Radio-Télévision Mézénas 1 (RTM1)

ÉDITION SPÉCIALE - MICHEL POLUCHI, DIT POLUCHE, L'HUMORISTE DONT MÉZÉNAS DEMANDAIT L'EXTRADITION, MEURT DANS UN TERRIBLE ACCIDENT DE LA ROUTE - "TOUTES LES POSSIBILITÉS SONT ENVISAGÉES" (POLICE FRANCOVARE) - POLUCHE AVAIT CRÉÉ LA POLÉMIQUE EN OFFENSANT PUBLIQUEMENT LE PRINCE-PADISHAH PAUL PATHYNE LORS DES JMO DE MICROPOLIA - LA CHANCELIÈRE DE PALANDIER AVAIT ADRESSÉ UN ULTIMATUM LE 22 OCTOBRE, DONNANT AU GOUVERNEMENT FRANCOVAR 72 HEURES POUR EXTRADER POLUCHE - "CRUELLE IRONIE : MICHEL POLUCHI SERAIT ENCORE VIVANT SI LA FRANCOVIE AVAIT ACCEPTÉ DE L'EXTRADER QUAND NOUS LE LUI AVONS DEMANDÉ" (CHANCELLERIE) - "CETTE MORT DRAMATIQUE ARRANGE BIEN LES AFFAIRES DU GOUVERNEMENT FRANCOVAR. MICHEL POLUCHI TROUVE LA MORT DANS UN ACCIDENT QUELQUES HEURES AVANT L'EXPIRATION DE L'ULTIMATUM ? QUI OSE CROIRE A UNE COÏNCIDENCE ?" (TYRANA SEBOROVSKA) - ATTENTION, ATTENTION, LE PETIT ARCHIBALD PARMENTIER ATTEND SA MAMAN A L'ACCUEIL - LE PROPRIÉTAIRE DE L'OMICRON GARÉE DEVANT L'ENTRÉE DES STUDIOS EST PRIÉ DE LA DÉPLACER - PIRÉE REMPORTE LA 2È ÉDITION DU MICROVISION, MÉZÉNAS TERMINE A LA 6È PLACE, LA FRANCOVIE DERNIÈRE, BIEN FAIT POUR EUX - ÉDITION SPÉCIALE - MICHEL POLUCHI, DIT POLUCHE, L'HUMORISTE DONT MÉZÉNAS DEMANDAIT L'EXTRADITION, MEURT DANS UN TERRIBLE ACCIDENT DE LA ROUTE - "TOUTES LES POSSIBILITÉS SONT ENVISAGÉES" (POLICE FRANCOVARE) - POLUCHE AVAIT CRÉÉ LA POLÉMIQUE EN OFFENSANT PUBLIQUEMENT LE PRINCE-PADISHAH PAUL PATHYNE LORS DES JMO DE MICROPOLIA - LA CHANCELIÈRE DE PALANDIER AVAIT ADRESSÉ UN ULTIMATUM LE 22 OCTOBRE, DONNANT AU GOUVERNEMENT FRANCOVAR 72 HEURES POUR EXTRADER POLUCHE - "CRUELLE IRONIE : MICHEL POLUCHI SERAIT ENCORE VIVANT SI LA FRANCOVIE AVAIT ACCEPTÉ DE L'EXTRADER QUAND NOUS LE LUI AVONS DEMANDÉ" (CHANCELLERIE) - "CETTE MORT DRAMATIQUE ARRANGE BIEN LES AFFAIRES DU GOUVERNEMENT FRANCOVAR. MICHEL POLUCHI TROUVE LA MORT DANS UN ACCIDENT QUELQUES HEURES AVANT L'EXPIRATION DE L'ULTIMATUM ? QUI OSE CROIRE A UNE COÏNCIDENCE ?" (TYRANA SEBOROVSKA) - ATTENTION, ATTENTION, LE PETIT ARCHIBALD PARMENTIER ATTEND SA MAMAN A L'ACCUEIL - LE PROPRIÉTAIRE DE L'OMICRON GARÉE DEVANT L'ENTRÉE DES STUDIOS EST PRIÉ DE LA DÉPLACER - PIRÉE REMPORTE LA 2È ÉDITION DU MICROVISION, MÉZÉNAS TERMINE A LA 6È PLACE, LA FRANCOVIE DERNIÈRE, BIEN FAIT POUR EUX - ÉDITION SPÉCIALE - MICHEL POLUCHI, DIT POLUCHE, L'HUMORISTE DONT MÉZÉNAS DEMANDAIT L'EXTRADITION, MEURT DANS UN TERRIBLE ACCIDENT DE LA ROUTE - "TOUTES LES POSSIBILITÉS SONT ENVISAGÉES" (POLICE FRANCOVARE) - POLUCHE AVAIT CRÉÉ LA POLÉMIQUE EN OFFENSANT PUBLIQUEMENT LE PRINCE-PADISHAH PAUL PATHYNE LORS DES JMO DE MICROPOLIA - LA CHANCELIÈRE DE PALANDIER AVAIT ADRESSÉ UN ULTIMATUM LE 22 OCTOBRE, DONNANT AU GOUVERNEMENT FRANCOVAR 72 HEURES POUR EXTRADER POLUCHE - "CRUELLE IRONIE : MICHEL POLUCHI SERAIT ENCORE VIVANT SI LA FRANCOVIE AVAIT ACCEPTÉ DE L'EXTRADER QUAND NOUS LE LUI AVONS DEMANDÉ" (CHANCELLERIE) - "CETTE MORT DRAMATIQUE ARRANGE BIEN LES AFFAIRES DU GOUVERNEMENT FRANCOVAR. MICHEL POLUCHI TROUVE LA MORT DANS UN ACCIDENT QUELQUES HEURES AVANT L'EXPIRATION DE L'ULTIMATUM ? QUI OSE CROIRE A UNE COÏNCIDENCE ?" (TYRANA SEBOROVSKA) - ATTENTION, ATTENTION, LE PETIT ARCHIBALD PARMENTIER ATTEND SA MAMAN A L'ACCUEIL - LE PROPRIÉTAIRE DE L'OMICRON GARÉE DEVANT L'ENTRÉE DES STUDIOS EST PRIÉ DE LA DÉPLACER - PIRÉE REMPORTE LA 2È ÉDITION DU MICROVISION, MÉZÉNAS TERMINE A LA 6È PLACE, LA FRANCOVIE DERNIÈRE, BIEN FAIT POUR EUX - ÉDITION SPÉCIALE - MICHEL POLUCHI, DIT POLUCHE, L'HUMORISTE DONT MÉZÉNAS DEMANDAIT L'EXTRADITION, MEURT DANS UN TERRIBLE ACCIDENT DE LA ROUTE - "TOUTES LES POSSIBILITÉS SONT ENVISAGÉES" (POLICE FRANCOVARE) - POLUCHE AVAIT CRÉÉ LA POLÉMIQUE EN OFFENSANT PUBLIQUEMENT LE PRINCE-PADISHAH PAUL PATHYNE LORS DES JMO DE MICROPOLIA - LA CHANCELIÈRE DE PALANDIER AVAIT ADRESSÉ UN ULTIMATUM LE 22 OCTOBRE, DONNANT AU GOUVERNEMENT FRANCOVAR 72 HEURES POUR EXTRADER POLUCHE - "CRUELLE IRONIE : MICHEL POLUCHI SERAIT ENCORE VIVANT SI LA FRANCOVIE AVAIT ACCEPTÉ DE L'EXTRADER QUAND NOUS LE LUI AVONS DEMANDÉ" (CHANCELLERIE) - "CETTE MORT DRAMATIQUE ARRANGE BIEN LES AFFAIRES DU GOUVERNEMENT FRANCOVAR. MICHEL POLUCHI TROUVE LA MORT DANS UN ACCIDENT QUELQUES HEURES AVANT L'EXPIRATION DE L'ULTIMATUM ? QUI OSE CROIRE A UNE COÏNCIDENCE ?" (TYRANA SEBOROVSKA) - ATTENTION, ATTENTION, LE PETIT ARCHIBALD PARMENTIER ATTEND SA MAMAN A L'ACCUEIL - LE PROPRIÉTAIRE DE L'OMICRON GARÉE DEVANT L'ENTRÉE DES STUDIOS EST PRIÉ DE LA DÉPLACER - PIRÉE REMPORTE LA 2È ÉDITION DU MICROVISION, MÉZÉNAS TERMINE A LA 6È PLACE, LA FRANCOVIE DERNIÈRE, BIEN FAIT POUR EUX


Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous, nous interrompons nos programmes pour une édition spéciale. Nous venons d'apprendre le décès de Michel Poluchi dans un accident de la circulation.

L'humoriste roulait en véhicule en compagnie de plusieurs amis lorsqu'un camion-poubelle se serait mis volontairement en travers de la route. Le véhicule de Michel Poluchi s'est fracassé contre le camion, ce dernier, transporté à l'hôpital, est décédé quelques instants plus tard.

Les réactions n'ont pas cessé d'affluer depuis l'annonce de cette mort. La Chancelière de Palandier a la première adressé un communiqué dans lequel elle présentait ses condoléances aux proches du défunt ainsi qu'à tous les Francovars. Elle a également souligné que si le gouvernement francovar avait accepté la demande d'extradition, Michel Poluchi serait encore vivant. Tyrana Seborovska a déclaré que cette mort arrangeait bien les affaires du gouvernement francovar et qu'elle ne pouvait croire à une coïncidence.

Pour en parler, je reçois Jean-Michel Aphasie. Bonjour, Jean-Michel, alors, selon vous, assassinat politique ou banal accident de la route ?

Jean-Michel Aphasie : Écoutez, c'est très difficile à dire et il faut rester prudent. La police francovare a dit qu'elle envisageait toutes les possibilités.

Cela arrive à un moment où les relations franco-mézènes étaient très tendues. Bon, je ne m'étendrai pas sur ces oiseaux de mauvais augure qui disaient que la Chancelière allait déclarer la guerre à la Francovie, c'était une crainte totalement absurde. Mais selon moi Marie-Hélène de Palandier allait simplement rompre toutes relations avec la Francovie, ce qui est déjà une sanction extrêmement lourde, quand on connait les liens particuliers que nous avons avec ce pays, on se souvient que Mézénas a contribué dans une très large mesure à la chute de William Tarque il y a quelques mois et en plus de cela, des contrats commerciaux sont sur le point d'être signés entre des entreprises mézènes et francovares.

Donc, l'assassinat politique ne peut être exclu, mais bien souvent, la réalité est beaucoup plus banale qu'on voudrait l'imaginer, et cela pourrait très bien être qu'un stupide accident de la route. En tout cas, ce qui est certain, c'est que ce tragique accident et la mort de Michel Poluchi sauvent la Francovie d'une situation qui paraissait inextricable.

Stéphane de Malherbe : Merci, Jean-Michel. Pour ceux qui nous rejoignent, je rappelle donc l'information importante de cette journée, Michel Poluchi est mort dans ce qui est vraisemblablement un accident de la circulation. Nous reviendrons bien entendu sur cette information dès que nous en saurons plus. Les programmes continuent, sur RTM1.

Lundi 30 octobre, à la veille du premier anniversaire de son couronnement, Sa Majesté Paul Pathyne, souverain des États Fédérés de Mézénas, sera l'invité exceptionnel de RTM1.

Un an après son accession au Trône du Lion d'Or, le souverain, dont la parole s'est faite rare depuis quelque temps, répondra aux questions de nos journalistes, Stéphane de Malherbe et Jean-Michel Aphasie.

Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel !

Le Prince-Padishah, en exclusivité sur RTM1, lundi 30 octobre !

Stéphane de Malherbe : Madame, Mademoiselle, Monsieur, bonjour.

Demain, les Mézènes célèbreront un événement, le 1er anniversaire du couronnement de leur souverain, le Prince-Padishah Paul Pathyne.

Il y a 48 heures de cela, Sa Majesté a accepté de répondre à une interview, que j'ai menée avec mon collègue Jean-Michel Aphasie. Nous avons posé de nombreuses questions au Chef de l'État, nous lui avons demandé de faire le bilan de l'année qui vient de s'écouler et nous lui avons aussi demandé s'il avait des projets d'avenir, pour le pays et pour tous les Mézènes. Ce fut une interview très enrichissante, nous avons appris beaucoup de choses, aucune question n'a été éludée.

Tout de suite, je vous propose de regarder cette interview.






Stéphane de Malherbe : Bonjour, Majesté, et merci de nous recevoir dans le Palais Princier, plus exactement dans votre bureau de travail.

Paul Pathyne : Bonjour Monsieur de Malherbe, Monsieur Aphasie.

Jean-Michel Aphasie : Bonjour, Majesté.

Stéphane de Malherbe : Majesté, il y a un an, vous montiez sur le Trône du Lion d'Or, devenant ainsi le premier Chef de l'État des États Fédérés de Mézénas. Cet événement s'est passé dans des conditions particulières, puisque rappelons-le, le pays sortait d'un conflit qui l'avait déchiré pendant près de 18 mois.

Demain, vous célèbrerez le 1er anniversaire de cet événement. En regardant les 12 mois qui viennent de s'écouler, quel bilan faites-vous ? D'abord, le bilan est-il selon vous satisfaisant ?

Paul Pathyne : Écoutez, je pense qu'il n'y a pas à se plaindre. Depuis un an, nous avons reconstruit notre appareil de production. Nous avons bien évidemment fait voter des lois, entre autres un code de l'économie et un code pénal. Nous nous sommes ouverts au micromonde, nous entretenons aujourd'hui des relations diplomatiques avec sept autres micronations. Nous avons rejoint de grandes organisations, comme la Ligue des États Modernes, par exemple et d'ailleurs, à ma demande une nouvelle agence de la LEM a été créée et elle se trouve à Kaïtaïn, l'Agence de Préservation de l'Environnement.

Nos institutions fonctionnent bien, l'économie se porte bien, nous commençons même à prendre des parts de marchés à l'étranger, modestement mais c'est un début. Je pense que le bilan est satisfaisant.

Jean-Michel Aphasie : En tout début d'année, vous avez voulu proposer aux Mézènes l'interdiction de l'idéologie merksiste-luniniste, par référendum, ce qui a été l'occasion d'un grand débat national sur le sujet. Le projet a été refusé par les Mézènes. Regrettez-vous de leur avoir posé la question ?

Paul Pathyne : Évidemment, non ! Il appartenait aux Mézènes de faire un choix. J'aurais préféré qu'ils acceptent cette interdiction, mais c'était à eux de décider, ils ont refusé, l'affaire est entendue !

Jean-Michel Aphasie : Marie-Hélène de Palandier dirige le 5è gouvernement de Mézénas. Comment jugez-vous le mandat de ses prédécesseurs et le sien ?

Paul Pathyne : Monsieur Minnaud a été le premier, il a comme on dit "essuyé les plâtres". Sa tâche  n'était pas facile, ou bien peut-être n'était-il pas à la hauteur, c'est ce qui explique qu'il a échoué. Madame Destier était une femme volontaire, déterminée, tout comme Madame de Falaise, toutes deux ont marqué le pays de leur empreinte. Monsieur Peyranne a été je crois le plus transparent de tous les Chanceliers mézènes, il a réussi l'exploit d'être plus impopulaire que Monsieur Minnaud, ce qui n'est pas rien ! Quant à Madame de Palandier, il me semble qu'elle fait du bon travail, nous verrons à la fin de son mandat si son passage à la Chancellerie a été une réussite.

Stéphane de Malherbe : Majesté, il y a peu, une petite brouille diplomatique a eu lieu entre la Francovie et Mézénas, par la faute d'un humoriste qui a fait une plaisanterie plus que douteuse sur votre personne. L'humoriste est hélas décédé dans les conditions que l'on sait. Au-delà de l'offense qui a été faite contre vous, quel regard portez-vous sur cette affaire ?

Paul Pathyne : Je tiens tout d'abord à féliciter le gouvernement de Madame de Palandier qui a été exemplaire dans cette affaire, surtout face aux refus répétés et incompréhensibles du gouvernement francovar d'extrader Monsieur Poluchi, aussi appelé Poluche, je crois. Les Mézènes demandaient justice et je pense qu'après que Mézénas a aidé les Francovars à se libérer du joug des Jallanistes, la Francovie aurait tout de même pu accéder à la requête du gouvernement.

Bien entendu, la mort de cet humoriste est un drame. Certains avancent l'idée que nous serions responsable de cet accident, que nous aurions assassiné Monsieur Poluchi pour lui faire payer son acte. Tout ceci est évidemment ridicule, Mézénas n'avait aucun intérêt à provoquer la mort de l'humoriste. Et comme l'a très justement remarqué Madame de Palandier, si les Francovars avaient accepté l'extradition, il serait encore vivant aujourd'hui.

Stéphane de Malherbe : Nous allons à présent évoquer un autre événement marquant de votre première année à la tête du pays, je veux parler de la lourde faute commise par Dominic Vernius, qui a transgressé ce que nous appelons le Grand Interdit, à savoir la création de l'intelligence artificielle. La sanction pour une telle faute, comme le prévoit la Grande Convention passée entre vous, les Grandes Maisons du Landsraad et la Guilde, est d'abord la déchéance et la perte du titre, le chef de la famille Vernius s'est vu déchu de son titre de Comte, et la peine capitale, pour son auteur et pour toute sa famille.

Paul Pathyne : Oui, j'avoue que cette affaire m'a beaucoup peiné. Dominic Vernius fut un valeureux soldat, lors du conflit qui a amené la chute de la République et l'instauration de la monarchie. Mais en dépit de ces exploits sur les champs de bataille, il a commis cette faute. Il faut rappeler aux téléspectateurs qui nous regardent à l'étranger que pour nous autres Mézènes, toute forme d'intelligence artificielle est une véritable abomination, c'est elle qui est à l'origine de ce terrible conflit qui a tué tant et tant de victimes innocentes et a déchiré notre pays pendant de longs mois, c'est pour cette raison que nous avons été si sévères avec la famille Vernius.

Stéphane de Malherbe : Parlons de tout autre chose. Depuis un an, les entreprises du bâtiment ont surtout oeuvré pour la reconstruction d'usines, de sièges sociaux et d'entrepôts. Ne craignez-vous pas qu'elles aient quelque peu négligé le logement ?

Paul Pathyne : Nos entreprises ont grandement souffert de la guerre, un effort était nécessaire à ce point de vue. Mais il est vrai que maintenant, c'est plus au niveau du logement que des efforts doivent être faits et je souhaite que les entreprises du BTP mettent l'accent sur cet aspect. Nous devons rebâtir des logements, à Kaïtaïn, mais aussi dans les fiefs-siridar. Pour financer tout cela, je pense que l'État et les fiefs-siridar devront être mis à contribution. Ce sera assurément le grand défi pour les premiers mois de l'année 2018.

Stéphane de Malherbe : Majesté, c'est la fin de cette interview. Encore une fois, nous vous remercions d'avoir accepté de répondre à nos questions.

Paul Pathyne : Ce fut une joie de vous répondre. Merci, Messieurs.

Jean-Michel Aphasie : Merci, Majesté.

Stéphane de Malherbe : Chers téléspectateurs, je vous remercie pour votre fidélité, nos programmes continuent sur RTM1.

FLASH SPÉCIAL

Stéphane de Malherbe : Bonjour à tous, nous interrompons nos programmes pour un flash spécial. L'information vient de nous parvenir à l'instant, le Comte Alban Richèse, souverain du Comté de Saguenay est mort la nuit dernière. C'est bien entendu une nouvelle qui a plongé tout Saguenay dans la tristesse, le Comte Alban était aimé de ses sujets et apprécié par toutes les personnes qui l'ont rencontré.

Tout de suite, nous retrouvons Jean-Michel Aphasie, qui est sur place et que nous avons joint par téléphone. Jean-Michel, en sait-on un peu plus sur les causes du décès du Comte ?




Jean-Michel Aphasie : Eh bien, Stéphane, le Comte a été retrouvé ce matin, dans son lit et selon les personnes de son entourage à qui j'ai posé la question, le Comte se serait éteint pendant son sommeil. A priori, ce serait une mort naturelle, le Comte n'avait aucun ennemi, il était aimé et apprécié de tous. Cependant, ces derniers temps il était diminué, on a même évoqué un possible début de dépression.

Stéphane de Malherbe : On se souvient que le Comte Alban avait été nommé pour administrer le fief-siridar du Kitchassa, mais il dû être rapidement remplacé en raison des nombreux incidents qui ont eu lieu dans les mines de savonite. Cela pourrait-il expliquer cette dépression ?

Jean-Michel Aphasie : C'est en effet une des raisons avancées par la famille, le Comte avait très mal vécu que la Maison Richèse soit relevée de ses fonctions, ça avait été une très grande fierté pour lui lorsqu'il avait reçu le Kitchassa en fief-siridar et il avait tenu à faire de son mieux. Hélas, tout ne s'était pas très bien passé et c'est finalement la Maison Van Dorrenn qui a été nommée en remplacement.

Stéphane de Malherbe : La succession du Comte Alban est-elle assurée ?

Jean-Michel Aphasie : Oui, ça ne fait d'ailleurs aucun doute étant donné que le Comte n'avait qu'un fils, Léopold Richèse, âge de 29 ans. Après une période de deuil d'environ 1 semaine, Léopold devrait logiquement succéder à son père à la tête de Saguenay et devenir Comte.

Stéphane de Malherbe : Merci, Jean-Michel. Pour ceux qui nous rejoignent, donc, je rappelle l'information de cette journée, le Comte Alban Richèse est mort la nuit dernière, vraisemblablement de mort naturelle. Son fils Léopold lui succèdera dans quelques jours. Nous retrouvons à présent la suite de nos programmes.

Vous êtes chanteur ou musicien et vous avez du talent ? RTM1 vous donne l'occasion de représenter Mézénas au Concours Microvision de la Chanson !

Envoyez-nous vos compositions originales, avant le 30 novembre, minuit.

Vous serez peut-être notre prochain représentant à Pirée !

BANDE-ANNONCE





Franck Bruner : Lundi prochain, sur RTM1, retrouvez l'émission qui fait trembler les politiques ! Un journal d'actualités, drôle, percutant, insolent et irrespectueux, en direct et en public !

Pour ce nouveau numéro, j'accueillerai sur mon plateau un invité exceptionnel... mais vous n'en saurez pas plus ! Sans déconner ? Ouais, sans déconner !

Donc, on se retrouve lundi prochain et n'oubliez pas : l'actualité, c'est vous qui la vivez, c'est nous qui en vivons !

Les caméras montrent le public venu assister à l'émission puis Franck Bruner arrive sur le plateau sous les applaudissements.





Franck Bruner : Bonjour à tous et bienvenue à ce numéro de Sans déconner. J'aimerais tout d'abord commencer par vous parler d'un fait qui s'est produit dans la République de Prya il y a quelques jours. Il se peut que vous en ayez entendu parler, je ne veux pas trop m'avancer mais c'est même fort probable que les médias ait évoqué cette information...

Rires dans le public.

J'étais à Prya, il y a donc moins d'une semaine... J'étais là-bas pour couvrir je ne sais plus quel événement, c'est vrai que d'ordinaire il ne se passe jamais grand chose à part de temps à autre un Président qui démissionne. Et donc, honnêtement, je ne pensais pas qu'une tellle chose pouvait arriver, tout le monde me disait que c'était impossible. Et pourtant, c'est arrivé.

Eh oui, j'ai profité que j'étais à Prya pour aller à la Pyramide, j'ai sorti 5000 P§, boum, comme ça ! Et je me suis offert la carte Global Pochtron ! Oui, je l'ai enfin !

Rires dans le public.

Non, bien sûr, ce n'est pas ça dont je parlais, vous l'aurez tous compris, regardez plutôt cet extrait du journal de RTM1.

Spoiler:

Franck Bruner : Lukas Twyman, élu Président de la République ? Mais, je veux dire, enfin merde, amis pryans, mais qu'est-ce qui vous a pris, sans déconner ? C'est quoi, cette blague ?

Et vous avez vu sa tronche ? En t-shirt, pas rasé, en plus photo noir et blanc... C'est bien simple, Prya a élu un taulard, un prisonnier en cavale !

Lukas Twyman a donc été investi Président de la République, le 21 novembre 2017.

Eh, les mecs, si vous m'écoutez dans le futur et que vous m'entendez, si Prya est dans une merde noire, si tout va mal pour vous en ce moment, notez cette date ! Le 21 novembre 2017, c'est à cette date que vous devez revenir !

« Oh, Doc, Doc, nous devons retourner dans le passé pour empêcher l'élection de Twyman ! »

« Pour la dernière fois, Marty, arrête de m'appeler Doc, je ne suis pas docteur, je suis juste un ex-candidat à la Présidentielle et j'ai toujours pas réussi à écouler ces 3500 t-shirts jaunes avec GOOSFRABAAAA écrit en gros  !!! »

Rires dans le public.

Donc, Lukas Twyman a été élu avec 50 %... attendez, j'ai les scores exacts quelque part (il fouille dans ses papiers)... Voilà, je l'ai ! Twyman, 50 %, Goosfraba, 46,88 %, bulletins blancs, 3,12 %.

Bulletins blancs, 3,12 %...

Parce qu'il faut vous dire qu'à Prya, ils comptent les bulletins blancs. Nous, à Mézénas, on ne compte pas les bulletins blancs, en fait, soit tu votes soit tu restes chez toi, mais personne ne met de bulletins blancs dans l'urne, donc on les compte pas... Enfin, si, je me trompe, Lefesbure compte les bulletins blancs, parce qu'avec lui, si vous êtes un tout petit peu moins blanc que blanc, vous ne devriez pas voter... Toi, t'es blanc, tu votes... toi aussi... toi ça va, t'es blanc... Non, toi tu votes pas !

Et puis, peu de temps après, Lukas Twyman a été officiellement investi. Il parait d'ailleurs que ça n'a même pas été diffusé à la télé. Et même, on se demande si Twyman a été réellement investi, ça se trouve, c'est juste une mauvaise blague de ses potes, ils lui ont fait croire qu'il était Président alors qu'il ne l'est pas, mais pour que ça fasse plus crédible, ils l'ont fait croire aussi au reste du micromonde ! Si c'est ça, alors laissez-moi vous dire, les mecs, vous avez réussi une putain de bonne blague !

Rires dans le public et applaudissements.

Mais trève de plaisanterie ! Pour savoir qui est Lukas Twyman, pour savoir ce qu'il veut et ce qu'il vaut, autant lui poser la question directement.

Mesdames et messieurs, le Président de la République de Prya, Lukas Twyman !


Twyman arrive sur le plateau, sous les applaudissements, quelques sifflets dans le studio...


Franck Bruner : Bonjour, Monsieur le Président. Ça doit vous faire quelque chose, qu'on vous appelle ainsi, non ?

Lukas Twyman : Forcément ! C'est un rêve de gosse : quand les autres voulaient être joueurs de tennis d'étable, je lisais des revues politiques. Donc, même si ça peut paraître prétentieux, je trouve que cela me va bien.

Franck Bruner : Pour commencer, j'ai entendu dire que vous aviez diné en tête à tête avec la Chancelière. Alors, comme ça, juste entre nous, elle est comment, Marie-Hélène de Palandier ? Je veux dire, son caractère, ce genre de chose ?

Lukas Twyman : C'est une dame tout à fait charmante et appréciable qui a une qualité que j'admire : le franc parlé. Si elle préfère Nug, par exemple, elle le dit ! Après, nous avons discutés de relations politiques, d'armée, de transports et d'échange de devise devant un exquis repas au lochon.

Franck Bruner : Pourriez-vous nous dire quelles sont les trois grandes mesures que vous allez prendre au cours de votre mandat ? Vous savez, ces mesures dont on se souvient, celles dont on dira plus tard : ça, c'est Twyman qui l'a mis en place !

Lukas Twyman : Je vois très bien de quoi vous parlez et, contrairement à d'autres, je peux les citer sans broncher : déjà, ma mesure dont l'on se rappellera le plus, c'est l'armée. Une institution un peu... tabou à Prya, mais c'est pace que certains ne se sont pas remis au goût du jour ! Vu le nombre de malheurs, en ce moment, dans l'Archipel, je pense qu'une force d'intervention et de défense serait très intelligent. Bien sûr, cette idée ne laisse personne indifférent : pendant que le "Parti Merksiste Luniniste Pryan" adhère et copie nos idées, le PCP et le RAP hurlent "Au secours ! Un anarchiste !". Mais est-ce cela leur définition ?

Pour ma deuxième grande mesure, ce sera la relance réelle de Fantispa/Tétaou grâce à des aides économiques et bénévoles : laisser une si belle île abandonnée, ce serait... comment dire, du gâchis ! Malheureusement et à mon plus grand désarroi, l'Assemblée ne pourra voter que dans 1 semaine, une éternité pour un île qui attend depuis des mois de l'aide. En plus, je connais la population là bas et je peux vous dire qu'elle est l'une des plus sympathiques que je connaisse !

Ma 3e grande mesure est plus vaste : tisser des liens solides dans tout le micromonde tout en faisant briller la nation par différents biais : le sport grâce à Renlow entre autre.

Franck Bruner : Une question que beaucoup de Pryans se sont posée pendant la campagne présidentielle, est-ce qu'on peut vous demander l'âge que vous avez ?

Lukas Twyman : Je vais être franc avec vous : j'ai eu 18 ans le 25 juin. C'est peut-être tôt diront certains, mais j'ai étudié très sérieusement.

Franck Bruner : Vous ne trouvez pas que c'est un peu jeune pour occuper une fonction comme la vôtre, pour avoir de telles responsabilités ?

Lukas Twyman : C'est peut-être tôt diront certains, mais j'ai étudié très sérieusement et je ne me voyais pas commencer ma carrière dans 40 ans. De plus, vous aurez remarqué qu'entre Mathias, moi et Nug, c'est ce dernier qui est le doyen, à près de 35 ans. Pour Mathias, il a le même âge que moi à peu près : la politique pryanne EST jeune et le restera. Vous parlez de responsabilités ? Ce n'est pas un question d'âge mais de maturité. Je me sentais prêt pour ce défi et la majorité des pryans l'ont ressentis et fait savoir.

Franck Bruner : On a beaucoup évoqué votre jeunesse mais aussi, votre manque d'expérience. Vous ne pensez pas que c'est un handicap ?

Lukas Twyman : Je peux comprendre ces chefs d'accusations, mais comme dit avant, j'ai la maturité pour cela. Par contre, c'est vrai que mes débuts sont moins flamboyants que ceux de personnes de 40-50 ans.

Franck Bruner : Vous estimez que vous avez une bonne connaissance de Prya, des micronations du continent sud et du micromonde ?

Lukas Twyman : Je ne connais pas chaque pays en détail, mais je pourrai facilement vous citer leur nom, leur emplacement et leur capitale. Le micromonde est vaste et regorge de secrets que même les plus aguerris ne découvrent pas : je pense pouvoir peaufiner mes connaissances mais je ne suis pas pour le moins du monde un ignare.

Franck Bruner : Eh bien on va le savoir tout de suite ! Séquence examen de fin de collège !

Des questions vont apparaître sur votre écran, à vous d'y répondre.

Masse monétaire de Prya ?

A. 7,4 millons de palmyrs
B. 1,9 million de palmyrs
C. 483 millions de palmyrs
D. 106,75 palmyrs

Lukas Twyman : La réponse B, assurément ! Vous qui êtes devant votre écran, procédez par élimination : l'ancien traité économique empêchait de dépasser les 2 millions, et jamais, au grand jamais un pays n'a eu moins de 1000, je crois. La masse monétaire est de 1,903 si mes souvenirs sont bons.

Qu'est-ce que le FDP en Francovie ?

A. Une chaine de télévision
B. Le surnom du Premier ministre
C. Un parti politique
D. Une équipe locale de football

Lukas Twyman : Pour celle-ci, réponse C, c'est un Parti, le Front des Patriotes.

Où aura lieu le prochain concours Microvision ?

A. En CSH
B. Au Krassland
C. A Pirée
D. Dans ton cul !

Lukas Twyman : À Pirée, ce sont les vainqueurs sortants !

Quelle ville est la capitale du Skotinos ?

A. Maxaira
B. Facilitae
C. Allati
D. On s'en fout, je n'y mettrai jamais les pieds !

Lukas Twyman : Réponse B, c'est là que s'est déroulée la 2e édition de MicroVision.

Combien d'élus siègent au sénat mézéne ?

A. 150
B. 25
C. 400
D. 98

Lukas Twyman : B, en ce moment il y a 14 hommes et 11 femmes d'après mes connaissances

Comment s'appelle l'ambassadeur pryan à Mézénas ?

A. Mélinda Gasparoyan
B. Helmut von Kromperen
C. Edna Krapabelle
D. Il n'a pas encore été nommé

Lukas Twyman : La réponse D. Mélinda est l'ambassadrice mézene à Prya, pas le contraire. D'ailleurs je vais en nommer un rapidement.

Quel est le salaire d'un Chancelier à Mézénas ?

A. 50,000 M$
B. 450 M$
C. 2,000 M$
D. Le Chancelier ne touche aucun salaire

Lukas Twyman : Je sèche, mais heureusement que cela paraît logique : j'opte pour la solution C à 2000 M$


Franck Bruner : Combien pensez-vous obtenir sur ces 7 questions ?

Lukas Twyman : Sans vouloir être prétentieux, je pense faire carton plein et j'espère surtout que cela rassurera certains Pryans !

Franck Bruner : En effet, c'est un carton plein, vous avez fait un sans-faute ! Mais bon, en même temps, c'était un examen de fin de collège, à Mézénas tous les ados de 15 ans sont capables de répondre à ces questions, et sans qu'on leur propose 4 choix à chaque fois ! Mais on a voulu vous aider un petit peu, on veut garder de bonnes relations avec Prya ! C'est la fin de cet interview, merci d'être venu.

Lukas Twyman : Merci à vous !

Franck Bruner : Mesdames et messieurs, vous pouvez applaudir Lukas Twyman ! (il attend que Twyman soit parti, puis se rapproche de la caméra) Putain, vous avez vu ? J'ai flippé... Une gueule de taulard, je vous l'ai dit !

Bien, c'est tout pour aujourd'hui ! Merci à vous tous qui êtes venus en nombre dans nos studios, merci à tous nos téléspectateurs et surtout, soyez rassurés : la prochaine fois, on fera pire !

Bonne fin de journée à vous ! Merci, au revoir !

Marie-Hélène de Palandier : Mes très chers compatriotes, c'est depuis la bibliothèque de la Chancellerie Fédérale que je m'adresse à vous, ce soir, afin de vous présenter, au nom de tout le gouvernement des États Fédérés, mes voeux les plus sincères pour la nouvelle année.

Depuis maintenant 3 mois, j'ai eu le plaisir de diriger le gouvernement des États Fédérés. Mon mandat s'achève et je voulais faire avec vous un bilan de ces 3 mois. J'ai mené de nombreux projets, avec courage et détermination et avec comme unique objectif de rendre Mézénas plus forte, plus dynamique, mais aussi plus sûre.

Sous mon impulsion, nos entreprises se sont dotées d'appareils de production fiables et solides. Cela était nécessaire, afin que nous respections nos engagements internationaux, en particulier le traité de la ZELEM.

J'ai fait voter 2 lois essentielles, une concernant le commerce international, qui sanctionne lourdement les entreprises ne respectant pas le traité de la ZELEM et une autre concernant la citoyenneté.

C'est grâce à ce travail acharné et à la confiance que nous avons inspirée à nos partenaires de la LEM que Mézénas a pu proposer la création d'une agence, chargée de la préservation de notre environnement, ce qui a été accepté.

Enfin, à la suite d'une grève telle que jamais Mézénas n'en avait connu de pareille, j'ai mené des négociations délicates avec les syndicats mais qui ont porté leurs fruits et j'ai ainsi ramené la paix sociale dans ce pays.

Mézénas est aujourd'hui une nation respectée et dont la voix compte dans le micromonde. Nous sommes présents dans toutes les grandes organisations intermicronationales, à la LEM, à l'ONA, mais aussi au CSM.

En voyant tout ce qui a été accompli, j'ai le sentiment d'avoir mené à bien la mission qui m'a été confiée. Je l'ai fait en ayant à coeur de servir au mieux vos intérêts, ainsi que les intérêts du pays tout entier.

Mes très chers compatriotes, je vous renouvelle mes meilleurs voeux pour 2018. Je vous souhaite de connaitre la joie, je vous souhaite de réaliser tous vos rêves, je vous souhaite bien évidemment la santé, pour vous et pour tous vos proches.

Une très bonne et très heureuse année 2018 !

Vive Mézénas et vive le peuple mézène !

Stéphane de Malherbe : Bonsoir à tous et bienvenue pour cette soirée spéciale entièrement consacrée à l'élection sénatoriale.

Les citoyens mézènes étaient appelés aux urnes aujourd'hui afin de renouveler les membres du Sénat. Les bureaux de votes sont désormais fermés et dans quelques minutes, nous serons en mesure de vous communiquer notre estimation des résultats, en pourcentage mais aussi en nombre de sièges.

Nous commenterons ces résultats avec nos différents invités sur le plateau, d'un côté Assi M'Bonanga, pour Alternative Écologie - Les Verts et Clarisse de Formenteuil, pour le Parti Travailliste et de l'autre côté, Patrick Rallier pour le Parti Conservateur et Maxime Gonzague, pour le Renouveau Mézène.

Le score sans doute le plus observé ce soir sera celui d'un tout nouveau parti qui est arrivé récemment sur la scène politique mézène, le Parti Impérial.

Mais tout de suite, découvrons le taux de participation...





Stéphane de Malherbe : ... comme vous pouvez le voir, un taux de participation légèrement en baisse par rapport à la précédente sénatoriale, un peu plus de 3 Mézènes sur 4 se sont rendus aux urnes, ils étaient environ 85% il y a 3 mois.

A présent, nous marquons une courte pause et nous revenons, pour les résultats de cette élection. A tout de suite !

Stéphane de Malherbe : Retour sur notre plateau. Pendant la pause, nous avons reçu une première estimation des résultats de cette élection et ce ne sont d'ailleurs que des résultats partiels.

15-17% - de 3 à 4 sièges


15-17% - de 3 à 4 sièges


12-14% - de 2 à 3 sièges


12-14% - de 2 à 3 sièges

Stéphane de Malherbe : Il est pour l'instant impossible à dire qui du PACON ou de Mézénas Uni arrive en tête de cette élection, les 2 partis seraient au coude à coude. Viendraient ensuite, semble-t-il, le Parti Travailliste et le Parti Impérial qui auraient un score entre 12 et 14%.

Apparemment, les autres listes seraient en dessous de 10% et le Renouveau Mézène, la liste d'Yves Lefesbure, n'aurait aucun élu.

Tout de suite, je me tourne vers Patrick Rallier, du PACON. Monsieur Rallier, la liste du PACON pourrait arriver en tête de cette élection, est-ce un résultat auquel vous vous attendiez ?




Patrick Rallier : Eh bien, écoutez, ça me semble en effet la conclusion logique de cette campagne, où nous avons défendu un programme clair, en mettant en avant des thèmes précis, comme par exemple, la lutte contre le chômage, c'est un thème qui touche bon nombre de nos concitoyens.

Stéphane de Malherbe : Madame de Formenteuil, vous représentez le Parti Travailliste, qui était arrivé en tête il y a 3 mois, êtes-vous déçue du résultat de ce soir ?




Clarisse de Formenteuil : Attendez, attendez, nous n'avons pas encore tous les résultats et ceux que vous donnez ne sont guère précis. Ce qui est certain, c'est que quoi qu'il arrive, je suis très heureuse du travail qui a été fait en 3 mois, Monsieur Rallier met en avant la lutte contre le chômage, mais qu'il se rassure, nous ne l'avons pas attendu pour ça, puisque grâce au travail du gouvernement auquel les travaillistes ont participé, le chômage a baissé.

Patrick Rallier : Si peu, il a baissé quoi, de 0,1% tout au plus ! Et je souligne au passage que pendant ce temps, nous avons eu également une croissance quasi-nulle et une dette qui est beaucoup trop élevée, avec les emprunts inconsidérés des 3 précédents gouvernements !

Clarisse de Formenteuil : Le PACON était dans le premier des trois !

Patrick Rallier : Oui, mais à la Défense, Madame de Formenteuil, à la Défense, nous n'étions pas à l'économie, qui a toujours été le petit pré carré des travaillistes, qu'ils gardaient jalousement et où ils ont allègrement creusé le déficit et la dette de notre pays !

Stéphane de Malherbe : Nous marquons une courte pause et nous revenons bientôt ! A tout de suite !

Stéphane de Malherbe : Troisième et dernière partie de cette émission spéciale consacrée à l'élection sénatoriale. Et on me signale à l'instant que les résultats définitifs sont arrivés, découvrons-les ensemble.

16,26% - 4 sièges


15,76% - 4 sièges


13,79 - 3 sièges


12,81% - 3 sièges


10,84% - 3 sièges


10,84% - 3 sièges


9,36% - 2 sièges


6,4% - 2 sièges


3,94% - 1 siège

Stéphane de Malherbe :  C'est donc Mézénas Uni qui arrive en tête de cette élection, avec 16,26% des voix, le PACON est juste derrière, avec un score de 15,76%, les deux partis auront 4 élus chacun. Ensuite, nous avons la liste du Parti Travaillistes, 13,79% et le Parti Impérialiste qui fait son entrée au Sénat, sa liste réalise un score de 12,81%.

Je vous laisse prendre connaissance des autres résultats, à souligner au passage le score en forte progression des luninistes, qui auront 2 élus au Sénat, pour la toute première fois.

Je me tourne vers Assi M'Bonanga, pour l'AELV. Monsieur M'Bonanga, la liste écologiste a perdu un tiers de ses électeurs par rapport à l'élection précédente, comment expliquer cette contre-performance ?




Assi M'Bonanga : C'est une contre-performance, vous avez raison de l'appeler ainsi. Je crois que nos électeurs nous font payer d'avoir participé à un gouvernement qui a négligé l'écologie.

Stéphane de Malherbe :  Pourtant, Mézénas est devenu sous ce gouvernement le siège de l'APELEM, l'agence de la LEM pour l'environnement...

Assi M'Bonanga : Oui, mais c'est en réalité une agence qui a été polluée, c'est le cas de le dire, par le Krassland et par sa conception détournée de la "préservation" de l'environnement ! Et nous avons été faibles car nous n'avons pas su imposer notre point de vue, un point de vue réellement écologique !

Stéphane de Malherbe :  Je me tourne à présent vers vous, Monsieur Gonzague, vous représentez le Renouveau Mézène. Votre parti semble se redresser, il fait un bien meilleur score que lors des élections précédentes. Selon vous, est-ce un effet de la reprise en main de ce parti par Yves Lefesbure ?




Maxime Gonzague : Tout d'abord, Monsieur de Malherbe, je souhaiterais dénoncer une manoeuvre de notre gouvernement, qui n'a pas hésité à faire reculer l'annonce par le CES des chiffres de l'économie pour le mois précédent, afin de ne pas trop défavoriser le gouvernement de Marie-Hélène de Palandier et les partis qui y ont participé ! Car lorsque ces chiffres seront dévoilés demain, nous apprendrons que l'état de notre économie est loin de s'être amélioré, je vous donne rendez-vous demain matin pour le constater !

Pour répondre à votre question, le Renouveau Mézène voit son score s'améliorer car les Mézènes ont compris que nos idées sont les bonnes, un plus grand contrôle à nos frontières, la priorité donnée aux Mézéniens pour les emplois et pour les logements et la lutte contre la délinquance. Une délinquance qui est d'ailleurs en hausse constante, je pense par exemple à ce chauffeur dont la livraison a été dérobée il y a quelques jours par des malfrats, qui agissent désormais en toute impunité puisqu'ils savent qu'ils ne seront jamais poursuivis et condamnés !

Stéphane de Malherbe : Merci Monsieur Gonzague, merci à tous. A présent, je me tourne vers Jean-Michel Aphasie, pour le mot de la fin. Jean-Michel, quelle leçon tirer de cette élection ?




Jean-Michel Aphasie : Eh bien, Stéphane, je vois deux grands gagnants et en premier, je dirais que le gagnant de ce soir, c'est Laura Imbert, son discours ferme, très ancré à droite, a fait mouche, puisque la liste de Mézénas Uni arrive en tête de cette élection.

L'autre grand gagnant, c'est le Parti Impérial. Car ces élections font de ce parti un partenaire incontournable, il sera difficile de constituer une majorité sans lui, tant les deux grands courants politiques mézènes, les conservateurs et les progressistes, se sont éloignés l'un de l'autre depuis quelque temps et surtout au cours de cette campagne.

Stéphane de Malherbe : Merci Jean-Michel, merci à nos invités et merci à vous, chers téléspectateurs, de nous avoir suivis. Tout de suite, nos programmes continuent sur RTM1. Bonne fin de soirée !

Stéphane de Malherbe : Bonsoir à tous. Comme vous le savez, Mézénas et le Skotinos se sont associés pour accueillir la prochaine Coupe du Micromonde de football.

Dans cette émission spéciale que je vous propose, vous allez pouvoir assister au tirage au sort qui répartira les équipes dans les 4 groupes.

Sont présents à mes côtés le Président de la Fédération Mézène de Football, Monsieur Bernard Duchène, et le représentant mézène au CSM, Monsieur Charles de Maisonneuve. Vous découvrez également à l'écran Madame Elvira Cabrera, représentante du Skotinos au CSM et Monsieur Demetrios Phanagoras, qui s'occupera de l'organisation du Micromonde au Skotinos.

Et enfin, notre maitre de cérémonie, le spécialiste du football sur Clic FM, associée à notre chaine de télévision pour couvrir l'événement, Monsieur Serge Francort. Serge, expliquez-nous comment les choses vont se passer.

Serge Francort : Bonsoir Stéphane, bonsoir à nos téléspectateurs. Eh bien, dans un premier temps, nous avons placé les 4 têtes de série dans les 4 groupes, Mézénas est dans le groupe A, le Skotinos dans le groupe B, Prya dans le groupe C et le Krassland dans le groupe D.

Et dans ces récipients que vous voyez ici se trouvent les différentes équipes, réparties selon leur place au classement CSM.

Si vous le permettez, nous allons tout de suite commencer.

Stéphane de Malherbe : Allez-y, Serge, nous sommes prêts !

3 pots pour le tirage au sort.


1er pot

C.S.H., Francovie, Kolozistan et Pirée.

2è pot

Armara, Freineubourg, Ostaria et Zollernberg.

3è pot

Belgoge, L.E.D., Valdisky et Véran.

Serge Francort : En ce moment s'affichent sur votre écran la composition des 4 pots.






Serge Francort : Voilà, je vais à présent demander à notre charmante hôtesse de bien vouloir prendre une boule au hasard et nous annoncer la première équipe qui, je le rappelle, sera l'adversaire de Mézénas lors du match inaugural.

Stéphane de Malherbe : Peut-être la Francovie, ce serait une belle rencontre !

Serge Francort : Eh bien, nous allons le savoir tout de suite ! Notre hôtesse recommencera la même opération deux fois, pour que nous puissions connaitre les autres équipes dans ce groupe A, celui de Mézénas.

Groupe A. Tête de série : Mézénas.

1er pot

Spoiler:

2è pot

Spoiler:

3è pot

Spoiler:

Serge Francort : Nous poursuivons à présent avec le groupe B, celui du Skotinos.

Comme tout à l'heure avec Mézénas, la première équipe tirée au sort sera l'adversaire du Skotinos lors de son premier match.

Groupe B. Tête de série : Skotinos.

1er pot

Spoiler:

2è pot

Spoiler:

3è pot

Spoiler:

Serge Francort : Le groupe C, celui de nos amis pryans et je sais qu'ils sont nombreux à nous regarder !

Groupe C. Tête de série : Prya.

1er pot

Spoiler:

2è pot

Spoiler:

3è pot

Spoiler:

Serge Francort : Pour finir, le groupe D, celui du Krassland.

Groupe D. Tête de série : Krassland.

1er pot

Spoiler:

2è pot

Spoiler:

3è pot

Spoiler:

Serge Francort : Donc, voici les 4 groupes de cette Coupe du Micromonde.

GROUPE A

Mézénas
C.S.H.
Freineubourg
L.E.D.

GROUPE B

Skotinos
Francovie
Armara
Belgoge

GROUPE C

Prya
Pirée
Ostaria
Valdisky

GROUPE D

Krassland
Kolozistan
Zollernberg
Véran

Stéphane de Malherbe : Bien, à présent je me tourne vers mes invités pour avoir leur première réaction. Monsieur Phanagoras, je rappelle à nos téléspectateurs que vous êtes chargé de l'organisation du Micromonde côté skotinec, que pensez-vous de ce tirage ?

Demetrios Phanagoras : C'est un tirage assez intéressant qui va donner lieu a quelques gros affrontements. Curieusement le tirage au sort a mis ensemble certains pays qui sont géographiquement voisins ou proches.

Le groupe C par exemple est très marqué sud-ouest avec Prya et ses voisins, Pirée et Ostaria. Le groupe D est lui plutôt nord-ouest avec le Krassland, son éternel ennemi le Zollernberg et le très turbulent Kolozistan. C'est un groupe qui risque de donner du boulot aux arbitres. Le groupe B, celui du Skotinos pourrait lui être qualifié de groupe sud-est avec trois des quatres pays situés autour de la Mer du Saraland. Enfin le groupe A aura une dominante nord-est avec la présence du Freineuburg e de la CSH.

Stéphane de Malherbe : Madame Cabrera, vous représentez votre micronation au CSM, que pensez-vous des chances du Skotinos dans cette compétition ? Le tirage a-t-il été clément pour votre micronation, selon vous ?

Elvira Cabrera : Pour le Skotinos la tâche ne sera pas facile. La Francovie fait un peu office de favorite dans ce groupe mais on ignore le réel niveau des équipes d'Armara et du Belgoge. Cela reste donc très ouvert. Le bon côté des choses c'est qu'on va jouer contre des amis que sont la Francovie et Armara et contre nos voisins du Belgoge. Et le fait que l'on tombe face a des adversaires géographiquement proches va aussi accroitre l'affluence dans les stades.

Stéphane de Malherbe : Monsieur Duchène, même question, votre opinion sur ce tirage ? Mézénas a-t-elle des chances de l'emporter ?

Bernard Duchène : Déjà, je suis satisfait qu'on soit pas tombés contre ces pd de Francovars ou ces tocards de Pryans. Je pense que nous...

Charles de Maisonneuve : Ce que veut dire le Président de la FMF avec ce langage fleuri qu'on lui connait, c'est que la Francovie et Prya sont assurément les adversaires les plus sérieux de cette compétition, tout comme le Krassland mais aussi Pirée, que je rajouterais également dans les favoris, et c'est une bonne chose que nous n'ayons pas à les rencontrer dès les matchs de groupe.

Cela dit, il ne faut pas sous-estimer la CSH, cette équipe a déjà eu de bons résultats, je pense par exemple au 2-0 contre Prya, actuellement leader du classement CSM, lors des JMO de Micropolia. Le Freineubourg m'effraie un peu moins, nous les avons battus 4-0 lors de ces mêmes JMO. Quant à la LED, ce sera leur première participation au Micromonde donc on ignore leur niveau, mais il faut rester prudent.

Bernard Duchène : Ouais, on sait pas encore si ces sauvages seront aussi doués avec un ballon que montés sur le dos d'un prodibo... d'un probisci... d'un pribodi... d'un éléphant.

Stéphane de Malherbe : Très bien, il est temps à présent de nous quitter, merci à tous pour votre participation à cette émission. Merci de votre fidélité, chers téléspectateurs, nos programmes continuent sur RTM1, bonsoir à tous !

ÉDITION SPÉCIALE - LE PALAIS PRINCIER A ANNONCÉ LE DÉCÈS DE PAUL PATHYNE, PRINCE-PADISHAH DES ÉTATS FÉDÉRÉS DE MÉZÉNAS. LE SOUVERAIN AVAIT 70 ANS, IL RÉGNAIT SUR LES ÉTATS FÉDÉRÉS DEPUIS LE 31 OCTOBRE 2016. SON FILS FAYKAN LUI SUCCÉDERA, IL ASSUME DÈS A PRÉSENT LES FONCTIONS DE PRINCE-RÉGENT. LA DATE DE SON COURONNEMENT N'A PAS ENCORE ÉTÉ COMMUNIQUÉE. LES FUNÉRAILLES DE PAUL PATHYNE SE DÉROULERONT DEMAIN DANS LA JOURNÉE, DANS LA PLUS STRICTE INTIMITÉ FAMILIALE. - ÉDITION SPÉCIALE - LE PALAIS PRINCIER A ANNONCÉ LE DÉCÈS DE PAUL PATHYNE, PRINCE-PADISHAH DES ÉTATS FÉDÉRÉS DE MÉZÉNAS. LE SOUVERAIN AVAIT 70 ANS, IL RÉGNAIT SUR LES ÉTATS FÉDÉRÉS DEPUIS LE 31 OCTOBRE 2016. SON FILS FAYKAN LUI SUCCÉDERA, IL ASSUME DÈS A PRÉSENT LES FONCTIONS DE PRINCE-RÉGENT. LA DATE DE SON COURONNEMENT N'A PAS ENCORE ÉTÉ COMMUNIQUÉE. LES FUNÉRAILLES DE PAUL PATHYNE SE DÉROULERONT DEMAIN DANS LA JOURNÉE, DANS LA PLUS STRICTE INTIMITÉ FAMILIALE.


Stéphane de Malherbe : Madame, mademoiselle, monsieur bonjour. C'est vers le milieu de la matinée que l'information a été donnée, sous la forme d'un communiqué du Palais Princier, Paul Pathyne, Prince-Padishah des États Fédérés, est décédé dans la nuit. Il y a plusieurs jours de cela, il avait eu une attaque cérébrale.

Tout de suite, nous nous rendons au Palais Princier, où nous attend Jean-Michel Aphasie que nous avons joint par téléphone. Jean-Michel, quelles informations pouvez-vous nous donner ?




Jean-Michel Aphasie : Eh bien, pour être franc avec vous, Stéphane, le Palais Princier reste silencieux, aucune information n'a filtré jusqu'à présent, je pense que le temps est plus au recueillement pour les membres de sa famille, sa femme la Princesse-Shabani Anirul et ses deux enfants, Faÿkan et Sighild. Déjà, de nombreux Mézènes sont venus jusqu'ici pour déposer surtout des fleurs, mais aussi des messages rendant hommage au souverain.

Stéphane de Malherbe : Avez-vous pu interrogé certains d'entre eux ?

Jean-Michel Aphasie : Oui et leur réponse a toujours été la même, les Mézènes ont le sentiment d'avoir perdu un grand homme, le Prince-Padishah était réellement aimé de nos compatriotes, il était au-dessus des partis politiques et des querelles partisanes et il avait réussi à rassembler tous les Mézènes, quels que soient leur âge, leur origine ou bien leur religion. Mais donc, comme je vous le disais, aucune information ne nous a été donnée, si ce n'est la date des obsèques, qui se dérouleront donc demain dans la journée, dans la plus stricte intimité. Il n'y aura aucun invité, aucun membre du gouvernement ni aucun chef d'état étranger.

Stéphane de Malherbe : Très bien, merci Jean-Michel.

Un deuil national a été décrété depuis ce midi, pendant cinq jours et il prendra donc fin samedi prochain, à 12h. C'est à cette heure-là que seront observées sur tout le territoire 3 minutes de silence, en hommage au souverain.

Tout de suite, je vous propose de regarder un reportage sur la vie du souverain mézène, un reportage de Yolaine Minnaud.




Yolaine Minnaud : Paul Maximilien Elrood Pathyne est né à Bourg-Mézénas, en Francovie, le 20 janvier 1948, dans la noblesse mézénienne, de Maximilien et Anna Pathyne. On sait très peu de choses sur ses parents, d'ailleurs cette photo est la seule où l'on voit la mère de Paul Pathyne. A l'époque, la Francovie était dirigée par le Colonel Jallan et on pense que les Pathyne ont détruit tout ce qu'ils possédaient avant de fuir le pays pour aller se réfugier à Prya, emmenant avec eux leur fils.




Yolaine Minnaud : On retrouve la trace de Paul Pathyne en Francovie, en 1967, il a alors 19 ans. Déjà à l'époque, Paul Pathyne ressentait une profonde haine pour les Jallanistes et il rejoint la résistance contre le dictateur dès son plus jeune âge.




Yolaine Minnaud : En 1973, alors qu'il n'a que 25 ans, Paul Pathyne revendique le trône du Duché de Mézénas, occupé jadis par ses ancêtres, dont Hubert de Mezzanine. C'est un geste symbolique, la noblesse n'ayant aucun pouvoir sous les Jallanistes, mais c'est tout de même un geste fort et qui montre le tempérament du futur souverain des États Fédérés.




Yolaine Minnaud : En 2014, la Francovie, qui a toujours été un pays très instable politiquement, devient une monarchie. Paul Pathyne peut enfin assumer pleinement ses fonctions de Duc de Mézénas. Mais comme souvent avec la Francovie, la monarchie dure très peu de temps. Beaucoup d'historiens pensent d'ailleurs que c'est essentiellement cette instabilité constante qui a peu à peu éloigné le clan de Mézénas des autres clans et les a amenés à déclarer leur indépendance plus tard, les Mézéniens supportant de moins en moins les nombreux changements de régime qui se produisaient à Micropolia.




Yolaine Minnaud : En 2015, Paul Pathyne se fait élire sénateur, dans la toute jeune République de Mézénas. Quelque temps plus tard, éclatera une guerre terrible dont Mézénas sortira vainqueur. Cette photo montre Paul Pathyne en uniforme des Sarraudar, alors qu'il va monter à la tribune et prononcer son célèbre discours au cours duquel il annoncera la fin de la République et la naissance des États Fédérés.




Yolaine Minnaud : Paul Pathyne était un homme complexe, aux multiples facettes, mais qui a su rassembler pendant son règne des personnes venues d'horizons très divers et d'origines multiples. Mézéniens, Pryans et Syldaves forment une société unie et fraternelle et c'est grâce à lui, le Prince-Padishah Paul Pathyne, premier souverain des États Fédérés de Mézénas.


Stéphane de Malherbe : C'est sur cette image et ces mots magnifiques que se termine notre édition spéciale. Je vous souhaite une bonne fin de journée, avec les programmes de RTM1. Merci à tous pour votre fidélité.

Serge Francort : ... non, mais vise un peu cette paire de nibards ! Moi je te dis, c'est du siliconé !

Mamadou Saladakis : N'importe quoi, ça peut pas être du siliconé, ça se voit quand même !

Serge Francort : Sérieux, j'ai un cousin qui est chirurgien esthétique, des nibards comme ça, il en fait une cinquantaine par an et... Ah, merde, on est à l'antenne... ahem... Eh bien, bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue au PKMA. Je suis avec Benoit Tremplan et de Mamadou Saladakis et nous sommes en direct pour suivre avec vous cette cérémonie d'ouverture de la Coupe du Micromonde.

Benoit Tremplan : Oui, en effet Serge, une cérémonie que l'on nous promet spectaculaire ! Et vous découvrez à l'instant les gradins noirs de monde le stade est bondé, il est vraiment bondé. D'ailleurs, j'ai les chiffres sous les yeux, ce sont plus de 9,000 personnes qui se sont pressés pour assister à cette cérémonie d'ouverture et...

Serge Francort : Sur 20,000 places assises, c'est vraiment pas beaucoup, mais je pense que le public sera bien plus nombreux pour le match de ce soir, le match d'ouverture, qui opposera Mézénas à l'équipe de la CSH. D'ailleurs, parlons un peu football en attendant que la cérémonie commence. Il y a 16 équipes au total et je pense que Mézénas peut faire quelque chose, nos joueurs sont capables d'aller loin. Qu'en pensez-vous, Mamadou ?

Mamadou Saladakis : Eh bien, je dirais déjà que le tirage au sort a été plutôt clément pour nous, puisque nous avons la CSH, le Freineubourg et la LED, des équipes qui, semble-t-il, sont à notre portée.

Benoit Tremplan : C'est vrai que le tirage au sort nous a quelque peu favorisés, déjà on échappe à Prya, notre voisine, qui a remporté les JMO en Francovie et dont les supporters seront certainement présents en nombre lors de cette coupe mais surtout, il faut le dire, surtout le Krassland, l'actuel champion du micromonde.

Serge Francort : Tout à fait, Benoit, et certaines équipes auront bien du mal à se qualifier, je pense au Kolozistan, par exemple, mais n'oublions pas la Francovie, qui se retrouve dans le groupe du Skotinos et surtout du Belgoge, mais sait-on jamais, une surprise n'est pas exclue, les Francovars peuvent battre les Belgogiens !

Benoit Tremplan : Vous êtes dur, Serge !

Serge Francort : Non, sérieux, les Francovars ont leur chance mais c'est ça la magie du sport, c'est la magie du football ! Alors que... oui, cette fois nous y sommes, la cérémonie d'ouverture commence !





Serge Francort : Ce sont... apparemment... Oui, on dirait bien que ce sont des étoiles. Elles évoluent sur la pelouse du PKMA, elles font... une chorégraphie qui est, ma foi, intéressante...

Mamadou Saladakis : C'est le mot, Serge, c'est le mot ! Intéressante !

Serge Francort : D'ailleurs, Mamadou, tout à l'heure j'ai parlé du Skotinos et c'est votre pays de naissance, je crois...

Mamadou Saladakis : Effectivement, Serge, comme mon nom le laisse entendre, je suis en effet originaire du Skotinos.

Serge Francort : Mais c'est drôle, parce que vous n'êtes pas... je veux dire, votre visage... votre couleur de peau... Vous n'êtes pas tellement typé skotinec, vous ressemblez plutôt à un... comment dire... un...

Mamadou Saladakis : Ma mère était russlave.

Serge Francort : Voilà, ça doit être ça... je me disais aussi... Un très beau pays, la Russlavie !





Benoit Tremplan : Et maintenant, les étoiles s'ouvrent et éclosent, telles des fleurs, qui offrent leurs pétales à la rosée du matin et...

Serge Francort : C'est joli ce que vous dites, Benoit !

Benoit Tremplan : Merci, Serge. Et oh, regardez, des ballons s'envolent dans le ciel, chacun peint aux couleurs de l'une des 16 micronations participant à cette coupe ! Sans doute des ballons gonflés à l'hélium !

Serge Francort : Ah, le ballon krasslandais semble avoir du mal à s'élever... Hé, vous croyez qu'ils l'ont gonflé au CO² ? Ce serait marrant, non ?

Mamadou Saladakis : Et ce ne serait pas surprenant, parce que le CO², c'est pas ça qui manque, chez eux !





Serge Francort : A présent, c'est un énorme ballon de football, le ballon officiel de cette compétition, qui arrive au milieu du stade. Alors que des danseurs évoluent autour, une chorégraphie toujours aussi... euh... intéressante...

Benoit Tremplan : Captivante, je dirais même envoutante ! Cette image est superbe, alors que déjà la nuit commence à tomber sur le stade et...

Serge Francort : A cette heure-ci, ce serait surprenant ! Ah non, regardez, c'est en fait le stade qui se referme, il est à présent couvert, nous sommes plongés dans le noir... Le ballon semble s'allumer... Oui, il s'allume et il s'élève même, comme flottant dans les airs, comme les ballons de tout à l'heure et... on dirait... oui, je vous le confirme chers téléspectateurs, le ballon se transforme en écran de cinéma et des images commencent à s'animer !





Mamadou Saladakis : Je crois qu'il s'agit en fait d'un film retraçant les grands moments de la dernière coupe du micromonde... On aperçoit par exemple Thierry Maigrat, le Piréen, meilleur buteur au Liberistant avec 9 réalisations.

Serge Francort : Et là, c'est Brian Herbert, notre petit Mézène, qui fera d'ailleurs partie des joueurs sélectionnés pour cette coupe. Il jouera donc à domicile, au moins pour les matchs de groupe. Et à présent, le film montre un autre grand footballeur, le Krasslandais Wolfhard von Krassberg, qui a lui aussi été sélectionné pour cette compétition.

Benoit Tremplan : De superbes images et visiblement, les spectateurs apprécient puisque ce passage de la cérémonie a été salué par des applaudissements nourris.

Mamadou Saladakis : Alors que les lumières se rallument et je crois que nous allons pouvoir écouter l'hymne officiel de cette coupe du micromonde. "Même pas fatigué", c'est le titre de cet hymne officiel. Eh bien espérons que les joueurs mézènes ne seront pas fatigués ce soir, pour leur premier match face à la CSH.

Serge Francort : En effet, et c'est donc la fin de cette cérémonie, alors que le groupe Mézénas Sound Machine a déjà commencé à chanter. On se retrouve donc tout à l'heure, à 21h, pour suivre en direct le match Mézénas - CSH. Merci à nos téléspectateurs d'avoir suivis cette cérémonie d'ouverture. Merci Benoit, merci Mamadou. On se quitte en musique !