Visite diplomatique de Kouadio Moutawa

Bonjour,

Nous sommes une jeune micronation de l'Archipel et souhaitons tisser des liens diplomatiques avec les autres pays en particulier ceux qui nous sont proches géographiquement (continent Sud). Je viens donc ici pour entamer des relations diplomatiques avec les États Fédérés de Mézénas. Nous souhaiterions commencer par un traité instaurant le cadre de ses relations et les domaines dans lesquels nous pourions avoir des échanges

Kouadio Moutawa
Ambassadeur de l'Empire du Gwangua

Mézénas se remettait lentement d'une crise de flémingite et depuis quelques jours, les frontières étaient fermées.

L'épidémie commençait à reculer, excepté dans quelques provinces qui étaient toujours en quarantaine, comme par exemple les Marches de Han ou la Baronnie du Dorbasse, et les frontières avaient été rouvertes, mais avec beaucoup de prudence et dans un seul sens : on pouvait rejoindre Mézénas, mais on ne pouvait toujours pas quitter le territoire. Et les personnes qui souhaitaient pénétrer sur le territoire étaient soumises à un contrôle strict.

Antoine Bardin n'avait pas eu beaucoup de travail ces derniers temps, donc à l'arrivée du diplomate du Gwangua, il eut du mal à se remettre dans le bain. Il avait déjà un peu bu mais pour se donner de la contenance il déboucha une nouvelle bouteille de Kirana et s'en servit une bonne rasade qu'il avala d'un trait, avant d'accueillir l'arrivant.


Antoine Bardin : Bonjour monsieur... hips ! Vous voulez visiter... burp, pardon, visiter notre charmant pays, à je que ce... à je que... Rhaaaaa, je vais pas y arriver !!! A ce que je vois ? Hein, c'est ça ? Dis-le que c'est ça, hein ! Toi, t'es tout noir mais c'est pas grave, t'es mon copain !

Monsieur Bardin, vous êtes aussi noir que moi. Il n'y a pas un responsable sobre ?

Bernard Grandin avait suivi la scène de loin. Il intervint alors.


Bernard Grandin : Laisse faire, Antoine, je m'occupe du petit monsieur.

(il se tourne vers le diplomate)

Bonjour, Monsieur. Je vois que vos papiers sont en règle, vous allez donc être autorisé à pénétrer sur le territoire.

Cependant, vous êtes sans doute au courant que Mézénas a subi récemment une crise de flémingite et vous devez recevoir une injection de cocktail vitaminé.

Veuillez me suivre, s'il vous plait, un médecin vous attend.


Le diplomate fut ensuite mené jusqu'à une salle où régnait une odeur d'éther et de divers autres produits. Le médecin salua l'homme.





Le médecin : Monsieur, je vais vous demander de bien vouloir baisser votre pantalon...

Admin Mézénas a écrit:Le médecin : Monsieur, je vais vous demander de bien vouloir baisser votre pantalon...

Docteur, je vais vous foutre ma main dans la gueule ! Je suis en parfaite santé. Si vous voulez m'injecter vos vitamines, çà sera dans mon bras et enlever ma chemise est déjà un bel effort !

Le médecin fut quelque peu surpris de la réaction du diplomate. Mais il ne se formalisa pas pour le ton grossier de ce dernier et de plus, il avait reçu des consignes de la part des autorités du pays, tout nouvel entrant devait être vacciné. Il se plia donc aux exigences de son illustre patient et le piqua au bras.

Peu de temps après, le douanier Grandin prévint la Chancellerie Fédérale qu'un visiteur était arrivé. On lui répondit qu'une voiture arriverait sous peu.


Bernard Grandin : Monsieur Moutawa, une voiture arrive afin de vous conduire jusqu'à la Ministre des Affaires étrangères, qui va vous recevoir.