariat d'État dont on ne sait pas trop à quoi il va servir.

Bien malin celui qui dira comment toutes ces personnes vont pouvoir s'entendre. Il faut cependant croiser les doigts pour que ça fonctionne et certains n'attendent qu'une chose, c'est que ce gouvernement échoue !

Stéphane de Malherbe : Merci pour ce premier commentaire à chaud, Jean-Michel. Chers téléspectateurs, nos programmes reprennent leur cours normal, nous retrouvons à présent notre émission Histoire, Histoires, aujourd'hui un documentaire réalisé par Luc Tesson, "Archimède Parmentier, révélations sur un jallaniste".

Jean Peyranne : Mes très chers compatriotes, je viens devant vous afin de vous présenter, au nom de tout le gouvernement des États Fédérés, les voeux les plus sincères pour la nouvelle année.

Au cours de l'année 2018 qui s'achève, notre pays a connu une crise très grave, une épidémie de flémingite qui a fait de très nombreuses victimes. Plusieurs milliers de personnes ont été emportées par cette terrible maladie, laissant des familles endeuillées. Nous avons tous été touchés, nous avons tous perdu quelqu'un, un membre de notre famille ou un ami. Mais nous nous sommes relevés, plus forts et plus déterminés que jamais.

Dès le début de mon mandat, j'ai décidé une augmentation de 20% du salaire minimum. Cela m'a d'ailleurs été beaucoup reproché et je peux comprendre que certains n'ont pas apprécié cette augmentation. Mais je ne regrette pas cette décision, car ça m'a semblé être une décision de justice.

Vous le savez, depuis un mois que j'ai l'honneur d'être à la tête du gouvernement de notre pays, ce sont surtout les événements au Bangana qui ont capté toute mon attention. Je ne vais pas vous rappeler dans quelles circonstances tout le continent sud a vu sa stabilité menacée par la faute de notre voisin francovar, les médias en ont tous suffisamment parlé. En compagnie d'autres chefs d'État et de gouvernement, dont beaucoup sont nos alliés, nous avons longtemps débattu avec les Francovars et nous sommes finalement arrivés aux accords de Bombasha, qui permettront de ramener un climat de paix et de sérénité dans notre région.

Il reste encore deux mois à mon gouvernement, deux mois au cours desquels nous allons travailler pour vous tous et pour notre pays.

Je suis convaincu que l'année 2019 qui arrive apportera avec elle de nouveaux espoirs et un nouvel enthousiasme.

Mes chers compatriotes, à vous toutes et à vous tous, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2019 !

Vive Mézénas et vive le peuple mézène !

Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous et merci de nous rejoindre pour cette émission spéciale et en direct.

Comme vous le savez sans doute, Mézénas fait face depuis peu à une crise sans précédent. C'est tout le système économique mézène qui est ébranlé. Il y a quelques jours, beaucoup de nos compatriotes ont constaté que l'argent dont ils disposaient sur leur compte avait disparu, aussi bien leur salaire du mois que leurs économies. Nous reviendrons plus tard sur les causes possibles de ce phénomène mais pour l'instant, concentrons-nous sur les conséquences. Personne n'a été épargné, toutes les les villes mézènes ont été touchées, que ce soit Carthag, Argo Villa ou Léopoldville.

Avec nous, pour en parler, le Président du Conseil Économique et Social, Bernard Nicaud. Mais tout de suite, nous retrouvons Jean-Michel Aphasie, qui s'est rendu à la Bourse de Kaïtaïn. Jean-Michel, avant toute chose, l'argent qui disparait des comptes, cela aura sans aucun doute des conséquences, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?






Jean-Michel Aphasie : Eh bien, Stéphane, les premières conséquences sont bien évidemment pour les Mézènes, car sans argent il est difficile de faire des achats. Pour l'instant, la plupart des Mézènes vivent et même pour certains survivent grâce à leurs réserves mais dans quelques jours cela risque de s'aggraver. Et ici à la Bourse de Kaïtaïn, des signes d'inquiétude commencent à être visibles.

Stéphane de Malherbe : A tel point que les cotations sont interrompues depuis ce matin.

Jean-Michel Aphasie : Tout à fait, Stéphane, car les comptes bancaires des entreprises ont eux aussi été attaqués, en très peu de temps les entreprises ont vu s'envoler des centaines de milliers de mez, et cela a provoqué une baisse assez forte de leur cours, comme par exemple EDM ou la CHOM qui ont dévissé et ont perdu plus de 60% de leur valeur. La Bourse a donc interrompu les cotations ce matin pour une durée indéterminée car on a voulu éviter que des investisseurs peu scrupuleux profitent des cours assez bas pour lancer des OPA agressives.

Stéphane de Malherbe : Merci, Jean-Michel. Je me tourne vers Monsieur Bernard Nicaud, Président du CES. Monsieur Nicaud, pour commencer comment cela a-t-il pu se produire ?






Bernard Nicaud : Eh bien je dirais que cela a très bien pu venir de l'intérieur comme de l'extérieur. On peut envisager une attaque terroriste, une attaque menée depuis Mézénas...

Stéphane de Malherbe : Les Arésites, par exemple ?

Bernard Nicaud : C'est en effet une possibilité. Les membres de cette secte sont des scientifiques, pour la plupart, des ingénieurs ont donc tout à fait pu introduire un virus dans le logiciel bancaire mézène. Mais cela peut également venir de l'étranger.

Stéphane de Malherbe : Pensez-vous à un pays en particulier ?

Bernard Nicaud : Je ne veux pas trop m'avancer, mais on peut envisager une piste francovare. Nous avons toujours eu des rapports compliqués avec la Francovie, pour des raisons historiques et dernièrement, les tensions ont été très fortes, en particulier au sujet du Bangana.

Stéphane de Malherbe : Monsieur Lefesbure a évoqué récemment dans la presse une possible attaque de Prya. Que pensez-vous de l'hypothèse selon laquelle c'est Monsieur Duvalon qui serait à l'origine de tout cela ?

Bernard Nicaud : C'est de la paranoïa totale ! Bien qu'il soit d'une intelligence relativement vive, pour un Pryan, Monsieur Duvalon est incapable d'une telle chose ! Cela requiert des capacités intellectuelles qu'il n'a pas !

Stéphane de Malherbe : Mais vous parliez d'une piste francovare et il y a justement ce Prix de l'Économie qui a été remis de façon incompréhensible à Monsieur Duvalon par l'Académie francovare. Cela pourrait-il être une forme de récompense pour services rendus ?

Bernard Nicaud : Oui, il est vrai qu'on peut s'interroger pour ce Prix qui lui a été remis alors que, passez-moi l'expression, Monsieur Duvalon n'a rien fait de transcendant dans l'année écoulée. Je pense qu'il faut mettre cela sur le compte d'un égarement passager, peut-être un abus de stupéfiants. Mais bon, ce sont des Francovars, ils n'ont pas vraiment besoin de ça pour avoir un comportement incohérent.

Stéphane de Malherbe : Quels sont les risques pour notre économie, à plus ou moins long terme ?

Bernard Nicaud : Ce qui m'inquiète énormément, ce sont d'abord les stocks des entreprises. S'il n'y a plus d'argent en circulation, les stocks vont s'accumuler et ils risquent d'être perdus. Les entreprises pourraient être obligés de licencier, nous aurions ensuite une récession, le tableau risque d'être très noir si rien n'est fait rapidement.

Stéphane de Malherbe : Que préconisez-vous ?

Bernard Nicaud : D'abord une aide urgente en faveur des plus touchés, des plus fragiles. Ensuite, une injection massive de liquidités dans l'économie mézène. Cela permettrait de relancer la machine.

Stéphane de Malherbe : Merci pour ces explications, Monsieur Nicaud. Je rappelle que vous êtes Président du Conseil Économique et Social et on va vous faire un peu de publicité, vous sortez un ouvrage intitulé Le Portalysme, génie économique ou fumisterie ? Encore merci, Monsieur Nicaud.

Voilà ce qu'on pouvait dire sur ces événements, merci de nous avoir suivis chers téléspectateurs, tout de suite nos programmes continuent. Bonne journée à tous, sur RTM1, bien sûr !

Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous et merci de nous rejoindre pour cette émission spéciale et en direct.

Depuis 8 jours, Mézénas est bloqué par une grève générale, à l'appel des principaux syndicats de salariés. A la suite de la disparition étrange de tout l'argent présent sur les comptes bancaires, les grévistes reprochent au gouvernement à la fois son silence mais aussi son manque de réaction. Ce matin, des centaines de lycéens ont rejoint les grévistes et on craint une paralysie totale du pays.

Interrogé par une sénatrice MLR, le Chancelier Peyranne a décidé la mise en place d'un groupe d'experts chargé de trouver une solution à ce problème.

Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Tyrana Seborovska, la Présidente par intérim du PACON, a critiqué le manque de réactivité du gouvernement, "Pires que des fonctionnaires pryans grippés et sous anxiolytiques" (je cite). Étienne Debigny, le leader travailliste, a quant à lui exhorté le Chancelier à "accélérer le mouvement".

Aujourd'hui, invité exceptionnel de cette édition spéciale, je reçois Yves Lefesbure, Président du Renouveau Mézène.





Stéphane de Malherbe : Bonjour, Monsieur Lefesbure.

Yves Lefesbure : Bonjour.

Stéphane de Malherbe : Monsieur Lefesbure, tout d'abord première question, quel est votre sentiment sur la situation du pays ?

Yves Lefesbure : Écoutez, je pense que personne ne me contredira, la situation est dramatique et on ne peut que constater le manque flagrant de réactivité du gouvernement, comme l'a très justement remarqué Madame Seborovska !

Stéphane de Malherbe : Selon vous, comment cela a-t-il pu se produire ? Comment des centaines de milliers de mez ont-ils pu ainsi disparaitre, du jour au lendemain ?

Yves Lefesbure : Il ne fait aucun doute, selon moi, qu'il s'agit d'un acte malveillant provenant de l'étranger ! Nous avons eu le tort d'ouvrir nos frontières sans discernement et depuis, tout le monde rentre et sort de Mézénas, sans aucun contrôle ! Notre pays est un peu devenu comme le troquet du coin dans lequel se retrouveraient les pires vermines du micromonde ! Et des délinquants à la solde de l'étranger en ont profité pour s'en prendre à notre système bancaire !

Stéphane de Malherbe : Pensez-vous à un pays en particulier ?

Yves Lefesbure : Prya est un pays voisin et il ne faut pas oublier que nous avons chez nous une diaspora pryanne importante, dont certains ont pu être complices de ce méfait ! Et je pense également au Skotinos, qui a une mafia redoutable et qui...

Stéphane de Malherbe : Bien peu de personnes croient à l'existence de cette mafia, certains disent même qu'ils n'en ont jamais entendu parler !

Yves Lefesbure : Oui, et c'est bien la preuve de la perversité et de l'efficacité de cette organisation ! Méditez cela, Monsieur de Malherbe : ce n'est pas parce que vous n'êtes pas paranoïaque que personne ne vous suit dans la rue !

Stéphane de Malherbe : Selon vous, la grève et les manifestations vont-elles se poursuivre ?

Yves Lefesbure : Ça me semble hélas une possibilité ! Voyez-vous, je pense que notre pays souffre d'un mal qui va bien au-delà de cette mystérieuse attaque de notre système bancaire. Mézénas souffre d'un déficit démocratique...

Stéphane de Malherbe : Pourtant, l'Institut Kolozistanais pour la Démocratie nous place en 4è position sur les 21 micronations du micromonde !

Yves Lefesbure : Oui, alors pardonnez-moi, mais l'Institut Kolozistanais pour la Démocratie, c'est aussi crédible qu'un organisme krasslandais pour la lutte contre la pollution ! Nous souffrons d'un déficit démocratique, Monsieur de Malherbe, et les Mézènes le ressentent ! Par exemple, trouvez-vous normal que toutes les forces politiques de notre pays ne soient pas représentées au Sénat mézène ? Trouvez-vous normal qu'un parti qui n'a reçu que 17,39% des voix aient 6 élus, soit près du tiers des sénateurs ? Et d'ailleurs, trouvez-vous normal que notre assemblée législative ne soit composée que de 20 élus ?

Souvenez-vous qu'au début, le Sénat mézène comportait 35 sénateurs. Et puis, au nom d'une prétendue économie budgétaire, le nombre de sénateurs a été ramené à 25, puis à 20, tout cela pour que des partis politiques comme le Renouveau Mézène n'aient plus de représentants au Sénat, car c'est un parti qui ose dire la vérité aux Mézènes ! Quelle sera la prochaine étape, 10 sénateurs ? Doit-on avoir une assemblée législative qui comporte moins de membres qu'un conseil municipal francovar ?

Stéphane de Malherbe : Selon vous, que devrait faire le gouvernement ?

Yves Lefesbure : Pour moi, il devrait d'abord commencer par résoudre ce problème de la masse monétaire ! Le gouvernement a une liberté totale concernant la création de la masse monétaire alors qu'il agisse et qu'il agisse vite ! Mais cela ne suffira pas, selon moi nous devons tous, sérieusement, nous pencher sur les institutions mézènes car de nombreuses choses sont à revoir ! Notre pays est à un moment charnière de son histoire ! Soit nous sombrons dans le chaos et le désordre, soit nous redressons la tête et nous reprenons notre destin en main !

Stéphane de Malherbe : Très bien, je vous remercie Monsieur Lefesbure. Chers téléspectateurs, merci de nous avoir suivis, nous reprenons le cours normal de nos émissions.

Shaddam IV :

Peuple de Mézénas, mes très chers et loyaux sujets.

Comme vous le savez, depuis la semaine dernière de nombreuses réunions se sont tenues un peu partout dans le pays. L'objectif de ces réunions était de comprendre vos attentes, vos espoirs mais aussi vos inquiétudes. J'ai personnellement voulu que ces réunions aient lieu car je voulais écouter ce que vous aviez à dire.

Depuis peu, des compte-rendus de ces réunions m'ont été apportés. Il apparait que pour un grand nombre d'entre vous, les institutions mézènes ne sont plus adaptées, elles peuvent et elles doivent être améliorées. Vous avez exprimé le sentiment de ne plus être réellement représentés par vos dirigeants, au Sénat et au gouvernement. Vous avez fait part de vos doutes, concernant un déficit de démocratie dont souffrirait notre pays.

J'ai entendu ces choses, j'ai compris vos inquiétudes et aujourd'hui, je souhaite y apporter une réponse.

Dans les prochains jours, vous allez pouvoir élire une assemblée constituante qui sera chargée de réviser notre Constitution et d'améliorer nos institutions afin qu'elles soient plus démocratiques et plus justes. Cette assemblée constituante, composée de 65 membres, devra s'appuyer sur une synthèse des nombreuses réunions publiques qui ont eu lieu ces derniers jours. L'élection sera à un seul tour et à la proportionnelle intégrale.

La législature en cours devait normalement se terminer le 24 février, j'ai décidé de la prolonger d'un mois. Le Chancelier Sillard-Guérin et son gouvernement devront gérer les affaires courantes du pays jusqu'au mois prochain.

Peuple de Mézénas, je vous ai entendu et je vous donne à nouveau la parole. Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie et qu'après ces épreuves, notre pays ressortira plus fort que jamais !

Dans l'ordre, la sécurité et la stabilité. Vive Mézénas et vive les États Fédérés !

     



VOIX OFF : Mesdames et messieurs, veuillez accueillir vos hôtes pour cette soirée, Nadià Seborovà et celui qui fut notre tout premier représentant au Microvision, Willem Debuchy !


Willem Debuchy : Bonsoir Cardoville et bonsoir Mézénas !

Nadià Seborovà : Bonsoir à tous !

Willem Debuchy : Nadià, merci d'avoir commencé cette soirée exceptionnelle en nous interprétant ton dernier titre !

Nadià Seborovà : Merci, Willem, j'ai pensé que c'était la chanson idéale pour ça, tu n'es pas d'accord ?

Willem Debuchy : Tout à fait. C'est donc ici, dans ce magnifique stade Féodor Atrèdes qui a été aménagé pour l'occasion que va avoir lieu le premier Festival de la Chanson de Cardoville !

Nadià Seborovà : Un festival au cours duquel seront remis trois prix. Tout d'abord le Prix du Jury, puis le Prix du Public et enfin, le Grand Prix du Festival de Cardoville !

Willem Debuchy : Un Grand Prix très convoité car l'artiste qui le remportera aura selon le règlement le droit de préemption pour représenter notre pays au Microvision.

Nadià Seborovà : En effet, tu fais bien de le souligner, Willem. Mais explique-nous comment ces prix seront donnés.

Willem Debuchy : Eh bien, des votes seront tout d'abord donnés sous forme de points, par des jurys de professionnels du monde artistique, auteurs, compositeurs et producteurs, répartis dans les 10 régions de notre pays. Ces points compteront pour moitié dans la note finale, car l'autre moitié, ce seront vos votes, chers téléspectateurs, il vous suffira d'envoyer un sms au numéro que nous vous annoncerons mais seulement lorsque les huit chansons auront été interprétées.

Nadià Seborovà : Oui, ne pensons pas à cela pour l'instant, nous sommes là pour écouter des chansons et pour faire la fête !

Willem Debuchy : Alors commençons sans plus attendre et découvrons tout de suite le premier titre !

Willem Debuchy : Nous avons écouté quatre chansons sur les huit qui participent au festival cette année, il en reste donc quatre. Dis-moi, Nadià, j'espère que tu passes une bonne soirée !

Nadià Seborovà : Oui, Willem, rassure-toi je passe une excellente soirée, mais c'est facile quand la musique est aussi bonne que ça ! J'avoue que pour l'instant j'ai bien du mal à choisir ma chanson préférée, car si ça ne dépendait que de moi, tous les artistes que nous avons entendus partiraient à Fergañ pour nous représenter !

Willem Debuchy : Tu me permets de faire un magnifique enchainement, Nadià, car figure-toi que je connais quatre charmantes jeunes femmes qui sont déjà allées à Fergañ, mais ça n'était pas pour nous représenter, c'était pour le tournage de leur clip !

Nadià Seborovà : Ah oui, je vois de qui tu parles, je les adore !

Willem Debuchy : Elles font partie des favorites de cette première édition du festival. Leur dernier album a fait un carton puisqu'il s'est vendu à plus de 5,000 exemplaires. Les membres de ce groupe ont la particularité d'être originaires de quatre micronations différentes, il y a de gauche à droite Farnaa la Lédonienne, Sashà la Mézène, Cristina la Skotinecque et Sophia la Francovare. Sashà est l'interprète principale et elle écrit les paroles, Farnaa compose la musique. Et toutes les quatre elles forment le groupe Katzenjammer !

Willem Debuchy : Et nous sommes de retour, ici à Cardoville dans une ambiance de folie avec un public extraordinaire !

Nadià Seborovà : Tout à fait, Willem et je crois que nous pouvons applaudir les spectateurs !

Willem Debuchy : Il vous reste encore quelques secondes pour voter, les lignes vont bientôt être closes, attention ! Vous allez tous compter avec nous !








Ensemble : 5, 4, 3, 2, 1, 0 ! Mézénas, le vote est terminé !

Willem Debuchy : C'est terminé, en effet, et dans très peu de temps, nous saurons quel artiste remporte le Grand Prix du Festival de Cardoville, ainsi que les deux autres prix, celui du Jury et du Public.

Nadià Seborovà : Je ne sais pas pour toi, Willem, mais moi je suis impatiente de connaitre les résultats !

Willem Debuchy : Nous aurons ces résultats dans pas longtemps, je te le promets ! Mais avant ça, c'est encore à toi de chanter !

Nadià Seborovà : Mais comment veux-tu que je chante après les huit prestations formidables que nous avons eues ce soir ? Bon, si tu insistes !

Willem Debuchy : Mesdames et messieurs, Nadià Seborovà !

Willem Debuchy : Ça y est, nous y sommes, le moment est enfin arrivé !

Nadià Seborovà : Je suis tendue de chez tendue, tu peux pas imaginer !

Willem Debuchy : Tout de suite, je me tourne vers le Président du Festival, mesdames et messieurs, des applaudissements pour Monsieur Luc Tesson !




Luc Tesson : Bonsoir Willem, bonsoir Nadià et bonsoir à tous nos spectateurs ! Je souhaiterais tout d'abord vous adresser toutes mes félicitations pour avoir animé ce show de façon très professionnelle ! Cette première édition du Festival de Cardoville est un véritable succès et c'est en grande partie grâce à vous ! Mais n'oublions pas les artistes qui nous ont offert un très beau spectacle !

Willem Debuchy : Merci Monsieur Tesson, ces compliments nous vont droit au coeur. À présent, pouvez-vous confirmer que vous avez bien reçu tous les votes et qu'ils sont valides ?

Luc Tessson : Tout à fait Willem, nous avons bien reçu les votes de tout le monde, jurys et public, ces votes sont valides, nous avons donc un vainqueur et il est indiscutable ! Vous pouvez donc commencer à appeler les différents jurys.

Willem Debuchy : Très bien, merci Monsieur Tesson. Tout de suite, nous prenons la direction de Poritrin-sur-Aze où nous attend Claire Girault. Bonsoir, Claire !




Claire Girault : Bonsoir Willem, bonsoir Nadià, je vous donne tout de suite les votes du jury de Poritrin.

RUZSÀ MÀDY, 1 point. BEÀ PALYÀ, 2 points. SUZANE, 4 points. 24 HEURES, 5 points. Et nos 7 points vont à...

Spoiler:

Willem Debuchy : Merci, Claire, bonne soirée ! À présent, direction la capitale, direction Kaïtaïn et c'est Cécile Forestier qui nous accueille, bonsoir Cécile !




Cécile Forestier : Bonsoir à tous, merci pour ce show extraordinaire, c'est une grande réussite ! Voici donc les résultat du jury de Kaïtaïn.

AWS, 1 point. SUZANE, 2 points. RUZSÀ MÀDY, 4 points. SZILVIÀ, 5 points. Et nos 7 points sont pour...

Spoiler:

Willem Debuchy : Merci, Cécile et une très bonne soirée à vous aussi, dans la capitale !

Nadià Seborovà : Et tout de suite, nous retrouvons Carole Delmatte pour nous donner les votes du jury de Troadie ! Bonsoir, Carole !




Carole Delmatte : Bonsoir Nadià, bonsoir Willem et bonsoir à tous nos spectateurs à Cardoville, je vous envoie des bisous de Haga Villa !

Nadià Seborovà : Pouvons-nous avoir vos votes, s'il vous plait ?

Carole Delmatte : Tout de suite, je vous donne ça tout de suite !

ZOË, 1 point. AWS, 2 points. BEÀ PALYÀ, 4 points. 24 HEURES, 5 points. Et nos 7 points, avec tout notre amour, vont à...

Spoiler:

Nadià Seborovà : Merci Carole et merci pour tous vos bisous, nous vous embrassons aussi.

Willem Debuchy : Ils sont sympas, à Haga Villa ! Jetons un oeil au classement, nous pouvons constater que deux artistes sont en tête avec le même nombre de points et nous avons aussi deux autres artistes dans ce cas, plus bas dans le classement. Il est bon de préciser qu'en cas d'égalité, l'avantage va à l'artiste qui a reçu le plus souvent 7 points, puis en cas de nouvelle égalité, l'artiste qui a reçu le plus souvent 5 points, puis 4 points, etc et enfin, s'il y a égalité parfaite, alors c'est l'ordre de passage qui nous permet de les départager, celui qui est passé avant ayant l'avantage sur l'autre.

Nadià Seborovà : À présent, nous n'allons pas très loin d'ici puisque nous rejoignons Cardoville où nous attend Charles Manikian. Bonsoir Charles !




Charles Manikian : Bonsoir Nadià, bonsoir Willem et bonsoir à tous ! Ce fut une soirée extraordinaire, nous avons écouté de très bons artistes et des chansons formidables ! Mais sans plus attendre, voici les résultats du jury cardolanais.

SZILVIÀ, 1 point. AWS, 2 points. SUZANE, 4 points. BEÀ PALYÀ, 5 points. Et enfin, nos 7 points vont à...

Spoiler:

Nadià Seborovà : Merci, Charles, au revoir !

Willem Debuchy : À présent, nous partons pour le pays du bois-brouillard, Écazzia, la région aux 1000 forêts et c'est Damien Aubert qui nous accueille !




Damien Aubert : Bonsoir Willem, bonsoir Nadià ! 1000 forêts, c'est un tout petit peu exagéré, nous en avons environ 990, mais pas plus !

Willem Debuchy : Ah oui, en effet ! Damien, pouvons-nous avoir le vote du jury écazi ?

Damien Aubert : Tout de suite, Willem, voici le vote du jury écazi !

BEÀ PALYÀ, 1 point. SZILVIÀ, 2 points. KATZENJAMMER, 4 points. SUZANE, 5 points. Et Écazzia est heureuse de donner ses 7 points à...

Spoiler:

Willem Debuchy : Merci Damien, au revoir ! Une séance de votes très excitante et pleine de suspens, Nadià, tu ne trouves pas ?

Nadià Seborovà : Oui, Willem, je t'avoue que j'étais tendue avant que les votes ne commencent et là, je suis encore plus tendue !

Willem Debuchy : Mais ça n'est pas fini, car il nous reste encore cinq jurys à contacter et ensuite, nous aurons les votes du public ! Mais tout ça, ce sera après la pub !

Nadià Seborovà : Alors envoyez la pub ! On revient très vite !

24 HEURES : 17
SZILVIÀ : 15
SUZANE : 15
RUZSÀ MÀDY : 12
BEÀ PALYÀ : 12
KATZENJAMMER : 11
ZOË : 8
AWS : 5

Willem Debuchy : Nous sommes de retour, pour ceux qui nous rejoignent, nous sommes en direct de Cardoville pour suivre ce premier Festival de la Chanson ! Nous avons déjà eu les votes de cinq jurys sur dix.

Jetons un oeil au tableau pour voir les scores. C'est le groupe 24 heures qui est en tête avec 17 points, suivi de Szilvià et de Suzane, à 15 points toutes les deux.

Nadià Seborovà : Un classement vraiment très serré et tout peut encore changer d'ici la fin de la soirée, car n'oublions pas qu'après les votes du jury, nous aurons ceux du public, qui peuvent tout chambouler. Tout de suite nous prenons la direction de Baronnia, dans le Dorbasse, où nous attend Franz Koblarte ! Bonsoir, Franz !




Franz Koblarte : Bonsoir Nadià, bonsoir Willem, je trouve que pour des Cardolanais, vous ne vous débrouillez pas trop mal ! Mais trêve de mondanités, passons au vote du jury dorbassien !

RUZSÀ MÀDY, 1 point. SUZANE, 2 points. SZILVIÀ, 4 points. KATZENJAMMER, 5 points. Et nous donnons nos 7 points à...

Spoiler:

Willem Debuchy : Très bien, bonsoir à vous aussi, Franz ! Et nous partons maintenant pour Jonction, la ville de nos Navigateurs, et c'est Étienne Chopard qui va nous donner les votes du jury, bonsoir Étienne !




Étienne Chopard : Bonsoir à vous deux et bonsoir à tout le public de Cardoville ! Vous nous avez fait rêver, ce soir, surtout vous, Nadià !

Nadià Seborovà : Vous me flattez, Étienne ! Pouvons-nous avoir vos votes, s'il vous plait ?

Étienne Chopard : Tout à fait, Nadià. Voici donc les votes du jury de Jonction.

KATZENJAMMER, 1 point. SZILVIÀ, 2 points. 24 HEURES, 4 points. SUZANE, 5 points. Et le jury de Jonction a choisi de donner la note maximale à...

Spoiler:

Willem Debuchy : À présent nous allons au Kitchassa, à Carthag et c'est Bernard Mongin qui nous rejoint, bonsoir Bernard !




Bernard Mongin : Bonsoir, que dire sur ce Festival qui n'a pas encore été dit ? Vous nous offrez un spectacle et un show extraordinaires, merci à vous !

Nadià Seborovà : Merci, Bernard !

Willem Debuchy : À présent, nous avons besoin de connaitre vos votes, nous vous écoutons !

Bernard Mongin : Je vous donne ça tout de suite.

RUZSÀ MÀDY, 1 point. SZILVIÀ, 2 points. AWS, 4 points. BEÀ PALYÀ, 5 points. Et c'est avec le plus grand plaisir que nous donnons nos 7 points à...

Spoiler:

Willem Debuchy : Merci Bernard, bonne soirée à vous. Nous approchons de la fin des votes du jury, il nous reste à connaitre les votes des Marches de Han et de Saguenay. Une chanson semble s'imposer, mais les prochains votes vont-ils perturber cela ? Sans plus attendre, rendons-nous à Vernii où nous attend Lucille Dargeon. Bonsoir Lucille, pouvez-vous nous donner les votes du jury de Vernii ?




Lucille Dargeon : Bonsoir Willem, bonsoir Nadià, bonsoir à tous ! Voici les votes du jury de Vernii.

KATZENJAMMER, 1 point. 24 HEURES, 2 points. RUZSÀ MÀDY, 4 points. ZOË, 5 points. Et le jury vernien accorde les 7 points à...

Spoiler:

Nadià Seborovà : Merci, Lucille, au revoir ! Le suspens est insoutenable, alors que nous allons appeler notre dernier jury, à Banzartville. Françoise Milan, c'est peut-être vous qui détenez les clés de ce Prix du Jury, bonsoir Françoise, nous entendez-vous ?



Françoise Milan : Oui, bonsoir Nadià, bonsoir Willem, je vous entends parfaitement ! Merci pour cette soirée formidable, vous nous avez épatés ! Voici donc les votes du jury banzartvillois.

SZILVIÀ, 1 point. 24 HEURES, 2 points (quelques murmures dans le public). KATZENJAMMER, 4 points. RUZSÀ MÀDY, 5 points. Et nos 7 points vont à la chanson de...

Spoiler:

Willem Debuchy : Merci, Françoise, bonne soirée à vous aussi ! Nous venons de franchir une première étape, nous connaissons le nom du premier vainqueur du Prix du Jury du Festival de Cardolane, mais la soirée n'est pas terminée ! Il nous reste à connaitre qui les spectateurs ont classé en tête de leur vote, qui remportera donc le Prix du Public et surtout, qui remportera le Grand Prix du Festival de Cardolane !

On se retrouve après la pub ! Ne zappez pas, on revient très vite !

24 HEURES : 32
AWS : 30
SUZANE : 29
SZILVIÀ : 24
RUZSÀ MÀDY : 23
KATZENJAMMER : 22
BEÀ PALYÀ : 17
ZOË : 13

Nadià Seborovà : Nous sommes de retour et vous êtes sans doute tous impatients de connaitre le résultat des votes du public. Ces votes vont d'une part déterminer quel artiste va recevoir le Prix du Public, mais nous allons additionner ces votes à ceux des jurys, ce qui nous permettra de connaitre l'artiste qui remportera le tout premier Grand Prix du Festival de Cardolane !

Willem Debuchy : Oui, Nadià, et il est important de rappeler à ce moment de la compétition que l'artiste qui recevra ce Grand Prix aura un droit de préemption pour être notre représentant au prochain Microvision, qui se déroulera en Ligue Éburnéenne Décanale, à Fergañ, au mois de mars.

Nadià Seborovà : Les points que nous allons vous annoncer sont le total des votes du public reçus par chacune des chansons, en commençant par l'artiste ayant reçu le moins de points.


Willem Debuchy : Et nous commençons tout de suite. L'artiste ayant reçu le moins de points, avec un total de 13 points, est...

Spoiler:

Willem Debuchy : L'artiste ayant reçu un total de 16 points est...

Spoiler:

Nadià Seborovà : Au tour maintenant de l'artiste ayant reçu le 6è plus grand nombre de points, avec un total de 20 points, et cet artiste est...

Spoiler:

Willem Debuchy : À présent, nous passons à l'artiste ayant reçu le 5è plus grand nombre de points, avec un total de 25 points et c'est...

Spoiler:

Nadià Seborovà : Avec 26 points, l'artiste ayant reçu le 4è plus grand nombre de points est...

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Willem Debuchy : Pour la suite, ça se complique, car nous avons deux artistes à égalité de points, ayant reçu chacun 28 points. Et ces artistes sont...

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Nadià Seborovà : Et vous l'avez donc déjà compris, l'artiste que vous avez placé en tête des chansons de ce Festival, avec un total de 34 points est...

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