Histoire de Prya

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:11

Histoire Antéludique

Dès la Préhistoire, le territoire de ce qui deviendra plus tard l'EcoDémocratie de Prya abrita un grand foyer de population. La faune, attirée par la végétation luxuriante du climat tropical, foisonnait, permettant à des tribus de nomades de se sédentariser; puis, grâce à une terre riche, de développer une agriculture productive. Jamais la famine ne toucha les tribus primitives habitant le territoire de Prya.
Toutefois, ces peuplades ne se développèrent pas en tant que civilisations à part entière. Alors que partout ailleurs des peuples connaissaient leur apogée dans ce qu'on nomma plus tard l'Antiquité, les habitants de Prya restèrent fort primitifs. Cela s'explique par le caractère très guerrier de ces tribus. Alors que la richesse de la terre pryanne aurait pu satisfaire toutes ces peuplades, elles préférèrent se lancer dans d'incessantes guerres territoriales, retardant de centaines d'années l'évolution de leurs sociétés.
Ainsi, pendant des siècles, le territoire de Prya fut le théâtre d'affrontements perpétuels. Ce n'est qu'il y a un millénaire, qu'usées par ces conflits et sous l'influence des contacts avec d'autres civilisations bien plus avancées, que les tribus pryannes cessèrent de se détruire mutuellement pour s'imposer une coexistence pacifique au milieu du Moyen-Âge et qui, depuis, ne s'affrontèrent plus en une seule occasion. Toutefois, farouches gardiennes de leur indépendance, ces tribus refusèrent de former une entité politique à part entière.
La fin des conflits tribaux amena enfin la prospérité au sein des tribus du territoire pryan qui commencèrent à se moderniser à grands pas. Petit à petit, les petits villages devinrent de véritables cités. La première ville moderne fondée sur l’actuel territoire de Prya fut le port marchand de Tindali qui connut un certain essor avec le développement du commerce maritime à la Renaissance. La situation géographique de Tindali en faisait, en effet, un croisement majeur sur le chemin des différentes routes commerciales de l'époque, que ce soit pour les expéditions marchandes qui venaient du nord et qui cherchaient à s'approvisionner en produits exotiques des continents tropicaux que pour les marchands du sud qui souhaitaient acquérir des produits manufacturés, essentiellement produits dans les pays du continent nord. Cette ancienneté de Tindali se reflète parfaitement dans l'architecture de la ville qui possède un cachet certain. Cette situation de carrefour commercial marqua profondément les Tindalites et, en général, l'ensemble des Pryans qui connurent un réel âge d'or à cette époque, grâce au commerce, ce qui ne s'est pas démenti par la suite.

Mais à force de voir transiter des navires aux cales pleines dans les parages, des pirates ne tardèrent pas à s’installer dans la région. Sous la conduite d’Holger le Torve, le plus célèbre flibustier de l’époque, ils s’établirent sur la côte Nord d’où ils menaient des raids contre les bateaux de passage. Leur base située à l’embouchure de la Tavia devint progressivement une petite cité qui est à l’origine de l’actuelle Zantavia.

Le navire d'Holger le Torve

Lorsque les derniers pirates finirent par être chassés vers 1750, la petite ville subsista en se reconvertissant dans la pêche et passa sous la domination des marchands de Tindali.

Quelques décennies plus tard, un riche et puissant marchand Tindalité, nommé Grigor Lylasion, parvenant à s’assurer la mainmise sur le territoire formé par Tindali et Zantavia, se proclama roi, unifiant l'ensemble des anciennes tribus du territoire pryan et décida d’ériger une nouvelle capitale à l’Ouest . C’est ainsi que le modeste bourg de Kaora se transforma en quelques années en une nouvelle cité florissante qui, depuis lors, n'a cessé d'être le centre politique de Prya.

Le Roi Grigor Ier

Avec le développement du tourisme au XXe siècle, le petit village de Siango situé au pied du Mont Palatar connut un développement rapide et devint en une destination très prisée par les vacanciers. Cela peut s'expliquer, en grande partie, par le climat très favorable de cette partie de Prya. Selon un proverbe Siangais, "il ne pleut jamais deux fois dans une année". Il est possible d'expliquer par d'autres facteurs que Siango devint le lieu de villégiature préféré des Pryans, notamment grâce aux longues plages de sable fin ou aux sources thermales, nombreuses en raison de l'activité volcanique du Mont Palatar.

Après plusieurs millénaires de conflits, d'union et de commerce, le Prya moderne était né.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:13

Histoire Ludique

Première période : Le Royaume de Prya

A la fin du XXe siècle, la démocratisation des institutions était en cours et les élections avaient vu le triomphe du parti Utopie Nationale de Clarine Cartier, la première femme à accéder à la fonction de Premier Ministre.

Hélas, coup sur coup, deux évènements tragiques ont porté un rude coup au pays. Il y a eu d’abord la mort subite et inattendue du jeune roi Piery Ier, disparu sans laisser d’héritier. Et, alors que le pays était encore sous le choc, le volcan du mont Palatar est entré en éruption obligeant une évacuation d’urgence de la population par mesure de sécurité.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:14

Deuxième période : La République de Prya (2000-2002)

Résumé:

Cette période voit les balbutiements de la République de Prya qui fixe ses fondations, fortement influencées par Otto Schweinwald. Les débuts s'avèrent difficiles, le poste de Président usant rapidement plusieurs titulaires qui ne finissent pas leur mandat. Malgré tout, les bases de Prya sont mises en place et bougeront très peu par la suite.

Après plusieurs mois le Mont Palatar a fini par se calmer et lorsque les vulcanologues ont pu s’assurer que tout danger était écarté, le pays s’est ouvert à nouveau permettant aux Pryans de rentrer d’exil dans leur pays entretemps transformé en république par un gouvernement provisoire composé d’Otto Schweinwald, Maliah et Arpad Orenko.

Le 7 décembre 2000 a ainsi marqué la renaissance de Prya et c’est pour cela que le 7 décembre a été choisi comme fête nationale.

Les premiers mois de la jeune république pryanne ont été difficiles, le pays devant faire face à des problèmes d’infrastructures. Prya a aussi été victime d’une campagne d’attaques terroristes commanditées par les services secrets de l’une des grandes puissances micromondiales de l’époque, l’Empire yssois, qui craignait que cette nouvelle nation ne lui fasse de l’ombre. Ce n’est que vers la fin du mandat d’Otto Schweinwald que le pays a connu enfin un accroissement significatif de la population.

Lorsque celle-ci a atteint le nombre de citoyens prévu par la Constitution, le gouvernement provisoire a organisé les premières élections présidentielles qui ont été remportées par Clarine Cartier, l’unique candidate en lice. Le mandat de la nouvelle présidente avait bien débuté mais Clarine se désinteressant progressivement des affaires de l’Etat après la naissance de son premier enfant, le pays sombra dans une période de crise. Au cours des derniers mois de son mandat la présidente ne fit que quelques brèves apparitions, laissant au ministre de l’économie et des finances, Arpad Orenko, le soin de sauver ce qui pouvait l’être.

C’est donc avec un certain soulagement que les Pryans ont porté au pouvoir Tim Linux lors de l’élection présidentielle suivante, persuadés que cet homme parviendrait à redynamiser le pays. Hélas lui aussi, ne se montra pas à la hauteur de la tâche, préférant s’occuper de son équipe de subrugby plutôt que des affaires de la présidence. Lassé par cet absenteisme chronique, un groupe de citoyens entama alors une procédure de destitution qui fut approuvée par 93% de la population et qui força le président Linux à démissioner. Le président de l’Assemblée, Oswald Adao est alors devenu président par interim et a été chargé d’organiser une nouvelle élection présidentielle. Celle-ci portera Ementia Numénor à la tête de l’état pryan.

Heureusement, là ou de nombreux Etats virtuels n’auraient pas survécu à dix mois de paralysie à la tête de l’exécutif, les Pryans ne se sont pas laissés décourager et ils ont su compenser les déficiences politiques par une forte activité dans d’autres domaines. Ainsi l’économie pryanne est devenue l’une des plus fortes et dynamiques du micromonde, à tel point que le système économique mis au point à Prya s’est répandu sous des formes plus ou moins modifiées dans presque tous les pays du micromonde. Les Pryans se sont aussi distingués dans les compétitions sportives où ils ont collectionné les succès notamment en football et en subrugby, où des équipes pryannes sont devenues championnes du micromonde. Prya a aussi organisé le Rallye des Terres Australes, la première course de Formule M qui s’est disputée à Zantavia et le Pugi Tour. Sur le plan diplomatique la République de Prya a été le premier Etat francophone à établir des relations diplomatiques avec des Etats du micromonde germanophone et les diplomates pryans ont activement participé au renforcement de la coopération internationale ou à des opérations de médiation lors des conflits affectant des pays voisins.

Après l’élection du président Numénor, le sort semble conjuré. Prya renoue avec un certain dynamisme politique. Une nouvelle constitution est adoptée qui met en place des moyens pour pallier l’absence éventuelle du président de la république, notamment en créant deux postes de vice-présidents et en accroissant les pouvoirs du parlement. Parlement maintenant composé non plus de l’ensemble des citoyens mais de trois députés élus au suffrage universel et des quatre gouverneurs des provinces. Ces dernières acquièrent en outre une plus grande autonomie financière. En politique extérieure, Prya participe au sommet économique de Neu Krassburg, à la conférence multipartite sur l’éducation (CMAE) et signe des traités de reconnaissance mutuelle et de coopération avec la principauté de Kloho (devenue depuis Syldavie). Seul point noir, les caisses de l’état se trouvent vidées suite à une baisse du nombre de citoyens pryans et donc de la masse monétaire.

Malheureusement, alors que rien ne le laissait présager, Ementia Numénor décède après un peu plus de trois mois de présidence, des suites de maladie. Une nouvelle fois, Oswald Adao toujours président de l’assemblée, assure l’intérim et organise des élections. Candidat unique à la présidence, il est élu président de la république de Prya mais se voit contraint de quitter le micromonde dès le lendemain de son arrivée au pouvoir laissant notre pays plongé dans une nouvelle crise politique. L’assemblée, fraichement élue conformément à la constitution se choisit un nouveau président en la personne de Tropez Bano qui se retrouve avec la charge d’organiser encore une fois, des élections présidentielles.

Dans un climat général plutôt morose, suite à une baisse démographique et à un manque cruel de candidats au poste présidentiel, surgit un inconnu qui accepte d’endosser la présidence du pays : Fluke Kelso. Celui ci imprime un tournant décisif dans l’identité culturelle pryanne : l’écotopisme. Cet idéal écologiste va susciter l’engouement de plusieurs citoyens, et amorcer une vaste réflexion sur la prise en compte de l’environnement à l’avenir.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:15

Troisième période : Dans la Fédération d’Aldden (2003-2004)

Résumé:

Sous l'impulsion de Fluke Kelso, soutenu par de grands noms pryans, Prya connaît de profonds changements qui ancrent davantage le pays dans la culture écotopiste. Cette période est également marquée par l'entrée de Prya au sein de la Fédération d'Aldden qui assure désormais la représentation de Prya au sein du Micromonde, parmi d'autres fonctions déléguées.

Dans le même temps, les nations d’Ydémos, de Syldàvie et d’Orion réunie au sein de la confédération d’Aldden décident de transformer cette dernière en fédération. Fédération à laquelle il est proposé à Prya de participer. C’est l’occasion d’un débat citoyen virulent entre les partisans d’Aldden et les défenseurs de l’autonomie de Prya. Finalement, l’adhésion à Aldden est votée, entrainant le retrait politique de ses opposants et laissant les mains libres au parti écotopiste. L’économie pryanne, longtemps en berne, repart grace aux subventions de l’état. Divers chantiers reprennent ou se développent : chemin de fer, hôpital, croix verte, définition des principes écotopistes.

Le pays est alors en pleine phase d’optimisme, avec une population qui explose en quelques mois, au sein d’une fédération qui commence à s’assumer. La totalité de la population est alors sur la même longueur d’onde, pro Aldden et très favorable au gouvernement de Fluke Kelso qui est plébiscité pour un second mandat.

Cependant, cette situation utopique cache les germes des épreuves à venir. La Fédération s’enlise dans plusieurs conflits vivement contestés, notament la crise de Libertas, où les interventions des forces armées aldéniennes sont loin d’être acceptées par ses citoyens. En avril 2003, c’est Aldden elle même qui est le théâtre d’affrontements violents : c’est une nouvelle guerre civile qui frappe Orion. Dans ce conflit, Prya assumera pleinement son identité pacifiste en détachant la Croix Verte pour tenter de soulager les souffrances des civils orionnais.

Orion finira par renaître, mais le mal est fait : certains ne croient plus en Aldden.

Malgré tout, Prya gagne sans cesse en dynamisme au cours du printemps, grâce notament à la jeune génération fraichement arrivée. C’est l’explosion des médias, la refonte du code civil et l’essor des réalisations écotopistes.

L’élection présidentielle qui suit marque la fin d’une époque. En effet, Lars Bohinen, dauphin désigné du président Kelso, doit affronter un nouveau venu, Olivier Quainnes, qui dès son arrivée attaque violemment la majorité en place, ainsi que la Fédération d’Aldden. Lars Bohinen remporte malgré tout haut la main ces élections et devient le nouveau président de la République, mais les écotopistes devront désormais compter avec une opposition, et le gouvernement qui en découle a des airs de cohabitation. D’autant plus que l’été voit le retour d’Arpad Orenko à Prya. Celui-ci milite pour que Prya reprenne son indépendance vis à vis d’Aldden.

Il s’en suit de violents affrontements verbaux sur la place publique entre pro et anti aldéniens, dans des débats qui tournent rapidement en querelles stériles et haineuses. L’été est marqué d’une série d’attaques en justice qui dégradent progressivement l’ambiance du pays, déjà mise à mal par de nombreuses absences estivales. Le climat est si morose que même l’évènement heureux que constitue l’union entre Orion et l’Arsgentyne ne parvient pas à dérider les pryans. Dans un tel contexte, peu de projets arrivent à terme et l’activité du pays, si dense à peine quelques mois plus tôt, est dangereusement proche du point mort.

Au niveau politique, ce triste épisode marque la fin du règne écotopiste, qui n’a pas su rassembler les masses autour de lui et qui doit se résoudre à redevenir un courant parmi d’autres.

Arpad Orenko fonde bientôt un parti indépendantiste avec Ludmila Youngerschmidt et Ban Kok, le MIP, espérant enfin rendre sa liberté et sa souveraineté à Prya.

C’est le début des ennuis et des procès politiques pour son président, Arpad Orenko. Bien que l’organisateur du procès, Lars Bohinen, est reconnu n’avoir monté ce procès que dans le but de nuire à son adversaire, celui-ci ira jusqu’au bout et servira à lyncher l’accusé en place publique.

L’élection présidentielle de septembre 2003 voit pour la première fois trois candidats, pour finalement donner la victoire à Anthony Lejazzeux. Suite à son procès, Arpad Orenko doit à nouveau quitter le pays. Mais Ban Kok, dernier membre du MIP à rester au pays devient gouverneur de Zantavia et continuera seul à lutter contre la Fédération d'Aldden. Il devient le nouveau président du MIP et se présentera aux élections de décembre 2003 où il sera battu par Sébastian Mo-Lee.

Le mois de février voit les dirigeants d’Aldden tenter un coup d’état au Krassland qui sera heureusement maitrisé par le gouvernement légitime krasslandais. Cela crée une véritable crise dans le micromonde et Aldden est expulsée de l’ONV. C’est le début de la fin pour la fédération.

Ecoeurés par cette tentative de putsch au Krassland, dont il est prouvé que le SADE, les services secrets alddéniens en est à l'origine, les pryans, considérés comme aussi coupables que les autres pays membres d'Aldden, décident de quitter la Fédération d'Aldden le 24 janvier 2004. Quelques jours plus tard, la Grande Arsgentyne suit le mouvement. La chute d'Aldden est irrémédiable et les pays finissent par se séparer à l'amiable non sans avoir signer un nouveau traité avec un arrière goût d’Aldden, le SEA, mais qui ne sera jamais réellement mis en fonction.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:17

La scission de Prya (2004)

Cet épisode de l'histoire pryanne est considéré comme particulièrement important pour un grand nombre de pryans. Il fait donc l'objet d'une partie lui étant entièrement dédiée. Des raisons exludes se cachant également sous cet événement, nous vous invitons à lire l'aparté mise en citation plus bas.

Un mois après que Prya ait quitté Aldden, le dépôt des candidatures pour les élections présidentielles débutent. Les partis politiques qui se partageaient le pouvoir depuis la création de Prya décident de ne présenter aucun candidat, laissant ainsi le champs libre à Ban Kok qui annonce sa candidature. Mishima Ono, un pryan en dehors des partis politiques et récemment arrivé, le 23 février 2004 et qui s'est illustré par une grande activité, décide lui aussi de se présenter, dans le but de créer une opposition à Ban Kok.

Rapidement, les adversaires politiques de Ban Kok se rangent derrière la bannière de Mishima Ono. La victoire lui est acquise, jusqu'au 11 mars, où Mishima Ono déclare être Fluke Kelso, ancien président ayant quitté Prya, et qu'il s'était maquillé en Mishima Ono. De suite, Ban Kok se saisit de cet argument pour demander l'invalidation de la candidature de Mishima Ono, arguant du fait que celui-ci a menti lors de sa demande de citoyenneté et que, de ce fait, il ne bénéficie pas de ses droits civiques. La Cour Suprême de Prya, en la personne d'Olivier Quainnes, décrète tout de même que cette candidature est valide, se basant sur la coutume qui veut qu'un ancien citoyen récupère ses droits civiques dès qu'il en fait la demande.

Les élections se déroulent comme prévues et le 21 mars, les résultats de l'élection tombent et donnent Mishima Ono/Fluke Kelso avec onze voix pour seulement cinq à Ban Kok. Toutefois, Ban Kok et ses soutiens ne reconnaissent pas la victoire de Mishima Ono/Fluke Kelso, continuant à se baser sur leurs arguments selon lesquels cette candidature était invalide.

Malgré le soutien de Mishima Ono/Fluke Kelso par une majorité de la population, du Président sortant qui procède à la cérémonie officielle de passation des pouvoirs, de la Cour Suprême et de l'ensemble du corps législatif, Otto Schweinwald, sorti de sa retraite pour l'occasion, confie les clés de la liste de diffusion (pryalist) à Ban Kok, faisant, de fait, de lui le nouveau Président de la République de Prya.

En réaction, le 22 mars, Mishima Ono/Fluke Kelso crée une nouvelle liste de diffusion (nation_prya), où il invite ses partisans à le suivre, ce que la majorité fera. La scission de Prya en deux est effective.

Par la suite, l'Organisation des Nations Virtuelles (ONV) reconnaît le Prya de Mishima Ono/Fluke Kelso comme le seul et unique Prya, excluant le Prya de Ban Kok qui, de ce fait, crée l'Organisation du Micromonde (OdM).

La scission, apparté exlude

La scission de Prya est un des éléments fondateurs de la création d'une vraie communauté exlude des joueurs pryans, même si cette fondation n'arrivera qu'en 2005, au terme des mandats de Ban Kok. Les joueurs pryans ont appris de ces événements que seule une discussion exlude pouvait, à terme, désamorcer les conflits les plus graves.

Pour en revenir aux raisons exludes de la scission, elles sont multiples.

La première est sans conteste le climat qui règne à Prya. Depuis son arrivée en en août 2003, Ban Kok a critiqué, à tort ou à raison, les différents gouvernements en place à Prya. Ses interventions sont considérées comme particulièrement impolies, puisqu'en majorité, elles consistent à répondre dans le corps des messages des autres joueurs pour pointer un ou deux détails avec lesquels Ban Kok n'est pas d'accord. Ses interventions se résument donc le plus souvent à des critiques peu constructives. Malgré cela, le vrai problème vient sans conteste du fait que le joueur de Ban Kok refuse tout dialogue exlude avec la communauté pryanne pour expliquer les raisons de son opposition.

Devant ce refus de dialoguer et, donc, devant l'impossibilité de comprendre pourquoi le joueur de Ban Kok agit ainsi, la majorité des joueurs pryans, souvent attaquée par Ban Kok, commence à nourrir une profonde aversion, voire, pour certains, de la haine, à son encontre. Un cercle vicieux est donc lancé et les joueurs pryans, opposés à Ban Kok, cherchent par tous les moyens à le faire taire, quitte à flirter avec les limites de la légalité inlude pryanne, ce qui n'aura pour conséquence que d'accroître l'agressivité de Ban Kok.

C'est dans ce climat qu'on peut qualifier de « pourri » que commencent les élections de mars 2004. Selon un témoignage d'un joueur de l'époque, les pryans décident de ne présenter aucun candidat pour laisser la victoire à Ban Kok, dans le but que celui-ci se calme en ayant ce qu'il veut. Les opposants à Ban Kok contrôlant la Cour Suprême et l'Assemblée pryanne, un mandat de Ban Kok n'aurait rien changé. Toutefois, le joueur de Fluke Kelso (et donc de Mishima Ono), visiblement non averti de la décision des autres pryans, décide de présenter un de ses personnages aux élections. C'est sans trop de surprise, au vu du ressentiment qu'ils ont contre Ban Kok, que les pryans abandonnent leur plan de laisser la Présidence à Ban Kok et se mettent à soutenir le personnage de Fluke Kelso.

La seconde raison qui explique la scission sont les actes commis par les différents personnages du joueur de Fluke Kelso. En effet, il est considéré comme le principal responsable de la tentative de putsch au Krassland qui a eu lieu un mois plus tôt. Beaucoup de joueurs ne le lui pardonnent pas, notamment le joueur d'Otto Schweinwald, d'origine krasslandaise, ce qui explique que celui-ci donne les clés de la pryalist à Ban Kok.

De surcroît, c'est également une scission entre deux manières de jouer, entre le narrativisme du joueur de Fluke Kelso et le simulationnisme de celui d'Otto Schweinwald. Les deux joueurs et une partie de la communauté derrière chacun de ces deux joueurs ne se supportent plus ou ont, tout du moins, beaucoup de mal à continuer à jouer ensemble, ce qui explique la facilité et la rapidité de la scission.

l apparaît, en quelque sorte, que cette scission était presque inévitable, ces deux joueurs ne supportant plus de jouer ensemble. Preuve en est le fait qu'il existait des moyens inludes à Prya pour stopper le mandat de Ban Kok. Cependant, le joueur de Fluke Kelso ne s'y arrêta même pas et créa la liste nation_prya, montrant bien que la coexistence entre ces deux communautés n'étaient plus possible.

Les responsabilités de la scission sont partagées par toute la communauté pryanne. Tout d'abord, Ban Kok qui a refusé tout dialogue crée une animosité envers lui qui n'a pas eu son pareille de toute l'histoire pryanne. Le joueur de Fluke Kelso, en créant la liste nation_prya sans prendre en considération les moyens inludes de faire partir Ban Kok, rend la scission effective. Le joueur d'Otto Schweinwald, a accéléré cette décision en donnant la modération de la pryalist à Ban Kok. De manière générale, l'ensemble de la communauté pryanne porte une part de responsabilités, notamment les personnes qui suivent le joueur de Fluke Kelso sur la liste nation_prya sans, comme lui, utiliser d'abord les moyens inludes de lutter contre Ban Kok.

Pour illustrer le caractère des joueurs de Ban Kok et Fluke Kelso, nous vous présentons ce qu'il s'est passé par la suite:

Ban Kok dirigea Prya pendant un peu plus d'un an jusqu'à ce que ses tendances autoritaires retournent contre lui la plupart des joueurs, même ceux qui l'avaient soutenu au moment de la scission, notamment le joueur d'Arpad Orenko/Otto Schweinwald, celui de Nikko Galuyin (Soutien de Ban Kok lors de la scission) et de Bjorn Friklund (Principal opposant de Ban Kok lors de sa destitution. Pour la plupart, ces tendances étaient déjà là, dès son arrivée, en août 2003. Il est destitué de son poste, mais, au lieu de partir honorablement, il détruira la site internet de Prya, clamant que « les pryans ont détruit leur pays, malgré qu'il ait essayé de tout faire pour le sauver ».
A noter que Ban Kok a toujours refusé en presque deux ans de jeu de discuter exlude. Quatre ans après son départ, personne ne sait qui il était et quel était le but qu'il poursuivait.

Le joueur de Fluke Kelso restera un mois environ sur la liste nation_prya. Puis il partira, clamant qu'il ne supporte pas de jouer avec les joueurs pryans restants, alors même qu'il avait dit à plusieurs reprises que son aventure ludique à Prya avait été la meilleure de toutes.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:18

Quatrième période : Prya à l’OdM (2004-2005)

Prya s'est coupé du Micromonde dans lequel le pays évoluait jusque là, suite à l'accession à la Présidence de Ban Kok qui occupe seul la Présidence pendant quatre mandats, tout en gardant la main sur la majorité des autres institutions de Prya jusqu'à ce que le peuple pryan, lassé de cette main-mise quasi-despotique, décide de destituer Ban Kok, qui quitte Prya non sans avoir voulu y causer quelques dommages.

Quelques mois plus tard, après un passage à vide dû à une importante baisse démographique, Prya fonctionne (au sein de l’Organisation du Micromonde, fondée et gérée par Ban Kok) et attire à nouveau des citoyens. Une grande vague d’immigration a lieu de novembre à décembre 2004, et les nouveaux arrivants se répartissent aussi bien dans le gouvernement que dans l’économie.

Dans un climat de création et d’entreprise (premiers charts musicaux, création du chemin de fer et éléctrification du pays, loi sur les transports, télévision...), une vie législative intense se développe sous la houlette du Président de l’Assemblée, Arpad Orenko.

Toutefois, malgré quelques initiatives personnelles, la vie publique pryanne se révèle être très calme. Il n'y a aucun débat politique, la majorité des pryans durant les deux premiers mandats de Ban Kok se trouvant être ses plus fidèles partisans. Le parti politique de Ban Kok est donc le seul et unique parti en activité à Prya.

Sur la scène internationale, l'activité est tout aussi calme. L'OdM a attiré très peu de nations, la plupart montrant une activité peu significative. Un temps, le Krassland a pensé rejoindre l'OdM, mais, finalement, décide de rester dans le giron de l'ONV. Au final, à part la Kalésie et deux ou trois autres pays fantoches, le Micromonde de l'OdM semble bel et bien vide de toute présence.

Au fil de ses mandats, les tendances autoritaires du président Kok, réélu (seul candidat) en décembre et ayant de plus en plus recours aux décrets sans consultation, aux expulsions arbitraires, devant une démographie qu’il ne maîtrise plus, se heurtent aux critiques acerbes d’une opposition tout d’abord restreinte, puis de plus en plus nombreuse à mesure que les abus se multiplient. Le petit clan au pouvoir depuis avril autour de Ban Kok semble vouloir verrouiller les institutions, notamment la justice, la Cour Suprême se retrouvant fermée pendant plusieurs semaines par un proche de Ban Kok pour éviter qu'une plainte à son encontre aboutisse. Les mécontents se rassemblent à l’ADP (Alliance Démocratique Pryanne), autour du Président de l’Assemblée, Arpad Orenko, et du juge à la Cour Suprême, Bjorn Friklund.

Les nouveaux citoyens qui collaboraient au gouvernement quittent, petit à petit, le navire. Fin janvier 2005, l’ex-ministre de la Culture, Nada Chakra Beaulieu, lance une consultation populaire en vue d’une destitution du Président, qui sera votée par l’Assemblée quelques jours plus tard, à l'unanimité. Avant la proclamation du résultat, Ban Kok s’enfuit en Kalésie et diffuse des tracts alarmants qui annoncent la "destruction de Prya par ses citoyens". Le clan Malo-Kok-Alont a pris soin de fermer à double-tour les bâtiments gouvernementaux et de détruire de nombreuses archives provinciales. Les dégâts seront toutefois limités, grâce aux efforts de l'ensemble des pryans.

Un gouvernement intérimaire est constitué par les membres de l’ADP autour d’Arpad Orenko, Président par intérim. Alors que la campagne présidentielle est lancée, les Affaires Etrangères mobilisent toutes les énergies avec une révolution de velours à la tête de l’OdM: Ban Kok persiste à jouer aux dictateurs en tant que Secrétaire Général, en expulsant notamment Prya de l’organisation, et est finalement destitué de ses fonctions à l’issue d’un vote largement appuyé par les pays du "Triangle Rouge" : Amyria, Kirovie et Krassauerstein. Le siège de l’OdM est déplacé en Amyria et l’arrivée de nombreux pays est un second souffle pour le Micromonde. Prya participe à la conférence économique de Krassbach, censée établir des règles communes pour une économie harmonisée au niveau international.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:19

Cinquième période: Retour à la normale (2005-2006)

Résumé:

Prya, maintenant débarrassé de Ban Kok, reprend une activité plus normale. Cette période sera marquée par l'affrontement entre les deux principaux partis du pays, le MLP et l'ADP, qui se retrouvent face à face à chaque élection présidentielle. Une partie non négligeable de l'activité tourne autour de l'économie qui prend, durant cette période, une importance qu'elle n'avait jamais eu jusque là.

En mars 2005, deux mois après la destitution de Ban Kok, les Présidentielles s’achèvent sur la victoire de Nada Chakra Beaulieu de l’ADP, 60 % contre 40 % pour Frederic Chopin, candidat du MLP (successeur du MIP). Le pays semble à nouveau pacifié et les enjeux sont toujours aussi nombreux quoique différents (recrudescence du terrorisme, agitation guerrière en Deltarie/Kirovie, harmonisation économique difficile...)

Lors de la fin de son mandat et alors que l'économie tourne bien, l'Etat percevant de gros revenus grâce à une vague de privatisation, le Président Beaulieu quitte l'ADP pour se tourner vers une pseudo-religion, qui le coupe des réalités pryannes et ne recueille que peu de suffrages aux élections présidentielles suivantes, où il se présentait pour sa réélection.

En juin 2005, Bjorn Friklund, crée la surprise en remportant ce scrutin au second tour face aux candidats de l'ADP et du MLP, pourtant les deux premières formations politiques du pays. Le président Friklund décide de faire sortir Prya de l'ODM pour rejoindre l'Archipel suite à un référendum. Toutefois, un mois à peine après le début de son mandat, il prend la décision de démissionner, estimant qu'il n'est pas en mesure de réaliser son programme politique et de relancer l'économie face à une Assemblée majoritairement issue des rangs du MLP et qui souhaite profiter de cet avantage.

Suite à la démission du Président Friklund, le Président de l'Assemblée, Napoléon Empereur, dirige le pays et organise, pour le mois de septembre 2005, de nouvelles élections qui sont remportées par Martin Dutois, membre de l'ADP, au détriment du candidat du MLP, Napoléon Empereur lui-même.

Le Président Dutois profite d'une reprise économique qui voit se poursuivre les investissement boursiers, faisant ainsi du secteur privé un acteur désormais majeur de l'économie.

C'est à cette époque que disparaît le célèbre Arpad Orenko dans un accident d'avion au large des côtes Zantaves.
En décembre 2005, Kurt Denfell remporte les élections face au candidat libéral Frédéric Chopin et regroupe la majorité des partis politiques en créant le Parti pour une Majorité Présidentielle. Ce mandat, relativement calme, sera marqué par l'arrivée d'un certain Piéry Lylasion se disant frère du Roi Piéry Ier qui mourut en 2000. Il réclame le trône à de multiples reprises, mais l'ensemble des pryans s'oppose à lui et, dès lors, il renonce à ses prétentions.
Aux élections suivantes de mars 2006, c'est de nouveau Martin Dutois qui remporte la Présidence face à Napoléon Empereur. Le Gouvernement Dutois 2 bénéficie d'une période de forte croissance économique qui remplit les caisses de l'Etat grâce à une vague de privatisations très importante faisant passer un grand nombre d'entreprises publiques vers le secteur privé.
Ce mandat est marqué par l'enlèvement de l'ancien Président Kurt Denfell par un groupe terroriste souhaitant que Prya devienne une nation polluée et polluante, mais il sera, par la suite, rapidement relâché grâce a la protestation de l'ensemble des partis politiques pryans.
Le deuxième mandat de Martin Dutois est également marqué par la crise du Wasserland qui voit le Grand-Duché du Zollernberg envahir des territoires sous domination Krasslandaise. Historiquement proche du Krassland, les Pryans se mobilisent, à travers des manifestation, pour s'opposer à cette invasion. Prya déploiera de vastes efforts diplomatiques pour faire cesser le conflit, mais qui n'auront aucun écho auprès du Zollernberg. Très actif sur la scène internationale, Martin Dutois inaugure également le « Téléphone Vert » qui consiste en un rapprochement accru avec Nautia et la Confédération de Scanténoisie Helvétia.
Les élections Présidentielles suivantes, en juin 2006, ne voient la candidature que d'un seul candidat, celui du MLP, Fred Chopin. C'est la première fois depuis les présidences de Ban Kok que le MLP remporte une élection présidentielle. Fred Chopin met en place une politique libérale dotant le pays de nouveaux outils économiques qui réduisent les dépenses et augmente les revenus de l'Etat . Mais ce mandat libéral souffre fortement d'une très faible activité nationale qui mine le mandat de Fred Chopin.

Aux élections de septembre 2006, Fred Chopin, qui se présentait à nouveau pour un second mandat, est battu par le candidat de l'ADP, Martin Dutois, qui occupe la Présidence pour la troisième fois.

Le Président Dutois engage une vaste et profonde réforme de l'économie en introduisant un nouveau système de gestion de l'économie, EcoMicro, et en dévaluant le Palmyr, tout en lançant une reconstruction des entreprises publiques.

En décembre 2006, Jean-François Tavero, de retour à Prya qu'il avait quitté plusieurs années auparavant lors de la prise de pouvoir de Ban Kok, est élu Président.

Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 18:19

Sixième période: Tentative de démocratie participative (2007-2008)

Résumé:

Rompant avec le régime politique en place à Prya depuis 2000, des pryans élaborent un nouveau système qui se base sur la démocratie participative. Malgré cette volonté louable de développer un régime qui permet à chacun de s'exprimer et d'avoir un poids égal dans la société, le système ne suscite pas l'adhésion de la majorité de la population qui le rejette après un an d'expérimentation

Le 18 février 2007, sous l'impulsion de Jean-François Tavero et avec le soutien de Martin Dutois, une nouvelle Constitution est instaurée. Elle propose aux pryans un tout nouveau système politique en développant le concept de démocratie participative.

Les standards de la politique pryanne sont mis à bas. Désormais, il n'y a plus ni Président, ni Gouvernement, ni Assemblée. C'est le peuple pryan, qui forme l'ensemble du corps législatif, qui décide de chaque mission d'un exécutif formé par des délégations, choisies elles aussi par le peuple pryan. A la tête de ce régime, deux Médiateurs, élus par les pryans, l'un en charge du Conseil national, formé par les Délégations; l'autre en charge du Conseil de Concertation, formé par tous les citoyens pryans.

Cette période est marquée par un certain immobilisme. Les pryans, en effet, n'adhèrent pas totalement à ce système qu'ils ont du mal à assimiler après plus de sept années d'un régime politique plus classique. Ce désintéressement est accru par une faible immigration qui mine l'activité du pays.

La vie politique pryanne subit également un déclin sans précédent. Pendant plus de trois ans, le paysage politique a été marqué par une opposition, parfois acharnée, souvent courtoise, entre le MLP et l'ADP. Or, le principe de démocratie participative tend à gommer cette opposition qui n'a plus de sens dans un régime politique où chaque citoyen a le même poids, peu importe ses fonctions. Sans débats politiques, sans bords clairement fixés, le flou règne à Prya et ses habitants perdent une partie de leurs repères.

C'est ainsi que l'idée de faire participer les pryans de manière systématique à la vie politique du pays produit l'effet inverse, les citoyens pryans se consacrent en majorité aux différentes activités sportives qui ont vu leur nombre s'accroître durant cette période.

Au fur et à mesure, les pryans vont revenir sur les bases de ce régime politique. Ainsi, le 26 mars 2008, les pryans votent la suppression du poste de Médiateur du Conseil national pour le remplacer par un Président de l'EcoDémocratie. S'il n'a plus le même pouvoir qu'auparavant, notamment celui de nommer des ministres, ce qui reste la prérogative de l'ensemble du peuple, il apparaît que les pryans souhaitent revenir vers des valeurs qu'ils connaissent.

Le 27 novembre 2008, las de ce système politique qui n'a pas fait ses preuves et qui complique la vie politique, les pryans décident de revenir au système politique qu'ils connaissent en se basant sur les fondements de la première République qu'avait connu Prya de 2000 à 2007. De cette expérience de démocratie participative, seule subsistera l'appellation d'EcoDémocratie de Prya qui devient le nom officiel du pays.

Toutefois, même si la vie politique pryanne n'est plus aussi trépidante que par le passé, il serait faux de dire que rien ne s'est passé durant cette période. Les deux mandats successifs de Raito Kalio ont apporté de profonds changements pour la société pryanne. Tout d'abord, malgré le fait que celui ait occupé de nombreuses fois des postes de Médiateur entre 2007 et 2008, c'est sous son mandat qu'est décidé le retour à l'ancien système politique pryan. Ensuite, fait assez rare pour le signaler, Prya s'investit massivement dans le domaine diplomatique, permettant qu'une Conférence micromondiale se tienne à Kaora en novembre et décembre 2008 et qui aura comme conséquence de renouer le dialogue avec des nations virtuelles issues de Terra Nova avec lesquelles le contact était rompu, le tout aboutissant à la création de la structure micromondiale qui existe aujourd'hui. Durant son mandat, pas moins de cinq lois économiques seront également mises au vote, témoignage de l'activité de cette période.

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