Vote de confiance Gouvernement Peyranne

Étienne Debigny : La parole est à Monsieur Jean Peyranne, Chancelier des États Fédérés.







Jean Peyranne : Monsieur le Président, mesdames et messieurs les sénateurs, c'est avec gravité que je me présente devant vous aujourd'hui. Car la tâche qui m'attend est immense, les défis que je dois relever sont nombreux et...


"Ça y est, c'est parti, le grand cirque médiatique a commencé.", songea Debigny en soupirant. "Peyranne se la joue très théâtral, les télévisions sont là, il ne doit pas décevoir son public."


Jean Peyranne : ... car ils n'ont pas pensé au petit salarié, à l'ouvrier, à l'employé ! Toutes ces personnes qui n'ont comme richesse que leur force de travail, ces hommes et ces femmes...


"Bla, blabla et blablabla ! Déjà un quart d'heure qu'il a commencé son speech et pas une seule mesure concrète annoncée ! Moi, à sa place, j'aurais déjà terminé, on serait tous à la buvette du Sénat et on aurait déjà entamé l'apéro !"


Jean Peyranne : ... et cette hausse du salaire minimum de 20% que j'ai promise, je la mettrai en place, c'est une mesure de justice, c'est une mesure de bon sens ! Troisième point, la diplomatie et les rapports avec nos alliés. Dans les trois prochains mois, nous devons...


"Bon, il a pas bientôt fini, là ? Je commence à avoir un petit creux, je ne sais plus ce qu'ils servent ce midi à la cantoche, je crois que c'est du lochon braisé aux lentilles... Enfin, je sais pas, on verra..."


Jean Peyranne : ... car nous ne pouvons plus tolérer cela dans notre pays. Septième point, la défense nationale. J'ai toujours pensé que...


"Tiens, j'avais pas remarqué, mais elle est drôlement mignonne, la petite Hériaut. Ces luninistes, ils ont des idées délirantes, mais faut dire ce qui y est, leurs nanas sont canons !"


Jean Peyranne : ... et c'est tous ensemble que nous réussirons, pour Mézénas et pour les Mézènes ! Je vous remercie.


(Applaudissements puis un long, très long silence).


L'huissier (chuchotant à l'oreille de Debigny) : Monsieur le Président...

Étienne Debigny : Hein, quoi ? Oui, ah oui, pardon... Merci Monsieur le Chancelier. Mesdames et messieurs, je vous demande donc à présent de voter et d'accorder, ou pas, la confiance au gouvernement.

Chancelier : Jean Peyranne (PGO)

Ministre des Affaires Étrangères, Madame Geneviève Herbert (PGO)
Ministre de la Défense, Monsieur Bernard Morin (PGO)
Ministre de l'Économie et des Finances, Monsieur Olivier Saporeau (PGO)
Ministre de l'Intérieur, Monsieur Armand Laudiard (PT)
Ministre de l'Environnement, Madame Lenà Seborovà (AELV)

Secrétaire d'État chargée de l'Emploi, Madame Ghislaine Rancelle (MLR)
Secrétaire d'État chargée des Sports, Madame Saskia Seborova (PT)

Jean Peyranne (par procuration, PGO) : POUR
Antoine Bordemer : POUR
Claire Bertille : POUR
Bruno Asselin : POUR
Jérôme Lesueur : POUR
Stéphanie Duchamp : POUR

Sylvain Chagnou (AELV) : POUR
Lenà Seborovà : POUR

Étienne Debigny (PT) : POUR
Saskia Seborova : POUR

Arnaud Chapuis (MLR) : POUR
Sophie Hériaut : POUR

Arvine Bogendorfer (PACON) : CONTRE
Jean-François Alderman : CONTRE
Geneviève Rambaud : CONTRE

Daniel Raspail (MU) : CONTRE
Vincent Crucy : CONTRE

Jean-Jacques Raffiaud (RPM) : CONTRE
Charles Morand : CONTRE

Étienne Debigny : 12 POUR, 7 CONTRE et 1 abstention, la confiance est accordée au gouvernement Peyranne !