Commémoration du Jour du Souvenir

Les cérémonies du Jour du Souvenir avaient commencé à 15h. Les Joailliers de Troadie ont construit une statue en bronze et recouverte d'une fine couche d'or et celle-ci a été érigée à l'occasion du 2è anniversaire des événements tragiques du 3 mai 2015. La statue représente Gaallä Swindä, une déesse du panthéon mézènien, protectrice de la paix et de la ville de Kaïtaïn, tenant en ses mains une couronne de feuilles de kelp (symbolisant la paix dans la mythologie mézène).

Le Prince-héritier Faÿkan, aidé par la Chancelière Marielle de Falaise et le maire de Kaïtaïn Patrick Lambert, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue. Puis les trois personnes se sont recueillies un bref instant.

Étaient présents à cette cérémonie, les chefs des Grandes Maisons Nobles de Mézénas, les membres du gouvernement au grand complet (excepté ceux restés en CSH) et les leaders des partis politiques mézènes, dont Yves Lefesbure, réélu à la tête du Renouveau Mézène. Bien entendu, de nombreux mézènes assistaient également à la cérémonie et parmi eux, les personnes qui manifestaient depuis lundi, les syndicats ayant appelé à une journée de trève.

Après le dépôt de la gerbe, le Prince-héritier a donné un discours. Il avait été prévu que lui seul interviendrait.


Faÿkan Pathyne : En ce jour si particulier, nous devons nous souvenir, d'abord de ces personnes, ces hommes, ces femmes, ces enfants, fauchés en un instant par une mort de métal et d'acier qui s'est abattue sur eux. Nous devons nous souvenir de ces personnes, car les oublier serait comme les faire mourir une seconde fois.

De là où elles se trouvent à présent, elles nous envoient un avertissement : nous ne devons plus jamais confier notre destin à des machines pensantes, car le risque est trop grand que ces machines se retournent un jour contre nous. Je n'ai pas besoin de rappeler ici la sanction qui tombera sur celui qui se rendra coupable d'avoir créé une intelligence artificielle.

Nous devons également nous souvenir de toujours rester unis, parce qu'un peuple uni peut réaliser de grandes choses, vous tous qui êtes ici aujourd'hui en êtes la preuve vivante.

Salusa ne doit pas être tombée pour rien, elle doit rester dans nos mémoires, comme un phare. Elle est notre patrimoine, elle est le ciment de la société mézène, elle est un élément fondateur de notre pays !

Nous n'oublierons pas Salusa, pour que jamais il ne puisse y avoir un autre Salusa.


Le Prince-héritier a ensuite retrouvé sa place à la tribune officielle. Puis la fanfare de l'école militaire Sarraudar a interprété l'hymne national mézène.

Spoiler:

Amandine Écaz, l'Archiduchesse était également présente à la cérémonie comme chef de la famille Écaz, elle était était de loin l'une des plus jeunes. C'est air lourd et austère qu'elle observa la cérémonie.