Arrivée de Jean Renlow

Le douanier Grandin était d'humeur facétieuse, aujourd'hui, sans doute à cause du vin qu'il avait bu tout au long de la journée.

Bernard Grandin : PAN ! T'es mort !

Ah, t'as eu peur, hein gamin ? T'as eu peur, dis ? Allez, dis que t'as eu peur ! T'es émotif, ça se voit dans ton regard... Très important, le regard, toujours fixer son ennemi droit dans les yeux parce que lui, gamin, lui  il se privera pas d'en profiter, si tu baisses la garde, c'est moi qui te le dis !

Bon, allez, circule, va ! (Jean Renlow ne bouge pas, il hésite) Circule, je te dis ! Allez, bouge, bouge !

Ahah, éclate-toi bien, gamin !

Jean eu très peur il s'enerva et donna un coup de poing au douanier.
Jean:Tiens ça t'apprendra de parler ainsi à un chef de parti.

Deux Sarraudar patrouillant aux abords de la frontière virent la scène. Ils se saisirent du Pryan et l'immobilisèrent au sol.


Bernard Grandin : Tu aurais dû passer quand je t'ai dit que tu pouvais y aller, gamin ! Ça se fait pas de frapper un représentant des douanes, tu savais ça ? T'as beau être chef de parti, ça se fait pas. C'est comme frapper un policier. (il renifle) Allez, débarrassez-moi de ce vaurien. Tu retournes à Prya, gamin !

Et une petite interdiction de séjour à Mézénas, par la même occasion !

Jean se débarassa vite des 2 sarraudar le jeune homme de 2 mètres 10 n'était pas facile à prendre.
Jean:De tout façon je ne sais même pas ce que je suis venu faire ici.
Il s'en alla et partit en direction de la Pirée

Bernard Grandin (se tournant vers les Sarraudar) : Merci, les gars, sympa d'être intervenus. Vous prendrez bien un petit verre avec moi, oui ?

Allez, allez, ça va vous réchauffer, par ce temps !

Ayant appris que la veille, un agent des douanes avait reçu le coup de poing d'un Pryan sur la figure, le maire de Kaïtaïn, Yves Lefesbure, en campagne pour sa réélection, rendit une visite au douanier. Bien entendu, son équipe de campagne s'était arrangée pour que les médias soient présents.


Yves Lefesbure : Je suis venu pour apporter mon soutien à Bernard Grandin, un homme honnête, qui ne faisait que son travail et qui a lâchement été agressé par un délinquant pryan qui voulait entrer sur notre territoire !

Bernard Grandin : Oui, enfin, vous savez, c'était pas si grave que ça, d'ailleurs je...

Yves Lefesbure : Monsieur Grandin, vous ne voulez pas dramatiser et comme je vous comprends ! Voyez, mesdames et messieurs, cet homme intègre ne veut pas mettre en avant la difficulté de son travail ! Mais ces personnes qui chaque jour, comme le douanier Grandin, travaille pour notre sécurité, méritent plus de reconnaissance de notre part ! Et ils demandent également plus de moyens, plus d'effectifs ! Allons-nous rester sourds à leur appel ?

Je n'attendrai pas, les bras croisés, que notre gouvernement, déconnecté des réalités, daigne se pencher sur le quotidien des petites gens, comme le douanier Grandin ! Pour notre sécurité, pour celle de nos enfants, votez Lefesbure !


Des supporters d'Yves Lefesbure applaudirent le discours du nationaliste. Il signa quelques autographes, consentit à faire quelques selfies, puis repartit.