Méthodologie sur le calcul des PSAT (version 2018)

Publication du département de sciences sociales de l'université de Kaora

Méthodologie sur le calcul des PSAT (points de satisfaction) établissant un classement des citoyens pryans en fonction de leurs possessions matérielles.

Introduction : Les PSATs ne sont pas une nouveauté à Prya. Instauré en 2002 ils étaient un outil politique utilisé pour mesurer la consommation des citoyens, leurs richesses et donner des avantages aux citoyens qui consommaient le plus. (L'université de Kaora met à disposition à qui le souhaitera le texte de loi qui en 2002, régissait les PSATs. Ce texte pourra être éclairant pour tout curieux de l'histoire pryanne).
Aujourd'hui occupant les fonctions de recteur de l'université et de ministre de l'économie, j'ai préféré que les PSAT soit du ressort de l'université et non de l'Etat.
Sur un plan politique, il peut-être douteux voir très critiquable que l'état puisse mettre en place un tel classement qui vise à hiérarchiser les pryans.
Je préfère le voir comme un indicateur indépendant à la disposition du politique. En effet il pourrait permettre la mise en place de politiques fiscales particulières mais aussi de politiques sociales en faveur des plus démunis. Ajoutons qu'il est important que le politique n'ait pas trop de "fonctions administratives" et puisse se concentrer essentiellement sur la politique du pays et non sur de la gestion trop lourdes d'activités indirectes qui serait susceptible d'entraver l'action politique.

Calcul des PSATs : Le système économique que nous utilisons aujourd'hui est très différent de celui utilisé en 2002. C'est pour cette raison que le département de sciences sociales a opté pour revoir le mode de calcul des PSATs et du classement. Sans oublier que c'est une occasion pour simplifier le calcul.
Ainsi un point de PSAT sera équivalent à 10'000 palmyrs de bien possédés par un citoyen, bien manufacturés.
Par exemple, un citoyen possédant 32'000 palmyrs de bien possédera 3 PSATs.

Le nombre de PSAT permettra ensuite d'établir un classement, les trois citoyens possédants le plus de PSATs seront membre de la Jet Set pryanne, ce qui pourra apporter certains avantages à définir par l'Etat ou les entreprises. Dans le domaine de l'équitation par exemple le cheval d'un jet-setteur pourra se voir apporter quelques points de compétences supplémentaires. Cela pourrait être valable pour d'autres sports, mais aussi dans le domaine de la consommation pour certaines entreprises.
Ce chiffre de trois pourra être amené à évoluer en fonction de l'augmentation de la population.
Mais les derniers pourront aussi se voir bénéficier de politiques pour les aider à se sortir de la pauvreté si l'Etat juge cela nécessaire. Les PSATs pouvant être un indicateur servant à suivre le niveau de vie des citoyens.

A noter que le département sciences sociales a aussi souhaité mettre en place un système de malus, un citoyen qui n'aura pas gagné de PSAT supplémentaire durant six mois se verra attribuer un malus d'un point, puis un autre point supplémentaire tous les trois mois qui suivront ce premier malus. Ces malus seront levés dès l'obtention de nouveaux biens qui permettront d'obtenir un PSAT supplémentaire sur le calcul total des biens du citoyen.

Ce calcul des PSATs sera réalisé tous les trois mois. A chaque trimestre calendaire un calcul et donc un classement seront publiés par le département de sciences sociales de l'université de Kaora.

Enfin notons que le département travaille à l'ajout d'un nouveau malus pour les "grosses pinces". L'indice grosse pince est calculé en même temps que les PSATs. Cet indice est mesuré en divisant la valeur des titres par la valeur des biens d'un citoyen. Un citoyen qui aura un écart trop gros, c'est à dire une valeur de  titres très supérieur à celle de ses biens se verra caracoler en tête  du classement des plus grosses pinces pryannes. A terme la plus grosse pince pryanne pourra se voir amputé d'un PSAT. La prise en compte de ce facteur n'est pas encore définitive, pour le moment seul le calcul de la plus grosse pince pryanne sera réalisé.  Nous verrons à l'usure si ce malus est pertinent ou s'il pénalise les plus fragiles de la population.

Perspective de ces calculs et classements : Pour conclure le but de ces calculs est de mesurer la valeur des biens des pryans et donc connaitre la consommation du pays. L'objectif est d'étudier la population pryanne, d'assurer ce suivi dans le temps et ainsi commenter les différentes évolutions. L'intérêt résidera aussi dans la mesure totale des biens possédés par les pryans. Cette mesure donnera un autre indicateur, la mesure de la consommation totale du pays.
A terme cela peut contribuer, avec des politiques appropriées car ces mesures ne sont qu'indicatives, à une amélioration du niveau de vie des pryans, à une augmentation de la consommation et à une offre de meilleures qualités en termes de produits et d'innovations proposés par les entreprises. Avec la possibilité d'ouvrir de nouveaux marchés à terme, des marchés qui auraient été laissé de coté par les entreprises.

La pertinence de ces indicateurs sera étudié sur le long terme en fonction des différentes évolutions et conclusions constatées et cela pourra permettre de réajuster l'indicateur si cela s'avère nécessaire suivant les conclusions obtenues.
Le premier classement débutera et sera publié pour le 4è trimestre 2018 au courant du mois de novembre.

Max Morton,
Recteur de l'université de Kaora
Responsable du département sciences sociales

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