Vote pour une dépense d'investissement

Arvine Bogendorfer : La parole est à Monsieur Patrick Lambert, Ministre de la Défense.




Patrick Lambert : Merci, Monsieur le Président. Mesdames et messieurs, comme vous le savez ce gouvernement a mis au coeur de son action un rapprochement avec ses alliés ainsi qu'un renforcement de notre armée. Le meilleur moyen de concilier les deux est d'acheter du matériel militaire à nos alliés, car ainsi, nous leur montrons la confiance que nous avons en eux et la solidité de nos liens.

L'article 21-1 de notre Code Économique prévoit que des dépenses autres que celles qui sont prévues dans la Loi de Finances feront l'objet d'un décret-loi qui devra ensuite recevoir votre aval. La Chancelière Fédérale a préféré vous consulter dès le départ, car elle a refusé de dépenser le moindre centime sans votre appui.

Je vous demande donc de nous donner votre accord pour des achats de matériel militaire, au Skotinos et au Krassland.

Achat de deux Spacikos SK-20 (entreprise Spacikos), à 14,700 M$ l'unité, avec une réduction de 15% : 24,990 M$ H.T.

Achat de trois SK-10 Faukon (entreprise SKRAAL Drones), à 9,800 M$, avec une réduction de 10% : 26,460 M$ H.T.

Total dépense : 51,450 M$ H.T.


Le compte servant à cet achat est le compte de l'Armée des États Fédérés n°103387.

Arvine Bogendorfer : La discussion est ouverte pendant 24 heures.

Antoine Bordemer (PGO) : Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, mes très chers collègues. La Chancelière Fédérale nous dit qu'elle souhaite renforcer notre armée, dans le prolongement de sa politique très intransigeante à l'égard de la Grande Alliance. D'une part, je crois qu'il y a peut-être d'autres moyens pour apaiser les tensions avec cette organisation, nous aurions pu dialoguer, leur tendre la main. Au lieu de cela, Madame Seborovska montre les crocs et les griffes, elle dépense l'argent du contribuable en armes de guerre alors qu'elle pourrait le faire pour des écoles et des hôpitaux !

D'autre part, Monsieur le Ministre, ce dont vous nous parlez, ce rapprochement avec nos alliés, nous aurions pu nous rapprocher d'eux autrement qu'en leur achetant leurs produits ! Pourquoi ne pas se fournir auprès des entreprises mézènes ? Pourquoi acheter à des entreprises étrangères, Spacikos et Skraal Drones ? Je demande des explications au Ministre de la Défense !


Applaudissements dans les rangs de l'opposition...

Patrick Lambert : Monsieur Bordemer, je comprends vos interrogations et je comprends aussi les questions que se pose l'opposition. Vous estimez que nous aurions dû nous fournir auprès des entreprises mézènes. Cependant, le gouvernement ne voit pas les choses de cette façon.

Nous ne vivons pas dans une bulle, nous vivons dans un micromonde globalisé et nos économies sont connectées les unes aux autres, nous importons et nous exportons. Nos entreprises ne peuvent pas uniquement satisfaire aux besoins de notre micronation, elles doivent exporter une partie de leur production. Mais pour cela, d'une part elles doivent offrir des produits susceptibles d'être exportés et des efforts sont à faire à ce niveau. Et d'autre part, nous devons initier le mouvement en faisant des acquisitions à l'étranger, nous devons en quelque sorte montrer le chemin à nos partenaires commerciaux.

Tout cela ne nous garantit pas que ces partenaires commerciaux vont se ruer sur nos produits dès demain, s'ils ne sont pas intéressés par nos produits ils iront se fournir ailleurs, nous ne devons pas nous leurrer. Mais c'est un bon début et je suis convaincu que tôt ou tard, nous récolterons les fruits de ces investissements !


Applaudissements dans les rangs de la majorité...