Meeting de lancement de campagne de Max Morton

Le meeting de lancement de campagne de l’Union Fantispaise avait été soigneusement préparé. L’Hotel de la baie et son accès à la plage avait été privatisé par l’UF pour être accessible au public et permettre un cadre cordial. Des tracts et des drapeaux de l’UF avaient été commandé pour l’occasion afin de diffuser le plus massivement possible le message et le programme du candidat Max Morton.

Chers Pryans,

Il y a longtemps que je n’ai plus demandé vos suffrages. Longtemps j’ai préféré m’éloigner  de toutes fonctions de premier plan dans notre pays. Aujourd’hui, j’ai décidé de prendre mes responsabilités et de me présenter devant vous.
Ce premier mandat de 2019, exceptionnellement de deux mois avant le lancement de notre calendrier électoral officiel, doit être l’occasion de redonner un cap à notre pays, dé débuter notre nouvelle année plus positivement que nous ne pouvons la conclure.

Ce mandat qui sera court sera l’occasion de se concentrer sur l’essentiel à mes yeux et de rattraper le retard que Prya a pris dans certains domaines.

Mon programme sera donc simple et résumé en quatre priorités:

-Diplomatie
-Santé
-Province
-Transports

Récemment notre pays à été bien trop en retrait sur la scène internationale, en particulier sur la crise au Bangana ou Prya a raté une occasion de défendre la paix.  Je salue toutefois l’action de Christine Kobieta ministre en charge de la LEM, pour son travail de qualité réalisé au sein de cette alliance.

Mais La paix ? L’avons nous oublié ? Nous avons à Prya un rapport ambigu avec cette notion, c’est une des raisons qui m’a poussé à me présenter. Et plus précisément une raison, cette raison est la crainte et l’embarras que suscitent les conflits armés pour une partie de nos gouvernants. Un embarras, une crainte de froisser les plus extrêmes pacifistes de notre pays, attachés aux valeurs pryannes, extrêmes pacifistes dont je fais probablement parti.

Mais si je suis attaché à ces valeurs comme la plupart des pryans, je n’ai jamais donné d’outils, ni été une source de propositions pour permettre une réelle application de nos valeurs au domaine diplomatique. Ce qui a contraint nos diplomates à inventer par eux-mêmes des motifs et souvent à ramer pour éviter les conflits lors des débats, marginalisant notre position en faveur de la paix car nous n’avions pas ou peu de contraintes à mettre en balance. Une situation hypocrite, que j’ai contribué à créé, je le reconnais et en particulier quand des hurluberlus voulaient doter Prya d’une armée. Et pourquoi pas interdire le pétrole au Krassland ? Ou la neige en CSH ?

Il y a huit ans les pryans m’ont élus président. Peu de temps après cette élection, un de nos partenaires, Abalecon, était à l’époque un régime dur et autoritaire qui piétinait la liberté de son peuple mais aussi la liberté d’expression des pryans et de ses journalistes. J’ai immédiatement gelé nos relations avec cet état attendant des efforts de leur part pour une réouverture.
Cette politique de gel et de fermeture des relations je veux la rouvrir et l’appliquer pour la paix. Et les solutions sont simples. Tout état qui déclenchera ou participera à déclencher un pays dans le micromonde ne pourra plus avoir de relation avec Prya.
Sous ma présidence, Prya n’entretiendra plus de liens avec des nations bellicistes. Prya ne participera pas à des manifestations dans lesquels ces états seront présents, nous n’envisagerons désormais plus de relations et nous proposerons des contre-manifestations si cela s’avère nécessaire.

A chaque conflit déclenché nous devrons coordonner une riposte diplomatique et nous devrons rassembler les nations qui partagent nos valeurs pour geler ensemble toutes formes de relations.
Ces relations affecteront également le plan économique ou les avoirs de ces états à Prya seront gelés
jusqu’à ce qu’une issue acceptable des conflits soient organisées.
Et une taxe sur ces avoirs sera prélevée et destinée à un organisme géré par des bénévoles de tous le micromonde. Un organisme créé en son temps par le président Arthur Duvalon, un observatoire de la paix.
Un observatoire que nous n’avons jamais développé, et moi en particulier, il est pourtant l’outil indispensable pour mener à bien une politique diplomatique ambitieuse en faveur de la paix.
Un observatoire chargé de mesurer le degré de militarisation des pays et devra aussi instaurer un indice de la liberté dans le micromonde. Ces deux mesures devront être déterminantes pour l’orientation de notre politique diplomatique.

Oui cela aura un coût économique si nous devons geler ou fermer des relations, je l’assume ! Car la paix et la liberté n’ont pas de prix, la liberté d’entreprendre et de faire du profit ne doit pas être placé au dessus de la liberté de vivre ! L’économie à trop souvent pris trop de place dans notre pays,  devenant une priorité bien au-delà de nos valeurs fondamentales.

Ce cap que je veux lancer paraîtra radical, je l’assume. Nous devons être à la hauteur de nos principes pacifistes et nous doter d’une réelle politique en la matière pour ne plus être de simples spectateurs donneurs de leçons.

Je suis très long sur ce domaine je vous demande pardon, mais depuis quelques temps nous nous sommes trop éloignés des affaires micromondiales et Prya n’a plus la voix qu’elle avait par le passé. Nous devrons être à l’offensive dans ce domaine et à la hauteur de nos valeurs.

Sur un plan intérieur comme je l’ai dit je souhaite combler le retard que Prya a prit dans certains domaines.
Sur le plan de la santé je veux instaurer à Prya un système de santé, actuellement seule Zantavia possède un hôpital. Je veux que chaque province soit doté de son propre hopital pour gérer les maladies que nos chercheurs auront identifié afin que celles ci soient mieux traités. Nous sommes à la pointe en cas de catastrophes humanitaires, mais nous pouvons faire mieux en terme de santé en développant ce secteur et en y faisant participer nos entreprises. Nous connaissons les apports de la Nature à Prya, nous devons encourager les entreprises à développer des remèdes pour pouvoir produire des traitements en quantité suffisante pour notre population quand cela s’avérera nécessaire.
Ces hopitaux seront bien sur sous l’autorité des provinces, en tant qu’infrastructure locale.

Provinces qui seront d’ailleurs une autre priorité de ce mandat si vous me choisissez.
Je veux enfin que les provinces soient autonomes, nous parlons de cette thématique depuis longtemps et c’est un débat compliqué à Prya, je le sais. Mais ce débat dure et il faut le clore. Pour cela je poursuivrais mon travail initié au ministère de l’économie. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour remercier le président Renlow de sa confiance sur ce mandat, je sais que nous avons des divergences mais si je suis arrivé en cours de mandat, il m’a donné les moyens de travailler, ouvert à la proposition et au débat, je l’en remercie et je le salue.
Ainsi à ce ministère j’ai mis en place les prémisses de ce qui sera ma politique provinciale. L’état dotera toutes les provinces d’usines de retraitements de 60PP, le secteur du retraitement, très peu développé dans le privé à Prya, sera donc provincialiser. Les provinces entretiendront ce nouveau service public local du retraitement des déchets et de leur propre production d’électricité. Les PAL, eux, seront pris en charge par l’état et cela en sera fini des dotations provinciales compliquées à évaluer, l’état pourra soutenir directement non plus la consommation mais les projets des gouverneurs en terme d’infrastructure et de vie locale. Sur la vie locale, une loi qui organisera ce nouveau service public local du retraitement établira aussi de nouvelles compétences pour les gouverneurs avec la possibilité de mettre en place une fiscalité locale, mais aussi de prendre des décrets provinciaux. La mise en place d’assemblée locale sera rendue possible, le gouverneur pourra ainsi réunir les députés élus localement pour participer à ces assemblée locales. Assemblée dont le champ sera déterminée par une charte locale établit par le gouverneur et les députés locaux. Cette charte et ces décrets provinciaux auront toutefois pour limite, et c’est normal, notre constitution et nos lois. La cour suprême pourra donc invalider des décrets locaux qui seraient contraire à notre législation.

Enfin les transports, si je veux en faire une priorité, c’est pour assurer dans le temps un bon développement de nos infrastructures. Lors de mon passage au ministère de l’économie, j’ai découvert la STP, société des transports pryans. Cette société avec quelques fonds était oubliée et abandonnée. Cette société doit être remise à l’ordre du jour. Les transports ne doivent plus être une variable d’ajustement des gouvernements. Ainsi je doterais cette société de moyens suffisants pour qu’elle développe nos transport et suivent un plan établis sans attendre une volonté politique trop longue à venir. Et nous devons réhabiliter nos infrastructures notamment sur un plan ferroviaire. Et je veux pour commencer la création de la ligne Kaora – Siango.


Mes amis j’ai été long, c’est une de mes caractéristiques vous le savez, je n’ai jamais été bon pour synthétiser, mais surtout je souhaite une transparence absolue sur la politique que je veux menée si vous m’élisez.
Durant les prochains jours je me déplacerais dans les provinces ou je pourrais redévelopper mes pensées, répondre à vos questions et discuter des autres domaines que je n’ai pas pu évoquer comme l’économie, ou je souhaite mettre en place une aide pour les entrepreneurs pour les aider à s’insérer sur de nouveaux marchés et stimuler leur créativité. Nos entreprises doivent innover, ce thème m’est cher vous le savez. Je veux aussi relancer le principe du FIP, une idée soufflé par des membres de la société civile et qui me semble excellente. L’état rachètera des stocks sur les entreprises abandonnées, entreprises qui seront selon la situation vendus ou liquidés. Ces stocks serviront de réserves stratégiques mis en vente en cas de pénurie, à un prix de vente supérieur au niveau du marché pour éviter une forme de concurrence avec nos entreprises.

Je m’arrête là, il est temps que nous profitions du buffet de la mer préparé par l’hôtel de la baie qui nous accueille ici. Bonne soirée à vous à bientôt dans les urnes !

Incontestablement, Max Morton avait été trop long, mais même si ce mandat serait court, il faudrait être efficace sur ce court mandat pour mettre en place ces mesures de long terme qui développerais de nouvelles sources d’activités pour Prya.
Max se dirigea vers le buffet pour boire un verre de Tindal’algaz, sa boisson préféré et pour profiter d’un petit bain de foule et répondre aux interrogations des spectateurs venus assister à ce meeting.
Il indiqua aussi à son attaché de presse qu'il faudrait qu'il puisse être disponible pour la presse, or médias détenus par lui-même ou Julio De Fortia car il ne voulait pas d'amalgame entre ses affaires et la politique quitte à ne pas être présent dans l'espace médiatique.