L'énergie des algues

Thèse :L’énergie des algues

Thème : Botanique et sciences de l'environnement
Auteur : Jean-François Tavero


Introduction

Dans le cadre du Club des Alchimistes, soutenu par l’Université de Prya-Kaora, je vous présente ici l’état de mes travaux concernant les nouvelles énergies vertes qui je l’espère seront mises en application à Prya, pour le plus grand bien de notre environnement mais aussi pour enrichir notre culture scientifique et établir une réelle image de république verte.
La présente thèse tente d’établir les contours d’une nouvelle politique énergétique qui vise à trouver de nouvelles sources d’énergies renouvelables et respectueuses de notre environnement. Ecologique et peu coûteuses, elles doivent permettre l’établissement de nouvelles entreprises et l’émergence d’une particularité pryanne quant à sa dépendance énergétique.
Prya est fortement industrialisée, ces villes brillent de milles feux, les habitants investissent dans l’équipement et le bâtiment, le vecteur commun de tous ces exemples est l’énergie. Et si celle-ci provenait d’une production directe, nationale et facilement commercialisable…
Pour mettre en valeur ces aspects nous tenterons dans un premier temps d’exposer nos récentes découvertes quant à l’utilisation de l’hydrogène comme carburant nouveau. Dans un second temps nous ferons apparaître les atouts et les avantages de l’utilisation de l’Hydrogène à travers l’utilisation d’algues. Enfin dans un dernier temps nous tenterons de mettre en évidence la mise en pratique de ces découvertes pour Prya.


I. Un nouveau carburant : l’hydrogène

L'hydrogène peut constituer une forme d'énergie très efficace. Grâce aux recherches entreprises au sein des laboratoires de l’université de Prya-Kaora, il est considéré comme un intéressant carburant de substitution à cause de sa propreté (beaucoup moins d'oxydes d'azote) par rapport aux combustibles conventionnels obtenus à partir de gisements fossiles.
A travers nos explicitations théoriques ici, nous envisageons d'utiliser l'hydrogène comme carburant pour le transport terrestre et aérien et pour l'alimentation de piles à combustible destinées à la production d'électricité. L’hydrogène serait également un excellent moyen de propulsion pour nos futurs lanceurs spatiaux. L'hydrogène peut être produit très simplement par électrolyse de l'eau avec de l'électricité. On peut également l'obtenir à partir du gaz naturel.
Nous avons à présent pour objectif de s’attacher au développement de cette nouvelle énergie, développement qui a pour objectif de raffiner les technologies liées à la production, au stockage et à l'utilisation de l'hydrogène et de réduire les coûts de celles-ci. Nous espèrerons par là créer une usine pilote de production d'hydrogène, mais pas n’importe laquelle…


II. Des algues pour remplacer le pétrole

En effet, nous avons récemment découvert que certaines algues vertes peuvent produire de l'hydrogène. Les quantités produites pourraient éventuellement être suffisantes pour devenir une source d'énergie renouvelable et non polluante.
Les algues produisent normalement de l'oxygène en utilisant la lumière du soleil. Pour ce faire, elles ont besoin de sulfure. En absence de sulfure, certaines algues vertes activent une sorte d'interrupteur moléculaire qui stoppe la photosynthèse... et commencent à produire de l'hydrogène ! «Sans doute une stratégie ancestrale de survie dans des conditions extrêmes», explique Dr Logean Adelmo, spécialiste en biochimie de la Section des Sciences et Techniques de l’Université. Nous avons pu démontrer qu'une culture de 850 ml de Chlamydoprana redati, une algue verte microscopique trouvée dans de nombreux habitats de Prya et du contient Sud, pouvait de cette façon produire environ trois millilitres d'hydrogène par heure.
Au bout de quatre jours cependant, cette culture s'épuise. Il suffit alors de remettre les algues en présence de sulfure pour qu'elles produisent à nouveau de l'oxygène par photosynthèse. Après quelques jours de «repos», elles peuvent se remettre à la production d'hydrogène. Ce cycle peut recommencer plusieurs fois.
Les quantités d'hydrogène produites sont encore trop faibles pour une éventuelle commercialisation comme source d'énergie. Nous estimons cependant notre système de captage au niveau du mécanisme moléculaire pourrait multiplier jusqu'à dix fois la production d'hydrogène. Un petit étang contenant des algues vertes pourrait alors produire assez d'hydrogène pour faire circuler quelques autos.


III. Applications pratiques et projets

Après cet état des lieux de nos découvertes, nous espérons à présent convaincre les partenaires industriels au sein de Prya afin de concevoir en collaboration avec notre équipe de recherche dirigée par Jean-François Tavero, un système de culture des algues.

En effet, nous espérons créer en bord de mer, sur les côtes de Prya, des bassins d’aquaculture permettant la mise en place d’une production intensive d’énergie naturelle, 100 % non polluante. En effet, nous pourrions imaginer des dizaines de kilomètres de champs sous-marins capables de produire de l’énergie pour une ville de taille moyenne. Ces champs seraient entretenus sous la mer par des robots agriculteurs performants, sur lesquels d’autres chercheurs travaillent déjà (Dr Mishima Ono…)

Nous y associerons d’autres techniques énergétiques non polluantes et renouvelables (prochaines thèses sur l’énergie des vagues et des marées…). Il s’agirait alors de concevoir un complexe axé sur la mer qui nous apporterait naturellement une énergie infinie et saine.



Conclusion

Ainsi au terme de cette analyse, il apparaît très important de rester dans l’optique que nous nous sommes imposés, à savoir trouver une habile alliance entre les sciences de demain en veillant à respecter la nature, et je dirais même en l’intégrant à part entière dans notre vision du progrès. Les énergies sont à la base de notre société pryanne. Les technologies que nous voulons appliquées sont certes de pointes par rapport au reste du micromonde mais n’ont jamais été si en osmose avec leur environnement.