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L'histoire pryanne

La première ville fondée sur l'actuel territoire de Prya a été le port marchand de Tindali qui connut un certain essor avec le développement du commerce maritime à la Renaissance.

Mais à force de voir transiter des navires aux cales pleines dans les parages, des pirates ne tardèrent pas à s'installer dans la région. Sous la conduite d'Holger le Torve, le plus célèbre flibustier de l'époque, ils s'établirent sur la côte Nord d'où ils menaient des raids contre les bateaux de passage. Leur base située à l'embouchure de la Tavia devint progressivement une petite cité qui est à l'origine de l'actuelle Zantavia.
Lorsque les derniers pirates finirent par être chassés vers 1750, la petite ville subsista en se reconvertissant dans la pêche et passa sous la domination des marchands de Tindali.

Quelques décennies plus tard, un riche et puissant marchand nommé Grigor Lylasion parvenant à s'assurer la mainmise sur le pays se proclama roi et décida d'ériger une nouvelle capitale à l'Ouest. C'est ainsi que le modeste bourg de Kaora se transforma en quelques années en une nouvelle cité florissante.

Avec le développement du tourisme au XXe siècle, le petit village de Siango situé au pied du Mont Palatar a connu un développement rapide et s'est transformé en une destination très prisée par les vacanciers.

A la fin du XXe siècle, la démocratisation des institutions était en cours et les élections avaient vu le triomphe du parti Utopie Nationale de Clarine Cartier, la première femme à accéder à la fonction de Premier Ministre.

Hélas, coup sur coup, deux événements tragiques ont porté un rude coup au pays. Il y a eu d'abord la mort subite et inattendue du jeune roi Piery Ier, disparu sans laisser d'héritier. Et, alors que le pays était encore sous le choc, le volcan du mont Palatar est entré en éruption obligeant une évacuation d'urgence de la population par mesure de sécurité.

Après plusieurs mois le Mont Palatar a fini par se calmer et lorsque les vulcanologues ont pu s'assurer que tout danger était écarté, le pays s'est ouvert à nouveau permettant aux Pryans de rentrer d'exil dans leur pays entretemps transformé en république par un gouvernement provisoire composé d'Otto Schweinwald, Maliah et Arpad Orenko.

Le 7 décembre 2000 a ainsi marqué la renaissance de Prya et c'est pour cela que le 7 décembre a été choisi comme fête nationale.

Les premiers mois de la jeune république pryanne ont été difficiles, le pays devant faire face à des problèmes d'infrastructures. Prya a aussi été victime d'une campagne d'attaques terroristes commanditées par les services secrets de l'une des grandes puissances micromondiales de l'époque, l'Empire yssois, qui craignait que cette nouvelle nation ne leur fasse de l'ombre. Ce n'est que vers la fin du mandat d'Otto Schweinwald que le pays a connu enfin un accroissement significatif de la population.

Lorsque celle-ci a atteint le nombre de citoyens prévu par la Constitution, le gouvernement provisoire a organisé les premières élections présidentielles qui ont été remportées par Clarine Cartier, l'unique candidate en lice. Le mandat de la nouvelle présidence avait bien débuté mais Clarine se désinteressant progressivement des affaires de l'Etat après la naissance de son premier enfant, le pays sombra dans une période de crise. Au cours des derniers mois de son mandat la présidente ne fit que quelques brèves apparitions, laissant au ministre de l'économie et des finances, Arpad Orenko, le soin de sauver ce qui pouvait l'être.

C'est donc avec un certain soulagement que les Pryans ont porté au pouvoir Tim Linux lors de l'élection présidentielle suivante, persuadés que cet homme parviendrait à redynamiser le pays. Hélas, lui aussi ne se montra pas à la hauteur de la tâche, préférant s'occuper de son équipe de subrugby plutôt que des affaires de la présidence. Lassés par cet absenteisme chronique, un groupe de citoyens entama alors une procédure de destitution qui fut approuvée par 93% de la population et qui força le président Linux à démissioner. Le président de l'Assemblée, Oswald Adao est alors devenu président par interim et a été chargé d'organiser une nouvelle élection présidentielle. Celle-ci portera Ementia Numénor à la tête de l'état pryan.

Heureusement, là ou de nombreux Etats virtuels n'auraient pas survécu à dix mois de paralysie à la tête de l'éxécutif, les Pryans ne se sont pas laissé décourager et ils ont su compenser les déficiences politiques par une forte activité dans d'autres domaines. Ainsi l'économie pryanne est devenue l'une des plus fortes et dynamiques du micromonde, à tel point que le système économique mis au point à Prya s'est répandu sous des formes plus ou moins modifiées dans presque tous les pays du micromonde. Les Pryans se sont aussi distingués dans les compétitions sportives où ils ont collectionné les succès notamment en football et en subrugby, où des équipes pryannes sont devenues championnes du micromonde. Prya a aussi organisé le Rallye des Terres Australes, la première course de Formule M qui s'est disputée à Zantavia et le Pugi Tour. Sur le plan diplomatique la République de Prya a été le premier Etat francophone à établir des relations diplomatiques avec des Etats du micromonde germanophone et les diplomates pryans ont activement participé au renforcement de la coopération internationale ou à des opérations de médiation lors des conflits affectant des pays voisins.

Après l'élection du président Numénor, le sort semble conjuré. Prya renoue avec un certain dynamisme politique. Une nouvelle constitution est adoptée qui met en place des moyens pour palier l'absence éventuelle du président de la république, notamment en créant deux postes de vice-présidents et en accroissant les pouvoirs du parlement. Parlement maintenant composé non plus de l'ensemble des citoyens mais de trois députés élus au suffrage universel et des quatre gouverneurs des provinces. Ces dernières acquièrent en outre une plus grande autonomie financière.
En politique extérieure, Prya participe au sommet économique de Neu Krassburg, à la conférence multipartite sur l'éducation (CMAE) et signe des traités de reconnaissance mutuelle et de coopération avec la principauté de Kloho (devenue depuis Syldavie). Seul point noir, les caisses de l'Etat se trouvent vidées suite à une baisse du nombre de citoyens pryans et donc de la masse monétaire.

Malheureusement, alors que rien ne le laissait présager, Ementia Numénor décède après un peu plus de trois mois de présidence, des suites de maladie.

Une nouvelle fois, Oswald Adao toujours président de l'assemblée, assure l'intérim et organise des élections. Candidat unique à la présidence, il est élu président de la république de Prya mais se voit contraint de quitter le micromonde dès le lendemain de son arrivée au pouvoir laissant notre pays plongé dans une nouvelle crise politique. L'assemblée, fraichement élue conformément à la constitution, se choisit un nouveau président en la personne de Tropez Bano qui se retrouve avec la charge d'organiser encore une fois, des élections présidentielles.

Dans un climat général plutôt morose, suite à une baisse démographique et à un manque cruel de candidats au poste présidentiel, surgit un inconnu qui accepte d'endosser la présidence du pays : Fluke Kelso.

Celui ci imprime un tournant décisif dans l'identité culturelle pryanne: l'écotopisme. Cet idéal écologiste va susciter l'engouement de plusieurs citoyens, et amorcer une vaste réflexion sur la prise en compte de l'environnement à l'avenir.

Dans le même temps, les nations d'Ydémos, de Syldàvie et d'Orion réunie au sein de la confédération d'Aldden décident de transformer cette dernière en fédération. Fédération à laquelle il est proposé à Prya de participer. C'est l'occasion d'un débat citoyen virulent entre les partisans d'Aldden et les défenseurs de l'autonomie de Prya. Finalement, l'adhésion à Aldden est votée, entrainant le retrait politique de ses opposants et laissant les mains libres au parti écotopiste.

L'économie pryanne, longtemps en berne, repart grace aux subventions de l'Etat. Divers chantiers reprennent ou se développent : chemin de fer, hôpital, croix verte, définition des principes écotopistes...

La Constitution pryanne a depuis connu également un grand nombre de modifications et d'avancées. Le naturisme et le droit à l'alcoolémie ont été constitutionnalisés, la présidence de l'assemblée a été supprimée laissant les députés, avec succès pour l'instant, encadrer eux-mêmes les débats parlementaires, les Présidents se sont également succédés les uns les autres de 2014 à 2017. Il n'en demeure pas moins que le maintient à flot de la nation a été rendu possible par l'investissement de tous les instants d'Arthur Duvalon : riche entrepreneur, Président de la République à de nombreuses reprises et vieux de la vieille de la politique pryanne.

Fin 2016 - début 2017, la Principauté de Tétaou, suite à la disparition de Fantispa, est devenue la cinquième province de la République pryanne. A l'issue d'une consultation populaire, ce sont 65% des fantispais s'étant exprimés qui se sont prononcés en faveur de leur intégration au sein de la République pryanne. Les pryans "historiques" ont assez largement bien accueilli l'intégration des fantispais, témoin de l'amitié historique qui liait les deux nations. Les partis politiques fantispais se sont rapidement faits une place au sein de la politique nationale pryanne, devenant en quelques élections l'une des forces politiques majeures du pays.

Le processus n'est toutefois pas aisé et plusieurs mois après cette intégration "de fait", le légal suit difficilement la cadence. Les problématiques posées par cette intégration étant nombreuses, le gouvernement tarde à proposer une loi d'intégration qui recueille l'aval des parlementaires, nécessaire suite aux modifications constitutionnelles imposées par cette union.

La géographie pryanne

Le territoire national comprend 5 îles. Au nord, on trouve la petite Melino et la grande Kenata, toutes deux proches de Kaora. Au sud, Biagor, la petite île d'Atiara et l'île d'Amedea toutes situées dans le golfe de Siango.

La plus haute montagne du pays est le Mont Palatar, un volcan en activité qui culmine à 1269 mètres et dont la dernière éruption en août 2000 a provoqué l'évacuation d'une bonne partie du pays pendant plusieurs mois. Le Mont Palatar est à une dizaine de kilomètres au sud-est de Siango.

L'autre relief important est le Mont Kitassia qui s'étend au sud-ouest de Tindali. Prya est composée de 5 provinces : Kaora, Siango, Zantavia, Tindali et Tétaou, ancienne région fantispaise.

La province de Kaora, à l'ouest du pays, inclut les îles de Kenata et Melino. Kaora est la capitale de Prya et la ville la plus peuplée du pays. Elle regroupe les administrations principales de la nation, comme le Palais Présidentiel et l'Assemblée, sans oublier les Ambassades et les sièges de plusieurs des plus grosses entreprises du pays.

La province de Siango, au sud, regroupe les terres autour du Mont Palatar et les îles d'Atiara, Biagor et Amedea. Le Mont Palatar, en plus d'être un volcan, est le point culminant de Prya. La ville balnéaire de Siango est surtout connue pour ses plages et la bonne humeur qui règne autour de ses tournois de beach volley, ainsi que pour abriter les plus luxueuses villa du pays, sur la route du Col menant au Mont Palatar. C'est également ici que l'on trouve la Pyramide, la célèbre discothèque pryanne.

La province de Zantavia, au centre du pays, sur la Côte des Pirates, appelée ainsi car, il y a de cela plusieurs siècles, c'est là que s'étaient installées des bandes de pirates qui furent parmi les premiers habitants de Prya. Zantavia est une ville portuaire qui a longtemps vécu de la pêche après avoir été initialement un repère de pirates. Elle se tourne maintenant vers les services, la finance et la haute technologie, tout en gardant sur son sol de nombreuses industries qui y ont convergé pour se retrouver sur les rives de la Tavia, le plus grand fleuve de Prya.

La province de Tindali s'étend sur le flanc sud du mont Kitassia, le second plus haut sommet de Prya, entre la pointe sud d'Ydemos, nation aujourd'hui disparue et le cap d'Ipéro. Cette ancienne cité marchande, fondée il y a plusieurs siècles, attire de nombreux touristes séduits par le charme de la vieille ville et de ses remparts qui la défendaient autrefois contre les attaques des pirates. C'est à Tindali qu'on trouve les plus vieux bâtiments du pays, notamment la Prison de la Tourelle.

La province de Tétaou s'étend au sud du territoire de l'ancienne Principauté de Fantispa et dont elle était devenue la capitale le 7 juin 2016.[à compléter]

Prya s'est développé autour de trois valeurs essentielles.

Il s'agit de la valeur qui forme l'identité même de Prya. Nous sommesune nation profondément écologiste, tel que c'est inscrit dans notre Constitution. Ce principe se reflète dans tous les aspects de la vie quotidienne des Pryans : les entreprises sont non polluantes, les citoyens sont surtout des écocitoyens et tout ce qui fait de Prya une puissance écologiste. On se lève écologiste, on mange écologiste, on travaille écologiste, on fait des bébés écologiques ... L'écologie.

Il fut un temps où Prya possédait un 4x4 qui constituait ses forces armées. Ce temps honni est terminé, puisque ce véhicule a été envoyé à la casse et le sol Pryan est libre de toutes forces armées. De pacifique, les Pryans sont devenus purement pacifiste. Il est même interdit, à Prya, de posséder et d'utiliser une arme, sans oublier l'interdiction de toute tentative d'invasion qui ne serait pas reconnue de manière exlude par la communauté des joueurs Pryans. L'EcoDémocratie s'est aussi illustrée en fondant la Croix Verte, une organisation humanitaire chargée de soulager les victimes collatérales des conflits armés dans le monde, organisation qui, depuis, s'est essaimé dans de nombreuses nations virtuelles qui ont crée leur propre Croix Verte. Le pacifisme.


Prya s'est construit sur un modèle capitaliste (mais qui reste respectueux de la Nature et très humain). Le pays compte donc de nombreuses entreprises qui se basent sur un système économique très complet qui descend du premier système simulationniste du Micromonde. Par contre, s'il est impossible de remettre en question les valeurs d'écologie et de pacifisme, le capitalisme Pryan a souvent été remis en question par des courants politiques qui souhaitaient voir sa disparition ou la diminution de son importance dans la vie Pryanne. Le Capitalisme.


Si l'écologie, le pacifisme et le capitalisme ont fondé Prya et ont modelé le pays en ce qu'il est aujourd'hui, d'autres valeurs sont très importantes à Prya.

Même si Prya se veut être une simulation politique et économique, depuis la fondation de Prya, les citoyens se sont toujours démarqués d'autres nations plus virtuelles plus sérieuses. En effet, à Prya, les citoyens sont très décontractés et si, de temps en temps, ils se lancent dans d'âpres débats politiques, ils préfèrent, la plupart du temps, se retrouver sur les plages de Siango, une Vodkoko à la main, scrutant, pour les uns, le soleil couchant; pour d'autres, les beach-volleyeuses qui occupent cette plage à longueur de journée. Cela s'explique en grande partie à cause de la chaleur qui règne à Prya. Quand il fait chaud, on préfère nettement se reposer et vivre sa vie tranquillement, à l'ombre, plutôt que de s'affronter à longueur de journées sur les tenants et aboutissants de l'Article 14, Alinéa B-57 de la dernière loi qui vient d'être votée. La décontraction.

La conséquence de la décontraction qui règne dans notre nation virtuelle est que les Pryans se sont toujours beaucoup intéressés aux . Nos concitoyens sont donc de toutes les compétitions micromondiales, sont à l'origine du développement de nombreux sports et des règles utilisées à travers le Micromonde pour régenter ces sports. Le sport.

Enfin et plus récemment, poussant cette décontraction à son paroxysme, les Pryans ont décidé de constitutionnaliser deux autres valeurs auxquelles ils se sentent particulièrement attachés : le naturisme et l'alcoolisme.