A la frontière pryano-banganaise

Un groupe de réfugiés banganais venait de franchir la frontière banganaise. Ils avaient marché pendant des jours durant dans la jungle en se cachant et en évitant les villages car ils ne savaient pas s'ils étaient sous le contrôle des troupes soutenant Ocatave.

Mambo Biskoto : - Je crois qu'on est arrivés sur territoire pryan, on devrait être en sécurité ici.

Constance d'Avogadro : - T'es sûr Mambo ?  Parce que moi je vois juste qu'on est sortis de la forêt et qu'on est désormais à découvert. Qu'est ce qui te dit qu'on est à Prya ?

Mambo Biskoto : - Ben tu vois là bas y'a une route goudronnée et elle a l'air en trop bon état pour être une route banganaise.

Fulgence Akilebo : - Je crois qu'il y a un panneau de signalisation mais j'arrive pas à lire depuis ici... on devrait se rapprocher pour voir oû on est. ce serait cool que ce soit vraiment la route de Tindali.

Célestine Ajouéogo : - On devrait peut être se reposer un moment et se refaire une beauté parce que là on ressemble un peu à une bande de zombies et faudait pas que le premier pryan venu reparte en courant.

Horace Inkaré : - Ouais d'autant qu'on est censés être morts et enterrés depuis un bon moment. Personne ne sait qu'on a réussi à s'échapper grâce à la complicité de nos géoliers qui ont simulé une execution et nous ont aidé ensuite à nous enfuir.

Elvire Toussé-Zaby : - On a surtout eu de la chance de tomber sur des soldats sympas qui n'aimaient pas Octave et qui était des fans de Célestine. J'espère qu'ils ont pu aussi se mettre en sécurité à l'here qu'il est.

Assa M'di : - Alors on leur dit quoi aux Pryans ? ... Ils vont pas nous croire quand on va leur dire qu'on est des députés banganais executés mais pas vraiment executés.

Salah Foumale-Toussa : - En tout cas moi tant que je suis pas certain d'être à Prya je m'arrête pas de marcher et vous devriez faire de même. Rapprochons nous de cette route. On pourrait sa cacher dans le fossé et observer les plaques d'imatriculation des voitures qui passent. Si c'est des plaques pryannes on sort leur faire coucou.

Matthias Renlow était en voiture sur les routes de Tindali et il vit un groupe de personnes, des noirs, il n'y en avait pas à Prya mais, il y en avait au Bangana ! ça doit être des réfugiés, il se devait donc de les aider et puis ça l'aidera à faire un article sur cette guerre au Bangana à Direct Prya. Il s'arrêta à leur hauteur et leur parla chaleureusement.

- Messieurs, vous avez l'air perdu, puis-je vous aider ?

Les Banganais captant les chaînes de télévision pryannes, plus crédibles et divertissantes que Télébanga, reconurent facilement le politicien pryan.

Fulgence Akilebo : - Bonsoir monsieur Renlow... vous êtes bien monsieur Matthias Renlow n'est-ce pas ?... Nous sommes des députés banganais. On a été arrétés en plein parlement par des soldats putshistes aux ordres d'Oscar Mounbato et jettés en prison. On devait être executés mais heureusement les soldats chargés de cette mission ont refusé d'abattre les élus du peuple et ils nous ont aidés à nous évader après avoir mis en scène un simulacre d'execution. Comme on ne poursuit pas les morts cela nous a permis de nous enfuir et après de nombreux jours de marche dans la forêt nous avons pu atteindre la frontière pryanne. Nous n'avons pas de papiers, pas d'argent et pas de téléphones. Mais je pense qu'elle vous devez la reconnaitre c'est la chanteuse Céléstine Tadekoné. Moi je suis Fulgence Akilebo, le frère de Prosper Boniface. J'aimerais appeler mon frère pour lui dire qu'on est vivants.

En écoutant l'histoire du Banganais, Matt sortit son téléphone et le lui donna.

- Tenez et montez, vous parlerez sur la route, amenez vos amis avec vous aussi, je vous emmène à l'ambassade du gouvernement en exil, là bas vous serez en sécurité. Dépêchez-vous nous n'avons pas de temps à perdre ! Quand on sera arrivé je passerais deux, trois coup de fil pour vous obtenir le statut de réfugiés politique et vous pourrez rester à Prya le temps que ça se calme chez vous. Vous pourrez aussi m'expliquer comment a commencé cette guerre le temps du trajet.