Convocation du Recteur de l'Université

Ainsi Kurt avait-il "convoqué" Marc au Ministère de la Culture et de l'Education. Sans doute le mot était-il un peu fort, mais la réalité n'en restait pas moins celle-là. Cela étant, Tiverre appréciait travailler sous la supervision de quelconque. Prendre seul les responsabilités sans rendre de compte à personne n'était pas ce qu'il affectionnait de plus ... Un parfait petit soldat, en somme. Aussi prit-il soin de répondre favorablement à la convocation et de se rendre au Ministère pour y rencontrer Kurt. Pour lui rendre service, les services de recherche de l'Université devraient travailler sur du clonage, de la téléportation ou un système d'hologramme. Il gagnerait du temps, lui qui gérait plusieurs Ministères à la fois, sans parler de ses autres occupations.

"Bonsoir Kurt.

Je suis content que l'on ait le temps de parler de l'Université.
Pour répondre rapidement aux questions évoquées dans ton message, les travaux avec Fantispa avancent bien. Ma collègue fantispaise, Mademoiselle Brolodina, est censée me revenir avec un premier jet de ce qui constituera le socle de cette nouvelle université pryanno-fantispaise sur laquelle les autres Etats pourront, par la suite et s'ils le veulent, se greffer.
A l'heure actuelle, il était question d'harmoniser les diplômes et les modalités pour les obtenir entre nos Etats ainsi que de mutualiser le secteur de la recherche, lequel constituera à l'avenir un pilier de notre système. Pour la loi sur l'Université, celle-ci ne pourra aboutir qu'une fois les travaux avec Fantispa finalisés. Il s'agira là d'une loi de ratification de l'accord passé avec Fantispa plus qu'autre chose. J'ai bon espoir en tout cas que les travaux aboutissent rapidement et que cette université puisse émerger. Il faudra toutefois consentir pour y parvenir à quelques sacrifices, et notamment à un partage de la recherche dans certains secteurs avec d'autres Etats. Par ailleurs, certains enseignements pourraient n'être dispensés que dans un Etat, pour éviter tout doublon. Prya ne dirigera ainsi plus sur son sol l'intégralité de l'enseignement, si cette université voit le jour."