Coup de soleil...

Louise : Cela ne peut pas durer!! L'état est en faillite! Le pays tout entier survit grâce à l'activité de Siango! Le tourisme, les restaurants, les bars et nos plages! Nous devons faire quelque chose!

Louise avait été rejoint sur la plage de Siango par plusieurs représentants de la jeunesse dorée de la province. Une certaine grogne montait dans la population siangolaise. La province était un haut lieu touristique du Micromonde. Elle ne connaissait pas vraiment la crise et tirait son épingle du jeu. Tindali, Zantavia et même Kaora, la capitale, étaient devenues bien ternes ces temps-ci!

Louise : Nous devons réagir! J'ai rencontré le président...Si on peut appeler cela un président...Faisons lui savoir qu'il n'est pas le bienvenu ici tant qu'il ne se mettra pas au travail!

Les jeunes poursuivirent leur discussion. Les débats étaient posés, dirigés clairement contre la présidence actuelle.

Louise : Les amis, j'ai une idée!!

...

Parmi les personnes présentes se trouvait un étrange bonhomme, portant des lunettes noires. De temps à autre, il portait discrètement la main à son oreille droite.

L'homme : Je suis à la manifestation, je répète, je viens d'arriver à la manifestation. Il y a de nombreuses personnes, je dirais plusieurs centaines. Ça chauffe pour le Prési... pardon, je veux dire, pour Pétunia ! Je reste sur place, je vous tiens au courant, terminé.

"Quel nom de code débile, sérieux !", songea-t-il.

La manifestation semblait s'être muée en un apéro géant sur la plage. Les jeunes siangolais éclusaient des Bitesques fraîches en provenance de la Pyramide et se rafraichissait dans le lagon turquoise. Discrètement, Louise et son équipe installèrent un petit pupitre à la terrasse de la Pyramide. De là, Louise surplombait la plage. Les jeunes siangolais, voyant que quelque chose se préparait, se rassemblèrent sous la terrasse. Il y avait là des jeunes de la province, mais aussi des tindalites, ou des zantaves fuyant l'état de déliquescence de leurs provinces.

Louise : Mes amis! .... Ah putain j'en ai marre de ces talons!

Elle se saisit de ses chaussures et les balança vers l'intérieur du bar.

Louise : Mes amis! ...... BEUUUUUUUUUUUUUUUURPS...Pardon...la Bitesque Blonde...

La foule lui répondit par des cris, des rires et des acclamations.

Louise : Mes amis! ... J'ai entendu votre ... Votre quoi au juste??... VOTRE GROGNE!!! Nous ne pouvons pas resté les bras croisés...Enfin si, au soleil, sur la plage, il faut avouer qu'on pourrait. Mais l'intérêt collectif doit primer sur notre petite vie confortable! Aussi, je vous propose de soutenir la démarche la plus collective que nous pouvons offrir à notre chère République Pryanne! Mes amis!! Aujourd'hui et devant vous, je déclare la province de Siango INDÉPENDANTE!

Un léger flottement traversa l'assemblée de plagiste, suivi de grands cris de joie!

Louise : NOUS SOMMES SIANGO! VIVE LA......Putain, la quoi au fait?

Louise se retourna.

Louise : Les gars, on est quoi au juste? Ah oui....VIVE LA DUCHETTERIE...ah nan merde...LA DECHETTIERE....Rha....LA DECHARU.....VIVE LE DUCHE DE SIANGO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L'homme porta de nouveau la main à son oreille droite.

L'homme : Oui, c'est encore moi. On est dans la merde, je répète, on est vraiment dans une grosse merde !

Puis il raconta ce qu'il venait d'entendre...


La suite du scénario ici.

Suite du scénario entamé ici.




Lebourrin : Ces couillons n'y verront que du feu, habillés comme ça, on va passer pour de vrais Pryans !

Douffiagues : En tout cas, toi au moins, t'as le ventre qui va avec !

Lebourrin : Ça, c'est les pavés de sanglier que me prépare Janine. Je me dis souvent que je devrais faire un régime, mais j'ai pas la volonté.

Douffiagues : Bon, si on revenait à la mission. Il arrive bientôt, notre contact ?

Lebourrin : Je crois que le voilà, le gars en costard. Pas très discret.




Troadec, Gouverneur de Siango, rejoignit les deux Sarraudar. Il engagea la conversation avec la phrase mise au point au téléphone.

Marcellin Troadec : Comment est votre blanquette ?

Douffiagues : La blanquette est bonne.

Marcellin Troadec : On m'a dit aussi le plus grand bien de vos harengs pommes à l'huile.

Lebourrin : Je vais vous en préparer un ramequin, vous vous ferez une idée. C'est vous notre contact ?

Marcellin Troadec : Non, je suis Duvalon et je passe en coup de vent. Évidemment que c'est moi ! "Mon dieu, ils nous ont pas envoyé les plus futés" Bon, je vous ai réservé une chambre dans un hôtel de Siango.

Lebourrin : Une chambre ? Vous voulez dire, une seule chambre ?

Marcellin Troadec : Il faudra faire avec, vous n'êtes pas ici en touristes. Le matériel a déjà été livré, vous passerez à l'action d'ici une semaine. Et bien sûr, si vous vous faites prendre...

Douffiagues : On ne se connait pas et on ne s'est jamais rencontrés.

Marcellin Troadec : Parfait ! Bonne chance !


Troadec repartit de la même façon qu'il était arrivé. L'opération "Carnage" allait commencer...