Micronations
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

De la place des femmes à Prya

Aller en bas

De la place des femmes à Prya Empty De la place des femmes à Prya

Message  Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 16:52

De la place des femmes à Prya
Quand la phallocratie en maillot de bain est au pouvoir

Par Apollina Paragon



L'EcoDémocratie de Prya se targue d'être une nation moderne au sein du Micromonde. Il est vrai qu'à l'heure où l'Archipel est composé de nombreuses monarchies et autres empires, les réelles démocraties se comptent sur les doigts d'une main. Prya avait d'ailleurs particulièrement marqué sa modernité aux débuts de son histoire, alors que le premier président élu, après l'intérim d'Otto Schweinwald, fut en réalité une présidente, en la personne de Clarine Cartier. Mais, depuis ce coup d'éclat pour toutes les Pryannes, où en est la cause des femmes à Prya? Qui sont les femmes qui ont marqué l'histoire Pryanne? Ou ont-elles pu tout bonnement marquer cette histoire? Leur a-t-on laissé leur place?

Pour commencer, il convient de faire une analyse de l'histoire politique de Prya. Mise à part Clarine Cartier, première présidente de la République de Prya, il n'y eut que sept femmes ministres (Maliah Delaney, Judith de Calymnos, Sylvie Henrose, Ludmila Youngerschmidt, Lydie Morin, Lil Flip, Estelle de Larny) et, pour la plupart, à des ministères de second ordre, comme la Culture, l'Education ou l'Immigration, à croire que le pouvoir phallocratique semble penser que les femmes ne sont bonnes qu'à éduquer les enfants et à attirer les immigrants en montrant leur poitrine. Seules Ludmila Youngerschmidt, aux Affaires Etrangères sous une Présidence de Ban Kok, et Estelle de Larny, à l'Intérieur sous celle de Kurt Denfell, obtinrent des ministères régaliens. Au contraire, nombre de citoyens masculins occupent les postes de ministres les plus importants.

D'aucuns pensent qu'il s'agit d'une simple logique mathématique: il est indéniable que Prya a toujours compté durant son histoire ludique un nombre moindre de femmes engagées dans la vie publique. Cette conception pourrait être acceptée si l'attitude des mâles Pryans envers les femmes engagées en politique ne tendait pas à prouver le contraire. Le cas d'Estelle de Larny reste une preuve de cela: Mademoiselle de Larny, présidente du PPP, parti qui avait des opinions tranchées, fut l'objet d'insultes et d'autres noms d'oiseaux. Traitée de "furie", certaines sources au MIP, parti phallocrate de l'époque, rapportent qu'en privé, les braves hommes se gaussaient d'elle et disaient volontiers que ses sorties médiatiques n'étaient pas guidées par une ligne politique, mais uniquement car c'était, comme les hommes aiment le dire, la "mauvaise période du mois".

La vérité est que les Pryans ne conçoivent que très difficilement de voir des femmes occuper des postes de premier plan. D'où leur vient cette conception machiste et rétrograde?

En premier lieu de la situation Pryanne, où plages, fêtes et autres activités abrutissantes étaient l'apanage de bimbos écervelées qui déforment depuis des générations la perception des femmes qu'ont les hommes Pryans. Ne concevant les femmes qu'à travers le prisme déformant des créatures qui peuplent les plages et les fêtes Pryannes, la gente masculine de Prya étend cette perception à l'ensemble des femmes de l'EcoDémocratie. Si une femme est superficielle et passe son temps à parfaire son bronzage sur la plage de Siango, toutes les femmes doivent être ainsi. Ne jetons pas la pierre sur les dites bimbos, car, malgré le fait qu'elles soient effectivement superficielles, c'est bien l'attitude des Pryans qui les encouragent à se comporter ainsi. Une femme qui, comme Estelle de Larny, osait s'ériger contre la phallocratie était vilipendée, critiquée, mise de côté, alors que les femmes avenantes et naïves étaient mise sur un piédestal et considérées comme les "bonnes femmes".

En second lieu la culture capitaliste forte à Prya qui fait que les hommes se sentent tout puissants dès qu'ils ont un brin de réussite et pensent être meilleurs que tous les autres et notamment vis-à-vis des femmes qu'ils considèrent de plus en plus comme des objets en fonction de leur degré de réussite. Puisque ils peuvent tout acheter, parce qu'ils ont réussi, ils peuvent avoir toutes les femmes qu'ils veulent. Puisque ils peuvent tout avoir, parce qu'ils ont réussi, aucune femme ne peut leur résister. Dès lors, dans les grandes entreprises Pryannes, les femmes sont cantonnées à des rôles mineurs. Quelle fierté les entrepreneurs Pryans ont d'exhiber leurs plantureuses secrétaires, issues de ce même vivier de bimbos rencontrées sur la plage de Siango ou à la Pyramide. Encore une fois, il ne s'agit pas de les considérer comme des femmes, même pas comme des êtres humains, mais comme de simples trophées, pour se régaler les yeux.

Culturellement, le machisme semble être dans les gènes des mâles Pryans. Depuis maintenant de longues années, aucune femme ne s'est élevée au-dessus de ce que la phallocratie politique Pryanne l'acceptait, semblant penser, tous en coeur, "vite, cachez cette femme intelligente que je ne saurais voir".
Pour faire changer cette situation humiliante, les solutions sont nombreuses. La première d'entre elle est de montrer à tout ceux qui pensent le contraire que les femmes ne sont pas bonnes qu'à être des secrétaires, mais qu'elles sont définitivement à la hauteur de la gente masculine, voire qu'elles leur sont bien supérieures, eux qui ne pensent qu'à s'engrosser à la Pyramide et à obtenir une nouvelle conquête.

Pryannes, levez-vous et battez-vous!
Archives nationales
Archives nationales
Mémoire de Prya

Messages : 135
Date d'inscription : 15/06/2015

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum