Kaora Palace Hôtel - 9, Avenue Grigor

Bienvenue au Kaora Palace Hôtel

Madame, Monsieur,
Le Kaora Palace Hotel, sa direction et son personnel sont fiers et heureux de vous acceuillir dans leur noble établissement.

Pour une nuit, un séjour, un repas ou une conférence, le Kaora Palace Hotel vous promet un service de qualité correspondant au cadre luxueux de notre établissement. Ici, toutes vos désirs seront exaucés afin que vous passiez le meilleur séjour possible. N'hésitez pas à nous solliciter pour toute prestation ne figurant pas dans notre catalogue !



Présentation des offres de ventes:

Le Kaora Palace Hotel vous propose, notamment, les différentes prestation énumérées ci-dessous, lesquelles ne sont pas exhaustives. Pour vous, nous sommes prêts à innover et inventer !

Location d'une chambre pour une semaine: 450 P§
Semaine de soins dans nos services de balnéothérapie et de massage: 750 P§
Week-end spécial pour deux personnes (avec repas aux chandelles, suite nuptiale, séance de massage et prochainement, visite de la ville en limousine): 900 P§
Dîner (avec deux entrées, un plat principal, un dessert tout cela au son de l'orchestre et avec une sélection de boissons alcoolisé de luxe): 300 P§
Location du petit auditorium, d'une capacité de 130 places, idéal pour vos réceptions et conseils d'administration : 750 P§
Location du grand auditorium, d'une capacité de 650 places, avec possibilité d'adaptation pour concerts et cinéma / théâtre : 1200 P§



Vente directe de PAL :
Au cas par cas selon les besoins des différents acteurs économiques. La vente directe n'est en tout cas pas exclue. La production pour répondre à des besoins pas davantage.

Conscient des besoins importants des provinces, le Palace Hôtel a décidé d'augmenter la proportion de PAL disponibles en vente directe. Gouverneurs et entrepreneurs, n'hésitez donc plus à solliciter la direction de l'hôtel à cet égard.

Marc passait la soirée dans l'hôtel qu'il dirigeait, à Kaora. L'occasion pour lui de se reposer un peu après des semaines politiques harassantes, profitant du SPA et du confort qu'offrait le palace. L'occasion également de rencontrer certaines personnalités pryannes, l'hôtel de luxe leur offrant un service de qualité à l'abri des regards indiscrets ... autres que ceux de Tiverre.

La surprise fut toutefois grande quand il aperçut Kurt Denfell, qui ne le quittait décidément plus, accompagné de deux jeunes femmes dont cette Clara quelque chose, représentante des Optimates à l'assemblée. Marc se délectait du malaise affiché par Kurt. De toute évidence, lui non plus ne s'attendait pas à la présence de Clara. L'occasion propice donc pour en rajouter une petite couche ... Raison pour laquelle Marc alla à la rencontre de Kurt et de la jeune femme qui l'accompagnait.

"Bonsoir Kurt !
Je vois que tu es bien accompagné. J'espère que tu profiteras des services de l'hôtel au-delà du restaurant. Une chambre peut vous être préparée si tu le souhaites et, bien évidemment, le SPA est à votre disposition !"

L'assemblée générale se profilant, il n'était toutefois pas question de laisser un doute quant au tarif des prestations. Surtout quand le ministère de l'économie avait été incapable de faire un geste pour le rachat des actions Zénergie détenues par Ambre. Se penchant à côté de l'oreille de Kurt, Tiverre lui murmura ainsi :

"Tu diras que tu viens de ma part en quittant l'établissement ... On te fera une petite ristourne, nous"

Diable! Un deuxième rabat-joie après Clara! Et, en plus, il parlait d'argent, le mal poli! Décidément, Kurt Denfell ne pouvait pas avoir un petit rendez-vous en tête à tête avec une jeune fille sans que tout le monde s'imagine qu'il voulait lui faire des choses peu Zorthodoxes. Foutue réputation qu'il avait!
Le pire, c'est que Amélia était tellement naïve que même Denfell aurait des scrupules à aller plus loin que la petite discussion qu'il avait eu avec elle.


Denfell essayait de penser à autre chose, pour embrayer de nouveau la conversation sur l'art. Mais Amélia, elle, ne cessait de répéter:

"Pourquoi une chambre? C'est quoi un spa? Pourquoi une chambre? Pourquoi un spa? C'est quoi une chambre? Pourquoi une chambre? C'est spa une chambre? Pourquoi le Monsieur vous a donné un préservatif?"

Eglantine de Rouffec avait convié la mézène Rebecca Langlette et la krasslandaise Verena Waltor au restaurant. Après avoir pu discuter dans les locaux du M2P, l'heure était aux photographies. Il s'agissait d'assurer la plus grande couverture possible autours de la candidature d'Eglantine. A cet égard, l'opération était globalement un succès.

Sitôt arrivées devant le restaurant, où de nombreux photographes - avertis - les attendaient, Eglantine se positionna au milieu des deux jeunes femmes et les invita à faire quelques photographies. Opération promotion, en somme.

Une fois cette formalité accomplie, il s'agissait de prendre part au repas.

Eglantine : Mesdames, bienvenue au Kaora Palace Hôtel. J'ignore s'il s'agit de votre première visite ici. J'espère que l'endroit vous plaira !

Un employé vint récupérer leurs affaires et les amena à leur table. Basile Hyque les suivait de loin. Mais les suivait néanmoins.

Eglantine : Je vous renouvèle mes remerciements pour votre déplacement et votre présence à mes côtés pendant cette période très particulière pour moi. Les premiers sondages ne sont pas excellents mais, sait-on jamais ... Rien n'est fait tant que la campagne est ouverte !
Soyez assurées que je saurais vous rendre la pareille lorsque vous le solliciterez.

Rebecca Langlette avait accepté de se laisser prendre en photo. Elle espérait avoir misé sur le bon cheval, si Églantine de Rouffec se prenait un gadin à l'élection, cela risquait de lui porter préjudice.


Rebecca Langlette : Je visite Prya pour la première fois, pour tout vous dire. Bien, qu'y a-t-il au menu ?

Verena Waltor : - Kaora est une ville très agréable. J'y ai vécu plus d'un an lorske j'y étais en poste komme ambassadrice du Krassland.

Eglantine : Au menu, Ydel ou Chaby. Je vous recommande évidemment le Chaby. Verre ou bouteille, c'est à vous de me le dire !
Et pour l'accompagner, je vous suggère évidemment de choisir parmi la pêche de la journée. Lotte ou poulpe au menu du jour. C'est à vous de voir Mesdames.

J'ai un temps espéré que Madame Pal se joigne à nous pour ce repas mais elle a été retenue au Skotinos, malheureusement. Il est vrai qu'avec sa présence, cela aurait donné l'image de la création d'un club féministe, ce qui n'est pas davantage notre intention.

On apporta alors aux femmes leurs commandes.

Eglantine : Effectivement Verena. Un an passé à Kaora, cette ville n'a plus aucun mystère pour vous. Enfin, n'avait, jusqu'à l'élection de Grayfall et son comportement résolument krasslandophobe. C'est un mystère pour moi. Je ne parviens pas à comprendre comme il a pu agir de la sorte et continué à être soutenu par une frange de la population ... Il aurait mérité qu'une motion soit votée instantanément. J'espère que vous ne nous en tenez pas trop rigueur. Nous sommes un peuple surprenant, à bien des égards ...

Eglantine buvait en même temps qu'elle parlait. Elle ne devait pas avoir l'air trop sérieuse. Il s'agissait aussi de s'affirmer comme citoyen pryan. Être alcoolique en était une caractéristique.

Eglantine : Eh puis, quelle tronche il se tape aussi le Grayfall. Toujours maussade, toujours en train de faire la gueule. Le bonhomme bougonne en permanence. On aurait quand même une image sacrément différente à l'étranger si j'étais élue. Je rayonne. En permanence !

Rebecca avait commandé un jus de fruit, elle buvait rarement de l'alcool.


Rebecca Langlette : C'est vrai que vous rayonnez ! Mais pour en revenir à votre élection, je remarque qu'il y a quelque chose dont vous ne parlez pas dans votre programme et votre avis sur la question m'intéresse.

Que faites-vous concernant la Francovie et Tarque ?

Eglantine : Vous savez, à Prya, un président n'est élu que pour 3 mois. Ca ne laisse pas le temps de courir le Micromonde de gauche à droite.
C'est certain que la situation en Francovie est préoccupante mais les Pryans sont d'abord inquiets de l'éloignement avec krasslandais et scanthélois. Ils aimeraient également que l'on se rapproche de nos voisins et des mézènes.

La Francovie ... Que le secrétaire général s'en occupe, tiens. Cette tronche patibulaire qui fait que gesticuler pourrait se retrousser les manches et être utile. Prya ne peut pas seule imposer la paix dans le Micromonde. Malheureusement.

Avec l'alcool, Eglantine se lâchait. Moins dans la retenue, davantage de spontanéité. La situation pouvait dégénérer, d'autant plus que Basile Hyque, pourtant en charge des questions micromondiales, s'était absenté quelques minutes.

Eglantine : Non mais franchement, ils nous emmerdent tous quand même. Entre l'ONA qui ne bronche pas et les francovars qui se retrouvent avec autant de gouvernements qu'il y a de francovars ... Quelle lourdeur. Et ça monopolise une attention depuis des mois maintenant ... On parle de la Francovie ! Ca intéresse qui, après tout, la Francovie ? Surement pas moi ! Ils nous emmerdent ! Et je les emmerde, du coup !

Rebecca était une femme qui faisait attention à toujours garder une certaine tenue en public, pour elle c'était quelque chose de très important. Elle dut faire de grands efforts pour dissimuler son malaise face au spectacle que lui offrait Églantine. Elle connaissait bien les défauts - certains diraient les qualités - des Pryans : un penchant certain pour l'alcool et pour les plaisirs de la chair (Prya lui avait toujours fait penser au priapisme) et une fâcheuse tendance à oublier parfois sa bonne éducation. Ces traits de caractère étaient présents chez bon nombre de Mézènes qui étaient d'origine pryanne. D'ailleurs, l'une de ses meilleures amies était de ceux-là, et cette dernière lui avait donné le joli sobriquet de "prout-prout', en référence à son caractère très réservé.


Rebecca Langlette : Peut-être devrions-nous en reparler à un autre moment. Vous ne me semblez pas être... au mieux de votre forme... si je puis dire...

Verena Waltor : - Koncernant la Francovie je me demande si nous ne devrions pas traiter ce problème dans le kadre de la LEM vu ke l'ONA n'a pas vraiment été à la pointe sur le sujet. Après tout la Francovie est membre de la LEM et peut être devrions nous exercer une solidarité envers ce pays pour l'aider se débarasser du tyran et a restaurer un régime démocratike. En tout kas je peux vous dire ke le Krassland dispose de forces spéciales déployées en Francovie ou près de la Francovie et qui pourront mener des opérations ciblées le moment venu.

Rebecca s'empressa de saisir la perche que venait de lui tendre la Krasslandaise, sans doute sans s'en rendre compte.


Rebecca Langlette : Excellente initiative, d'ailleurs cela me permet de vous dire que Mézénas demandera à rejoindre la LEM si j'entre à la Chancellerie le mois prochain.

Verena Waltor : - Ce serait une bonne chose mais monsieur Pathyne vous laissera t'il mener un tel projet ? Et est-ce ke l'adhésion passera l'obstacle du référendum ki a déjà fait échouer l'adhésion à l'ONA?

Rebecca Langlette : Paul Pathyne n'a pas le dernier mot sur les Affaires étrangères, c'est le domaine réservé du Chancelier et du Ministre des Affaires étrangères. Minnaud était juste trop faible pour oser tenir tête au souverain.

Si l'adhésion à l'ONA a été soumise à référendum, c'est uniquement parce que le Landsraad (la chambre haute du Parlement, où siègent les représentants des Maisons Nobles) l'avait rejetée. D'ailleurs entre nous, je soupçonne Paul Pathyne d'avoir passé un coup de fil aux membres du Landsraad pour qu'ils rejettent cette adhésion et ainsi, contraindre Minnaud à en passer par un référendum. Et je crois qu'il a été surpris que Minnaud le fasse.

Une adhésion à la LEM offrirait des débouchés extraordinaires aux entreprises mézènes et hormis celles qui sont publiques, les entreprises sont détenues par les chefs des Grandes Maisons, donc leurs représentants au Landsraad ne pourront rejeter cette adhésion.

Basile Hyque revint à table alors qu'Eglantine terminait son "exposé" géopolitique, deux verres à la main. Les mines déconfites notamment de son interlocutrice mézène en disait long sur la teneur de ses propos.

Basile Hyque : Mesdames, comme a dû vous l'expliquer Madame de Rouffec, la ligne de conduite du M2P en matière d'affaires micromondiales est de situer son action au niveau de la LEM en priorité. Dès lors que les Etats de la LEM sont concernées, l'ONA ne devrait être saisie que subsidiairement.
La LEM a su prouver par le passé son efficacité et sa rapidité, au contraire de l'ONA. Nous devons également reconnaître que notre réticence à passer par les instances de l'ONA s'explique principalement par les membres du secrétariat général envers lesquels nous n'avons aucune confiance.
En parlant de LEM, nous espérons évidemment que le Mézénas rejoindre cette organisation sans plus tarder. Nous avons tant de projets en cours de développement et auxquels le Mézénas pourrait s'intégrer qu'il serait dommage de se passer de vous. Le M2P appuierait bien évidemment votre demande.

Rebecca Langlette : Merci, Monsieur Hyque, mais excepté bien sûr les partis les plus extrémistes et heureusement, minoritaires - je pense au RM et au MLR - tous les partis mézènes comprendront l'intérêt d'une adhésion à la LEM. D'ailleurs, comme je vous l'ai dit tantôt, la Chancelière a proposé que Mézénas rejoigne l'ASLEM et cela a été accueilli très favorablement.

Je pense que l'adhésion à la LEM devrait se faire en avril, après la prochaine sénatoriale et quel qu'en soit le résultat. De même que l'ouverture de nos relations économiques, avec Prya, mais aussi avec Pirée.

Basile Hyque : Je suis certain que nous avons tous hâtes de vous voir intégrer la LEM. Comptez sur notre soutien le plus sincère. Notre porte vous sera à cet égard toujours ouverte s'il vous fallait un quelconque conseil ou une quelconque aide à ce sujet.

Le repas allait toucher à sa fin. L'élection approchait et il fallait maintenant se concentrer aux dernières déclarations. Eglantine de Rouffec commençait lentement mais sûrement à s'endormir. Sa tête tombait de temps à autre tandis qu'un petit sifflement émanait de temps à autre de son nez. Ou de sa bouche. Dur à dire.

Basile Hyque : Mesdames, je vous remercie sincèrement pour votre déplacement et votre soutien. Se tournant vers Eglantine, gêné Je suis certain qu'Eglantine vous remercie également. Cela a été un honneur pour nous aujourd'hui de vous recevoir et d'avoir l'opportunité d'échanger avec nous.

Rebecca Langlette : J'ai été heureuse de cette rencontre avec Madame de Rouffec et je lui souhaite d'être élue. Et je vous remercie d'avance pour votre soutien à notre adhésion prochaine à la LEM.


Rebecca prit une dernière gorgée de jus de fruit puis reposa bruyamment son verre sur la table, espérant que cela réveillerait Églantine.