L'Aquarius

C'est dans le cadre du bar-restaurant Acquarius qu'Arthur Duvalon avait décidé de regrouper le tout Prya ainsi que plusieurs notables du Micromonde. Plusieurs journalistes nationaux et internationaux étaient également accrédités pour assister à ce que était présenté officiellement comme une annonce. Certains spéculaient sur une vente d'une entreprise du groupe Duvalon, d'autre sur une entrée au capital du groupe d'un investisseur étranger. Duvalon se faisait attendre, mais les participants se divertissaient en admirant la faune marine pryanne au travers des immenses baies vitrées de l'Aquarius.

Duvalon fit une entrée très discrète. Il serra quelques mains, tape quelques épaules et quelques culs et pris la parole. Pas d'estrade, ni même de micro. L'événement était voulu informel et feutré, à l'image du slip d'une étudiante de première année faisant sa rentrée.

- Mes ami, bienvenu à la Pyramide et plus précisément à l'Aquarius. J'espère que vous avez déjà pu profiter de la vue qui s'offre à nous. C'est magnifique n'est-ce pas? N'hésitez pas non plus à taper dans le buffet, les petits-fours sont excellents et on a fait pêter du Podoju qui m'a été offert par la coopérative agricole de Kuk Ville au Liberistant...Rien à voir avec Kok ville hein...

Duvalon vida son premier verre d'un trait...L'échauffement.

- Je vous ai donc réunis pour une annonce courte et simple : Je serai candidat à l'élection présidentielle de cette fin de mois. L'actuel présidence brille par son absence et les récents changements intervenus sur la scène internationale ne peuvent être considérés sans conséquence. Aussi, je vous annonce que mes thèmes de campagne seront principalement le sport ainsi que les affaires étrangères. Mon programme sera détaillé durant la campagne, au gré des meetings et des interviews avec la presse. C'est un programme que je ne pourrais pas mettre en oeuvre seul. Et j'aurais ainsi besoin de chacun devous. Vous, vous et vous, mais aussi vous. Vous n'aurez besoin que de votre volonté pour accomplir de grandes choses. Moi, pendant, ce temps je me gratterai les couille. Ahahahaha, ce que je suis con, mais non évidemment, vous me connaissez, ce n'est pas genre.


Silence.

- Bref, j'en ai déjà presque trop dit, alors levons notre verre à cette nouvelle campagne présidentielle qui débute officieusement aujourd'hui!

Un homme entra et pris place à une table. Il déposa plusieurs feuillets sur la table et, d'une main, tapa un coup sec sur le bois.

- Un Caput!

Cette voix...Raymond la reconnaissait...Elle surgissait d'outre tombe tel un cri poussé par ta sœur quand elle prend son pied.

- Patron?
- Lui même. J'ai soif! Merde!

Un homme qui devait très bien connaitre Duvalon l'approcha et spontanément, il lui fit la bise. À une époque, il avait été un artiste assez renommé, il était le sosie d'un célèbre chanteur. Il avait malheureusement sombré dans l'alcool et la drogue et depuis, il n'était plus tout à fait le même. Mythomane, il prétendait côtoyer toutes sortes de vedettes et de célébrités et apercevant Duvalon, il se comporta comme s'il était un de ses vieux amis.

L'homme : Arthuuuur, mon chou, ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vu trainer par ici ! L'autre jour j'en parlais avec Pauline... Tu te souviens de Pauline ? Bien sûr que tu te souviens d'elle, en tout cas elle ne t'a pas oublié ! D'ailleurs, j'y pense, faut vraiment que tu passes à la maison, elle a entièrement refait la déco, c'est un truc que tu dois voir de toute urgence !

Bon, sérieux, tu as l'intention de revenir en politique ? (il s'assoit à côté de Duvalon) Je te dis ça mais ça reste entre nous, en ce moment à Prya, c'est un vrai foutoir ! On n'a plus de Président, enfin on n'en a un mais on ne sait pas où il est ! Il est temps que tu viennes remettre de l'ordre à tout ça ! (il soupire) Bien, j'étais content de t'avoir revu, ça m'a fait plaisir de discuter avec toi, comme au bon vieux temps ! Allez, je te laisse, je suis attendu à une soirée d'anniversaire d'un grand couturier. On s'appelle, tcha-tchao !

Duvalon dévisagea le type qui pris place à ses côtés. Le gars chariait une sale odeur, mélange de musc et d'un parfum qu'Arthur ne pouvait identifier mais qui lui rappelait un resto quelconque dans lequel il avait dû casser une croute. Au prénom de Pauline, Duvalon sortit un petit cahier l'une des poches intérieur de sa veste croisée. Il en parcouru les pages :
- Pauline...Alors lettre P...

Il leva les sourcils et feuilleta plusieurs pages noircies.
- Pauline, ce n'est pas ce qui manque...Non, me souviens plus...

Incrédule, il écouta le type lui déblatérer son discours et mettre les voiles comme un pet glisse sur une plaque de verglas.
- Raymond, c'est qui celui-la?

Arthur : TU AS FAIT QUOI??!!!!!

Louise : L'indépendance papa! C'est toi qui m'a toujours dit qu'il fallait agir par coup d'éclat, marquer le coup...Marquer les esprits quoi!!

Arthur : Mais...mais...mais...Faut réfléchir avant d'agir!!! Un coup d'éclat, ça se prépare! Tu fais courir des rumeurs dans la presse! Tu balances quelques pots de vin pour étouffer la contestation! Tu invites le gratin!......MAIS TU NE BALANCES PAS UNE GROSSE CONNERIE D’INDÉPENDANCE AU MILIEU DE PLAGISTES BOURRÉS ET NICHONS A L'AIR!!!!!!!!!

Louise : Mais papa, tout le monde en a marre de cette présidence fantôme! Prya vit sur le dos de Siango! C'est la seule province encore active et qui ramène du blé!

Arthur : Non, c'est moi qui ramène le blé.

Louise : Oui OK mais bref, tu es allé à Tindali ou à Kaora récemment? Il n'y a même pas moyen de trouver une Spéciale de Tétaou et un paquet de chips au poulpe. Plus de stock, plus une seule entreprise qui fonctionne...plus rien...RIEN!

Arthur : M'en fou de Tindali. C'est la province de Morton et ses cloche-bites. Ce n'est pas nouveau qu'on y bouffe du sable et boit l'eau de mer.

Louise : Justement, nous les jeunes, on veut changer les choses! Il n'est pas question que Siango finisse comme Tindali!

Arthur : Non mais ça ne risque pas ma chérie.

Louise : ET T'EN SAIS QUOI AU JUSTE ?! CE N'EST PAS TOI ET TA BANDE DE VIEUX DÉBRIS QUI ALLEZ AMENER DE LA NOUVEAUTÉ DANS LE PAYS!

Arthur : Louise, ça tu n'en sais...

Louise : M'EN TORCHE! Et puis, si je n'ai pas ton soutien, je demande le rattachement au Krassland!! N'oublie pas que je suis aussi krasslandaise, tu me l'as assez répété! Tiens, ça ferait bien chier les cons de l'URO ça!

Arthur : Bon ok...Euh...du coup, tu commences par quoi, quelle sera ta première mesure?

Louise : Ben...la Pyramide devient le nouveau palais ducale de Siango.

Arthur : QUOI?!

Louise avait installé son équipe au bar de l'Aquarius malgré les remontrances de son père. De conciliabules en brainstormings, la nouvelle Duchesse de Siango voyait se dessiner les premières actions de son "gouvernement".

Louise : Très bien. Donc, si je résume : Il n'y a plus rien à attendre de l'autre gland qui se les gratte à Kaora. Un départ de la présidence semble exclus puisque monsieur s'accroche à son poste comme un morpion à une touffe piréènne. Il nous faut donc établir un contre-pouvoir et montrer au Micromonde que Prya peut et doit se relever sans ce type. Notre première priorité est donc la reconnaissance de notre souveraineté. Pour cela, il va nous falloir nous appuyer sur d'autres états, les inviter à bouffer ou se faire inviter à bouffer, faire des photos, ce genre de truc quoi.

Robin : Louise?

Louise : MADAME LA DUCHESSE PUTAIN!

Robin : Ah oué...Euh...la BITE de votre père nous a transmis des informations liées au renseignements. Il semblerait que Mr le Prés...euh le Branleur cherche à s'appuyer sur une puissance armée pour nous attaquer et étouffer notre contestation.

Louise : Mmmm, m'étonne pas. Dans ce cas, il nous faut nous défendre.

Robin : Super! Je vais ressortir les sceaux de choux fermenté de mon tonton Morton pour qu'on leur balance à la gueule.

...

Louise : Euh.....Merde t'es tindalite?

Robin : Ah non, je colloc avec un pote sur Siango.

Louise : Robin...Il nous faut des armes...DES ARMES...Pour nous défendre. Aller, au boulot!!!!! Trouvez moi des pétoires et des volontaires pour s'en servir! Et ne négligez pas le volet diplomatique...Sait-on jamais, sur un malentendu, ça peut passer.

Velten Schweinwald arriva à la Pyramide au bras de sa nouvelle compagne, la chanteuse Karen Tilango qu'il avait rencontré à Tealys lors du dernier Microvision. Trop occupés à faire des galippettes dans la luxueuse villa des Schweinwald à Kaora, ils n'avait pas suivi l'actualité des dernières heures et furent surpris de trouver une agitation inhabituelle devant la célèbre discothèque siangolaise.

Karen Tilango :  - Laissez nous entrer j'ai la carte de membre VIP !

Velten Schweinwald :  - Comment ça c'est devenu un palais ducal ? C'est quoi une nouvelle soirée à thème où il faut se déguiser en Zozo ?

Deux hommes vêtu de kaki et portant l'insigne de la Croix Verte s'approchèrent du couple.

L'homme de la Croix Verte : Pardonnez-moi, messieurs-dames, puis-je avoir vos papiers d'identité ? Il me semble que vous avez pénétré illégalement dans un espace placé sous quarantaine.

Velten Schweinwald : - Regardez mon passeport krasslandais... vous voyez j'ai vingts ans. Et ke je sache vingt c'est en dessous de karante...donk on est tous les deux sous la katantaine ... donk on peut entrer.

Karen Tilango : - Je savais pas qu'il organisaient une soirée réservée aux moins de 40 ans ce soir.

L'homme mit sa main à son oreille, il contactait vraisemblablement un supérieur.

L'homme de la Croix Verte : Monsieur, on a deux comiques qui sont apparemment passés à travers le cordon sanitaire, je fais quoi, je les abats sur place ?

À l'autre bout de la ligne, le Levenbrech à la tête du détachement Sarraudar faillit tomber de son fauteuil !

Le Levenbrech : Oh là, tout doux, tout doux, soldat, je vous rappelle que vous vous faites passer pour de gentils humanitaires de la Croix Verte. Bon, ils ressemblent à quoi, vos comiques ?

L'homme de la Croix Verte : Si j'en crois leur papier d'identité, c'est une pryanne et un ressortissant krasslandais. Leur tête ne m'est pas inconnue, je crois que ce sont des vedettes de cinéma ou quelque chose comme ça.

Le Levenbrech : Ok, alors voilà ce que vous allez leur dire, écoutez-moi bien...

L'homme de la Croix Verte : Monsieur euh... Schweinwald, Madame Tilango, je vous rends vos papiers. À présent que vous avez pénétré l'espace soumis à quarantaine, il va falloir que vous restiez dans le secteur. Pensez bien à vous... mince, c'est comment le mot... à vous hydrater, voilà, et vérifiez votre température régulièrement. Si vous commencez à ressentir les symptômes de la flémingite, rendez-vous immédiatement au stade Hector Paulo pour y être examinés.

Voilà, hop ! circulez ! Et bonne soirée !

Velten Schweinwald : - Ouais, bonne soirée... on va aller bien s'hydrater au bar, vous en faites pas pour nous.

Duvalon entra à la Pyramide par l'une des entrées dissimulées et rejoignit l'Aquarius. Il y régnait une ambiance à la Pryanne. A la classe des lieux se mêlait un air festif et enivrant. Duvalon aperçut du beau monde en la personne de ce vieux Schweinwald. Se promettant de la saluer avant la fin de la soirée, Arthur se dirigea vers la table autour de laquelle était assis sa fidèle garde rapprochée ainsi que le nouveau gouvernement ducal auto-proclamée...C'est à dire, sa fille et les petits cons qui l'accompagnaient. Passant devant le bar, il salua Raymond d'une franche poignée de main et planta ses yeux dans ceux du barman.

Duvalon : Tout est prêt?
Raymond : Prêt patron.

Raymond tendit une boite à Duvalon. Arthur en sortit un téléphone sécurisé d'origine krasslandaise.
Duvalon : Merci. tu me feras suivre un bon verre de Schmoitz...Pour commencer.

Arthur vint s'asseoir autour de la table. Helmut salua l'arrivée d'Arthur d'une loufe terrifiante au parfum de cimetière.
Helmut : Patron, regardez ce que les pilotes de votre avion viennent de m'envoyer.

Helmut alluma son téléphone, sécurisé lui aussi, et présenta la photo d'un étrange aéronef à Arthur.
Duvalon : Ce n'est pas pryan ça. Il suffit d'observer l'absence d'immatriculation. Et ce n'est pas autorisé à se poser à Kaora sans autorisation spéciale. Le registre des transports devrait l'obliger à présenter une immatriculation. Non, ça ne sent pas bon. Helmut, envoie moi la photo.

Arthur chercha dans son carnet d'adresse et fit suivre le message à l'un de ses contacts.

Code:

**** de Gros Dahut des Plaines
**** A Lisa Monak
"[i]Ma chère Lisa. J'ai besoin de tes services, au plutôt de tes vieilles connaissances. Tu n'es pas sans être courant des conneries de ma cadette. Les jeunes hein...Toujours est-il que la chose prend des proportions délicates. Penses-tu pouvoir identifier l'aéronef présent sur ce cliché? Peut-être que tes anciens collaborateurs le pourraient. Je crains une forme d’ingérence en provenance d'une puissance militaire extérieure. Je ne fais pas confiance à Iogène. Je me demande s'il ne bénéficierait pas d'un soutien au delà de nos frontières. Ah! Avant que j'oublie! Je serai à Superkrassberg la semaine prochaine! J'espère te retrouver sur les pistes et faire tout schuss sur la tienne! A bientôt, ton Gros Dahut des Plaines[/i]"

Duvalon : On ne devrait pas tarder à savoir de quoi il s'agit. En attendant, on reste tous ici. RAYMOND!? ON A DE QUOI TENIR?
Raymond : ON A DE QUOI TENIR UN SIÈGE PATRON!

Duvalon : Ça tombe bien. Prenons un peu de recul. Ce n'est pas la Croix Verte qui est là dehors. La Croix Verte est une ONG. Elle ne répond pas aux ordres de la Présidence. C'est inscrit dans sa charte. Morton m'a assez pété les burnes avec ça dans le temps. En outre, Louise, tu n'as rien fait de mal. On pourra toujours plaider le droit à la manifestation selon l'article 10 de la constitution. On est clean sur ce point. On pourrait jouer sur l'aspect légal des choses car le président a failli à beaucoup de ses devoirs, lui. Il n'y a pas d'assemblée, pas de Cour Suprême...Mais on va gagner du temps. Je vais vous expliquer cela un peu plus tard. En attendant, revenons aux choses sérieuses......APEROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!!!

Arthur : Mézénas...
Helmut : Qu'est ce que ces gros pouilleux viennent foutre ici?
Arthur : Je ne sais pas Helmut. Mais quelque chose me dit qu'on va bientôt le savoir.

Duvalon observait Schweinwald de loin. Il semblait passer du bon temps. Il faut dire qu'il était comme chez lui à la Pyramide. Il faisait partie des clients réguliers et, à ce titre, bénéficiait d'un traitement de faveur.
Arthur : Raymond, fais servir une quille de Chaby-Preums à Egon. Cadeau de la maison.

Louise prit la parole.
Louise : S'il est vrai que Mézénas a envoyé ce ...
Arthur : Ben oui c'est vrai.
Louise : Papa chut.
Arthur : Ah...
Louise : S'il est vrai que Mézénas a envoyé ce ...
Arthur : Mais puisque je te dis que c'est vrai, Lisa ne se trompe jamais!
Louise : PAPA!
Arthur : Ah...
Louise : Ce n'est pas la Croix Rouge qui arpente la province, mais une armée en provenance de Mézénas. C'est très grave! Si Iogène a permis ...
Arthur : Ben oui, c'est cet enfoiré de Iogène qui est derrière ...
Louise : PUTAIN PAPA!!!!!! MERDE A LA FIN!!!!
Arthur : Ah .... Euh.... Je vais aller boire un coup avec Schweinwald moi...
Louise : IL FAUT CONTACTER LA PRESSE! Pryanne et étrangère. Il faut faire savoir que Mézénas est entrée sur notre territoire et que Iogène en est le complice. C'est extrêmement grave, ce qui se passe dehors. Nous devons avertir le Micromonde et nous devons nous défendre! Faites savoir aux journaux et chaines de TV que je suis disponible pour des interviews! Vite!

Pendant ce temps, Raymond ouvrait toutes les bouteilles de Chantrezac trouvées en cave et les vidait une à une dans un grand tonneau. Il y a ajouta quelques gouttes de schmoitz au tonneau de pinnard et balança plein de trucs qui trainaient sur son bar. Il dégoupilla une bouteille de Quitela, la vida dans le tonneau et mis un casque sur sa tronche. Avec une seringue, il préleva quelques centilitres de l'étrange breuvage qu'il injecta dans une sorte de gros briquet de forme phallique. Puis, sortant sur l'une des terrasse, il entreprit d'allumer le bout de l'engin à l'aide d'une petite étincelle.
WOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSH
Une flamme de plusieurs mètres de long et d'un jaune intense jaillit du petit dispositif puis, une fois éteinte, laissa place à une odeur délicieuse de cocktail aux notes d'agrumes.

Raymond : Encore une petit réglage et on pourra aller cramer du mézénien.

En approchant de la table Duvalon fut surpris de constater que ce n'était pas ce bon vieil Egon qui était au bras d'une chanteuse pryanne mais son jeune neveu Velten, le fils d'Otto et Clarine.



Velten Schweinwald :  Bonsoir Arthur ! Vous faitez des grillades au lance flamme ce soir ?

Arthur : Cher ami, je vous ai pris pour votre père, la ressemblance. Je n'ai malheureusement pas eu l'honneur de le connaitre. J'ai d'avantage côtoyé son frère, votre oncle, pour qui je vous ai pris de loin. Et vous, mademoiselle, vous êtes resplendissante. Mais, il me semble vous connaitre...Peut-être nous sommes nous croisés auparavant mmmh....ah oui je me souv....AH MAIS NON!...Non, non, je ne vois pas en fait, ahah...Décidemment, je confondrai un zozo avec un banganais ce soir! Moui, il semble que ce soir soit une soirée un peu particulière, en effet. Mais que cela ne nous empêche pas de faire la fête mon ami!

Duvalon se tourna vers le bar.

Arthur : RAYMOOOOND!!!!!!! FAIS PETER LES GRILLADES!!!!!!! Enfin, pas trop cuites quand même...

Velten Schweinwald : - Mon onkle aux dernières nouvelles il joue à l'explorateur du kôté de Novlémia en krapahutant dans les montagnes et les steppes arides. A chakun son trip. Moi franchement je prefère les bars de la Pyramide. Kant à mon amie Karen, vous l'avez sans doute vue lors du dernier Microvision où elle représentait Prya. ... Ah et puis j'ai pas trop kompris...c'est koi cette histoire avek votre fille ki se fait appeller duchesse ? C'est juste pour une soirée kostumée ou elle a épousé un Zozo ?