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Nécessité Cyclique Triplet des pièces

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Nécessité Cyclique Triplet des pièces Empty Nécessité Cyclique Triplet des pièces

Message  Archives nationales Lun 15 Juin 2015 - 16:10

Thèse : Nécessité Cyclique Triplet des pièces

Thème : Le Nouvel Art Dramatique Contemporain Pryan.
Auteur : Pedro Monsallio


1 . Présentation du nouvel art dramatique contemporain

L’Art dramatique pryan est entré, il y a une dizaine d’années, dans une phase ascendante : un nouveau genre lui donne l’impulsion nécessaire au grandissement de sa renommée. Ce genre se caractérise, chez les auteurs modernes, comme Aimé Teuranssène ou Enrico Maidien, par l’abstraction faite, de la vie. Ceux-ci donnent volontiers à la Pièce de théâtre, le sens de " pièce " d’un ensemble théâtral.

Chaque pièce est perpétuée par la suivante, et prolonge la précédente. Ce concept, fait effectivement, abstraction des données définies comme celles attachées à la vie : la vie telle qu’on la pense, est constituée d’un début, un milieu, une fin. Les nouveaux auteurs, font du début de la pièce, même si elle n’est pas directement liée, la fin de la précédente. L’important, c’est la thématique que cela représente : rien n’est fini, tout est indéfini. Ceci se retrouve également dans la mise en scène, souvent floue : tout est indéfini.

2 . Définition du cycle théâtral pryan : " le triplet "

Le Triplet, forme théâtrale cyclique typiquement pryanne, est apparu dans le théâtre populaire pryan du début du XVII° siècle. Il représentait un principe cyclique, sous la forme de trois " jeux " (qui furent appelés " actes " pendant très peu de temps) : l’exorde, l'aventure et la terme.

De nos jours, les trois jeux n’ont plus la même signification, ni la même définition. Ils ne sont pas cycliques, comme l’étaient les anciens jeux, parce qu’ils sont repris dans chaque pièce, mais parce qu’il peuvent se jouer séparément et réunis. Cela donne un sens à chaque jeu en lui-même. On raconte que c’est Arthur Eupasse, à la fin du XIX° siècle, qui voulant satisfaire sa maîtresse, en inventa le principe.

Celle-ci assistait toutes les semaines, aux représentations théâtrales que donnait son amant. Cependant, il arrivait que la femme de ce dernier, qui travaillait jusque tard dans la soirée, fasse son apparition dans la salle, avant la fin. La maîtresse s’en allait en courant. Ainsi, le fait de ne point connaître la fin de la pièce ne lui manquerait plus !

Il est vrai que le triplet se retrouva, de par sa popularité affirmée, sous d’autres formes Par exemple, la musique ! Au XVIII° siècle, Edouard Tiste, n’écrivit-il pas un quintet à flûte, un concerto pour piano et une polyphonie vocale, qu’il plaça, côte à côte dans une même œuvre : " Désir d’enfant ". Notons que l’enfant est effectivement l’un des seuls êtres innocents qui puissent faire abstraction du sens de la vie puisqu’il ne la comprend pas (exception faite des camionneurs soûlards, moustachus et bedonnants, qui traînent le soir dans le bar " A la grosse Matronne", et qui, cependant, eux, ne sont pas si souvent innocents que cela. Donc, ça compte pas).

Depuis, la définition est d’autant plus d’actualité, que les auteurs donnent à ces jeux, un sens nouveau : pour eux, ils représentent des morceaux de vie, qui ne sauraient être attachés. C’est une conception nouvelle du théâtre, inhérente à une idée particulière de l’existence. Pour l’exemple, Klaudius Frankioski, émigrant krasslandais arrivé à Prya dans les années 50, grand auteur contemporain d’art dramatique pryan, lorsqu’il jouait " Zet ané là jeu jonté bour la brémière vois " (une pièce qui parle de trois couples à trois endroits différents), cherchait à exprimer, selon ses propres termes, des morceaux de vie pris au hasard, qui n’avaient en commun, que d’être des moceaux de vie et d’être pris au hasard.

3 . Contestations du Triplet

Au delà des habituels contestataires du théâtre-triplet, qui lui reproche de ne pas être fidèle au principe réel de la vie, on retrouve des penseurs, qui définissent le triplet comme étant source et objet d’une impossibilité. On constate que certains grands penseurs, y avaient déjà fait allusion. Ainsi, au milieu du XVII° siècle, le bourgeois érudit, Icar Tézien, ne disait-il pas : " A trois c’est bien. Mais où est l’aventure ? ", en parlant, évidemment, des triplets. Il continuait souvent en disant ces mots pleins de philosophie : " De toutes façons, trois, c’est au moins un de trop. Au plus, trois de trop. " Il est vrai qu’il n’était ni bon en mathématiques, ni grand amateur de théâtre.

Cependant, la vague contestataire est arrivée jusqu’à nos jours. La contestation réside souvent dans une bonne pensée, mais la parole ne suit pas.
Ainsi, le metteur en scène Yssois, Yrys Théryque, de dire : " De toutes façons, les metteurs en scène pryans, ils ne peuvent pas avoir que des bonnes idées " Pensée à travailler.

N’oublions pas que l’art dramatique Krasslandophone, quant à lui, se veut d’un réalisme surprenant. Et qu’il y arrive souvent ! Le seul metteur en scène Krasslandais à suivre l’idée du triplet théâtral, fut Osa Ka (qui aimait bien les sushi), et tout le monde put constater que l’adaptation du triplet au réalisme Krasslandophone ne rapporte pas souvent la gloire escomptée par le créateur. Ainsi, Osa Ka, qui osa ça, se retrouvait-il obligé de mettre les triplets dans l’ordre, et donc d’enlever le sens premier, car ses pièces paraissaient illogiques sinon : le krasslandais moyen ne passe-t-il pas une grande partie de sa vie à mourir (sous le poids des tâches) ?

Revenons à nos amis yssois : Vasys Eparla, grand auteur yssois de la fin du XVIII° siècle, préconisa l’apparition d’un décatet : trois débuts, trois fins, et quatre milieux ... On se souviendra pour l’occasion, que les yssois se plaisent à compliquer tout ce qui existe, et qu’à l’époque, on leur reprocha de vouloir inventer le principe footbalistique du 3/4/3

4 . Conclusion

En conclusion, nous dirons que l’Art dramatique Pryan nouveau, s’il n’est pas reconnu pour ses particularités, l’est certainement pour son originalité. Ce qui revient au même, convenons-en. Je vais donc aller prendre une aspirine. Bon, trêve de balivernes : l’aspirine est quand même le meilleur ami de l’homme ! Donc, revenons-en à nos amis, pas les moutons, ni l’aspirine, mais les triplets . Ils sont souvent contestés, mais surtout, souvent appréciés. Les raisons en sont simples : le théâtre Pryan n’a pas besoin d’être suivi pour être compris, et c’est ce qui fait son atout majeur, et surtout, sa marque de distinction, et quand même beaucoup son atout majeur (je me répète, mais c’est vrai.)
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