Pour des matériaux nouveaux

Thèse :Pour des matériaux nouveaux…

Thème : Sciences et techniques de l'Espace
Auteur : Jean-François Tavero


Introduction


Alors que la recherche spatiale s’organise au sein de l’Agence Spatiale Micromondiale après le Congrès Spatial International de Krassfürt-am-See (février 2004), Prya se lance à son tour dans la recherche spatiale et voici l’état des travaux concernant les matériaux utilisés pour les lanceurs, les satellites et pourquoi pas les futurs stations spatiales. Ces travaux effectués dans l’esprit du Club des Alchimistes de Prya visent à établir une alliance entre la nature et les technologies de pointe.
En effet, à travers ces recherches nous avons tenté de mettre en relation les connaissances que nous avions sur le plan biologique, chimique, physique et mathématique de la nature qui nous entoure. A partir de ce constat nous avons estimer que toutes les solutions à nos problèmes se trouvaient dans notre environnement, et qu’il suffisait d’observer notre » nature et de l’imiter habilement pour obtenir un résultat incomparable.
C’est cette idéologie qui nous a permis de concevoir les premiers matériaux imitant la nature. Les vaisseaux spatiaux seront construits en utilisant des matériaux avancés aux propriétés renversantes. En voici quelques exemples.



Première partie

Pour commencer nos travaux, nous sommes allés au très simple en cherchant à partir d’une métaphore très terre à terre : "Qu’est ce que je cherche vraiment en matière comme voiture ? »
Réponse :« Un bolide capable de faire 16 000 kilomètres entre deux pleins, qui se répare elle-même automatiquement, tient une moyenne de 800 km/heure, et pèse seulement quelques centaines de kilos."
Par beaucoup d'aspect, cette voiture de rêve est une bonne métaphore des véhicules spatiaux dont nous aurons besoin pour prolonger notre exploration du système solaire dans les décennies à venir. Ces nouveaux vaisseaux devront être plus rapides, plus légers, moins chers, plus fiables, plus durables et plus polyvalents. Tout ça en même temps.

Impossible ?
Non, car une révolution est en marche à Prya, celle des idées et de leur application scientifique et rigoureuse. Une telle révolution se déroule en ce moment même. Trois des domaines de recherche qui connaissent actuellement les développements les plus rapides – biotechnologies (Adelmo Logean), nanotechnologies (Hélios Daedalus), et technologies informatiques (robots du Dr Ono Mishima) - convergent pour fournir aux scientifiques pryans un contrôle absolument sans précédent de la matière, à l’échelle moléculaire.
De cette ruée vers l'or conceptuelle, on voit émerger une nouvelle classe de matériaux aux propriétés stupéfiantes qui sortiront tous droits des laboratoires pryans et éblouiront le Micromonde.
Imaginez, par exemple, une substance qui offrirait cent fois la résistance de l'acier, bien que six fois moins lourde ; des matériaux auto suturant en cas de perforation ; des surfaces qui peuvent "sentir" les forces de pression s'exerçant sur elle ; des connexions et des circuits électroniques de la taille d'une molécule ; des matériaux structuraux qui génèrent et stockent l'électricité ; et des liquides qui peuvent instantanément se solidifier puis redevenir liquide à volonté. Tous ces exemples nous amènent à réfléchir sur la « peau » de nos futurs vaisseaux et satellites.



Deuxième partie

Les êtres humains sont capables de ressentir la moindre patte de mouche qui se balade à la surface de leur corps. C'est un remarquable exemple d'auto surveillance. Il est rendu possible par le fait que notre peau contient des millions de terminaisons nerveuses microscopiques, et autant de nerfs pour transporter ces signaux jusqu'à notre cerveau. C’est ainsi en copiant la nature que nous améliorons les matériaux…

Ainsi des capteurs de la taille d'un nanomètre seront enkystés dans les systèmes critiques d'un vaisseau, afin de contrôler en permanence l'état du matériau. Si une pièce menace de rompre- on pourrait dire, " si elle se sent mal" - les capteurs alerteront l'ordinateur central avant que la tragédie ne survienne. Depuis tous ces capteurs encapsulés, les câbles moléculaires transporteront le signal vers l'ordinateur central, permettant d'éviter les problèmes posés par la masse de millions et de millions de câbles de connexion tels qu'ils existent aujourd'hui.

Parmi d’autres prouesses, votre peau cicatrise toute seule. Croyez le ou pas, nos futurs matériaux seront également en mesure de le faire. Les matériaux auto cicatrisant constitués de molécules en longues chaînes appelées ionomères réagissent à la pénétration de projectiles tels qu'une balle de fusil en se refermant derrière eux. Les engins spatiaux pryans utiliseront ce type de type de matériau en guise de peau extérieure, car l'espace est plein de minuscules projectiles - essentiellement des fragments de débris de comètes et d'astéroïdes se déplaçant à grande vitesse. S'il advenait qu'un de ces objets, dont la taille varie du grain de sable au petit caillou, perfore les parois du vaisseau, une couche de matériau auto-cicatrisant assurerait la pressurisation de la cabine.



Conclusion

Ainsi, il apparaît clairement que les nouveaux matériaux légers et intelligents seront la clé de la spécificité pryanne en matière de prouesse spatiale. Mon équipe et moi-même travaillons actuellement sur d’autres projets qui restent dans ce même esprit notamment par rapport aux engins aériens. En effet, les matériaux légers et très malléables que nous mettons au point pourront simuler le mouvement des ailes d’un oiseau. Ces matériaux pourront aussi servir à construire de larges toiles photovoltaïques qui permettront à nos vaisseaux de se propulser grâce aux vents solaires…