Création d'entreprise

Max Morton arriva à Kaora, sa mère avant de partir lui avait fait un ragoût de poisson pour la route. Froid le plat était nettement moins bon qu'il en avait l'air. Elle lui avait aussi glissé son courrier et espérait ne plus recevoir son courrier.
Avant d'entrer dans le batiment du ministère de l'économie, max ouvrit la lettre, elle était de Julio.

-Cuites...eh j'suis pas Duvalon moi, Te voir...affaires Tétaou... Ok bonne idée.

Julio était ministre de l'intérieur désormais, le bâtiment n'était pas très loin. Il s'y dirigerait de suite après son affaire.

Arrivé au guichet d'accueil, il demanda :
-Bonjour monsieur, je voudrais un rendez-vous pour une création d'entreprise. Je n'ai pas trouvé de législation spécifique sur la création d'entreprise, je sais qu'il faut un siège social. J'envisage avec l'accord du gouverneur de Kaora l'achat d'un étage de bureau.
L'entreprise s'appellerait : "IRISEES", (Institut de Recherche Indépendant de la Statistiques et des Etudes Economiques et Sociales).
Ce serait une entreprise du tertiaire.

Les créations d'entreprises dépendait du ministère de l'économie sous la coupe directe du président Grayfall. Informé du dossier il décida de rencontrer Max Morton.

-Monsieur Morton, heureux de vous revoir à Prya. J'ai eu vent de votre demande de création d'entreprise. Elle m'en a hérissé le poil. Vous saisissez "IRISEES", "hérissé".
Vous n'avez jamais eu vraiment d'humour Max, mais je ne suis pas venu vous dire cela. En réalité je pense avoir saisi le but de votre entreprise. De la recherche en sciences humaines si je lis bien.
Je n'ai pas le détail de votre projet, mais pourquoi ne pas vous rapprochez de l'université ? En ce moment elle produit du contenu, vous pourriez demander au recteur/ministre de l'éducation un poste, professeur, chercheur, directeur de département, prenez le titre le plus ronflant qui vous fera plaisir, de vous à moi personne n'y va depuis bien longtemps à l'université.

Je ne valide pas immédiatement votre demande, je vous laisse un moment pour y réfléchir.

Max était surpris par la réponse du président.


Monsieur le président, ma volonté de rester indépendant est lié à une volonté d'être libre sur le plan de la recherche. En effet il y aura un aspect recherche. Mon but est de mettre en place quelques indicateurs pour suivre le peuple pryan, son activité et son évolution. j'ai quelques idées. A savoir des indicateurs simples, facilement manipulable car je suis convaincu que les modèles statistiques complexes sont difficiles à stabiliser et entretenir sur le long terme.
Mes indicateurs n'étant pas au point, je préfère travailler en indépendant, d'autant que je ne sais pas encore quel forme prendra la publication des indicateurs, les éventuels commentaires etc... Et surtout la "scientificité" de la démarche ne satisfera probablement pas les plus puristes des statisticiens, je préfère donc rester en "amateur" et développer des outils indépendant, cela évite une potentielle remise en question de l'université.

J'insiste un peu, mais j'ai envie de faire repartir les différentes administrations sur le long terme et de dynamiser tout ça.

Votre démarche est compréhensible, mais elle est aussi l'occasion de réaliser une recherche sur ce qui vous a amené à créer ces indicateurs. Développer vos choix et les assumer ensuite sur le long terme serait une bonne occasion de voir le département des sciences humaines se relancer. Et puis l'université il me semble que c'est votre truc ? Si notre université avait un département sciences humaines qui tourne et nous file des indicateurs ce serait une nouveauté, peu importe qu'ils soient simple. Il n'existe rien de toute façon en ce moment dans ce domaine. Et puis en cas de doute vous pourriez consulter des avis extérieurs sur la mise au point de ces indicateurs.

Bonjour, je souhaiterais procéder à une création d'entreprise.

"MM-Construction(Prya)". Une entreprise de BTP. Le lieu de l'entreprise est encore indéterminé le temps de trouver un terrain pour installer l'entreprise, cela serait fait rapidement.

Vu et fait.

Merci !