[Prya] La Cour Suprême ... au pied de la lettre !
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[Prya] La Cour Suprême ... au pied de la lettre !
Ainsi donc la Cour Suprême a rendu son arrêt particulièrement attendu dans l'affaire opposant Max Morton au président Curlon.
Rappelons les faits en quelques mots : le premier reprochait au second d'avoir fictivement fait croître sa notoriété parlementaire en s'occupant lui-même du cadastre de la province de Kaora. De par cette activité sans précédent, en accordant avec la loi sur la composition de l'assemblée, s'assurait ainsi un soutien des plus significatifs au Parlement, lequel ne pouvait que conforter son poste de Président du Conseil.
Ainsi M.M décida-t-il, et il s'agit là d'une première remarquée, de saisir les juges suprêmes au visa de l'article 37 de la Constitution, lequel dispose que :
Aussi et pour expliquer la décision attendue et somme toute peu surprenante de la Cour Suprême, nous avons pris soin de faire ressortir les passages importants de cet article. Ainsi faut-il, pour envisager toute peine d'éligibilité, que les interventions soient à la fois répétitives et inutiles ... Inutiles pour la communauté, mais utiles pour leur auteur puisqu'elles ne doivent avoir pour raison d'être que l'intention de ce dernier d'obtenir un poids parlementaire plus important. Ainsi donc faut-il que ces trois conditions, cumulatives semble-t-il, soient réunies pour que la Cour Suprême puisse faire usage de son arsenal répressif.
Précisions que la requête de Morton ne laissait que guère peu de place à la Cour Suprême. En confessant lui-même que l'intention du Président était "difficile à établir" et que le travail en question "devait être fait", M.M avouait lui-même tacitement qu'aucune sanction ne saurait être prononcée conformément à la loi. Surprenant de la part d'un juge suprême, soit dit en passant.
Toutefois et comme elle le fait de temps à autre, la Cour Suprême aurait pu prendre quelques libéralités avec la loi et l'interpréter conformément à l'intention de l'assemblée constitutive. En somme, faire une interprétation téléologique de la loi et non pas purement textuelle. Cette volonté de lire la loi telle qu'elle et non pas telle qu'elle est pensée répond-elle à une nouvelle politique de ces magistrats aux pleins pouvoirs ? Nul doute que dans un soucis de lisibilité de la loi, laquelle doit être accessible à tous, cette décision est bienvenue.
Et puis, difficile dans ce contexte de reprocher à un gouverneur de travailler pour sa province ...
Rappelons les faits en quelques mots : le premier reprochait au second d'avoir fictivement fait croître sa notoriété parlementaire en s'occupant lui-même du cadastre de la province de Kaora. De par cette activité sans précédent, en accordant avec la loi sur la composition de l'assemblée, s'assurait ainsi un soutien des plus significatifs au Parlement, lequel ne pouvait que conforter son poste de Président du Conseil.
Ainsi M.M décida-t-il, et il s'agit là d'une première remarquée, de saisir les juges suprêmes au visa de l'article 37 de la Constitution, lequel dispose que :
Chaque citoyen peut saisir la Cour Suprême pour faire reconnaître le caractère répétitif et inutile des interventions d'un tiers dont le but serait d'obtenir le soutien d'un nombre plus important de députés non-joueurs. A la condition que des preuves suffisantes en nombre et en absence de qualité soient fournies et que l'intention d'obtenir le soutien d'un nombre plus important de députés non-joueurs soit établie, la Cour Suprême peut prononcer à l'encontre de ce tiers une peine d'inéligibilité
Aussi et pour expliquer la décision attendue et somme toute peu surprenante de la Cour Suprême, nous avons pris soin de faire ressortir les passages importants de cet article. Ainsi faut-il, pour envisager toute peine d'éligibilité, que les interventions soient à la fois répétitives et inutiles ... Inutiles pour la communauté, mais utiles pour leur auteur puisqu'elles ne doivent avoir pour raison d'être que l'intention de ce dernier d'obtenir un poids parlementaire plus important. Ainsi donc faut-il que ces trois conditions, cumulatives semble-t-il, soient réunies pour que la Cour Suprême puisse faire usage de son arsenal répressif.
Précisions que la requête de Morton ne laissait que guère peu de place à la Cour Suprême. En confessant lui-même que l'intention du Président était "difficile à établir" et que le travail en question "devait être fait", M.M avouait lui-même tacitement qu'aucune sanction ne saurait être prononcée conformément à la loi. Surprenant de la part d'un juge suprême, soit dit en passant.
Toutefois et comme elle le fait de temps à autre, la Cour Suprême aurait pu prendre quelques libéralités avec la loi et l'interpréter conformément à l'intention de l'assemblée constitutive. En somme, faire une interprétation téléologique de la loi et non pas purement textuelle. Cette volonté de lire la loi telle qu'elle et non pas telle qu'elle est pensée répond-elle à une nouvelle politique de ces magistrats aux pleins pouvoirs ? Nul doute que dans un soucis de lisibilité de la loi, laquelle doit être accessible à tous, cette décision est bienvenue.
Et puis, difficile dans ce contexte de reprocher à un gouverneur de travailler pour sa province ...
Laurent Senya
Marc Tiverre- Juge à la Cour Suprême
- Messages : 951
Date d'inscription : 24/06/2015
Re: [Prya] La Cour Suprême ... au pied de la lettre !
Article intéressant monsieur Senya, néanmoins vous ne traitez que l'aspect juridique, ce qui est normal mais comme vous le savez, le juge à la cour suprême est aussi député, -ce qui est aberrant et qui mériterait un article au passage puisque les pouvoirs ne sont plus séparés- et donc en tant que député certaines précédures politiques sont parfois lancées dans un but "politique"; c'était le cas ici et votre analyse qui est excellente montre bien l'incapacité de la justice à agir sur l'activité des citoyens puisque dans tous les cas il sera très très compliqué d'établir les intentions.Marc Tiverre a écrit:
Précisions que la requête de Morton ne laissait que guère peu de place à la Cour Suprême. En confessant lui-même que l'intention du Président était "difficile à établir" et que le travail en question "devait être fait", M.M avouait lui-même tacitement qu'aucune sanction ne saurait être prononcée conformément à la loi. Surprenant de la part d'un juge suprême, soit dit en passant.
Laurent Senya
Puisque la cour aurait pu mettre en avant un précédent dans la gestin des cadastres, l'exemple de l'administration Duvalon :
https://sudmicromonde.forumactif.com/t229-cadastre-de-la-province-de-siango
Un message par rue et non un message par batiment, voila qui aurait pu être mis dans la balance.
Autrement dit le procès a donné le résultat attendu: prouver que le système est facilement manipulable sans que personne ne puisse dire quoique ce soit. Et c'est le sens de ma proposition de loi rendre le système plus juste, les citoyens bien plus égaux au niveau des droits civiques. Mais c'est un acte politique et il faut parfois illustrer les absurdités du droit pour y parvenir.
Max Morton- Ministre des Affaires Etrangères
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Date d'inscription : 21/06/2015
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