Re: 2è congrès du PGO

Paul Pathyne Sam 2 Déc 2017 - 12:48

Le congrès du Parti de la Gauche Ouvrière était lancé ! De nombreux militants arrivèrent des quatre coins du pays pour être présents. Comme pour les travaillistes, le congrès ne durerait qu'une journée.

Les militants se rassemblèrent sous une tente, le local du parti étant trop petit pour accueillir tout le monde.

Jean Peyranne ouvrirait le congrès, puis des orateurs se succèderaient à la tribune, bref, comme dans un congrès habituel. Sauf que celui-ci n'avait rien d'habituel. Personne ne savait encore s'il y aurait une élection pour désigner un nouveau Secrétaire Général et au cas où il y en aurait une, la question que tout le monde se posait était de savoir si Peyranne déciderait d'affronter sa soeur...

Paul Pathyne Sam 2 Déc 2017 - 16:04

Un énorme coup de théâtre vient de se produire !

Jean avait prévenu Rachel qu'il n'allait pas lui abandonner le parti aussi facilement, mais cette dernière était loin d'imaginer ce que son frère avait en tête.

Peyranne déclara à la tribune être conscient que son leadership était contesté et qu'il n'avait pas suffisamment de soutiens pour se représenter. Il annonça qu'en tant que Secrétaire Général du PGO, il lui appartenait de désigner son successeur. Et il nomma à ce poste Antoine Bordemer !

En plus du soutien de Peyranne, Bordemer, qui fut Premier ministre en Francovie, reçut également celui de Bertille et de Pastoureau, ceux-là mêmes qui avaient assuré à Rachel qu'ils la soutiendraient ! Soulagés de voir Peyranne quitter la tête du parti, les membres de la direction soutinrent unanimement cette décision. Ils craignaient qu'en cas d'élection, ce soit finalement Peyranne qui l'emporte.

La jeune femme encaissa ce retournement de situation sans que l'on puisse lire la moindre émotion sur son visage. Mais au fond d'elle-même, elle bouillait de rage.

Dans son discours d'investiture, Bordemer déclara qu'il irait à la rencontre de tous les hommes et de toutes les femmes de gauche de ce pays afin de les reconquérir et qu'il ferait tout son possible, quitte à aller jusqu'à décrocher la lune, pour refaire du PGO le premier parti au Sénat - certains au Mouvement Luniniste Révolutionnaire furent sans doute heureux d'entendre ces mots dans la bouche du Secrétaire Général.

Suivant une tradition bien établie, Bordemer, Peyranne et sa soeur, Bertille et Pastoureau levèrent le poing et entonnèrent l'Intermicronationale, bientôt imités par tous les militants. Le congrès était terminé et chacun allait rentrer à son domicile.