Micronations
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Communiqué fondateur du mouvement Altermicromondialiste

Aller en bas

Communiqué fondateur du mouvement Altermicromondialiste Empty Communiqué fondateur du mouvement Altermicromondialiste

Message  Louis Covard Lun 3 Avr 2017 - 20:17

Vers un altermicromondialisme

Une pensée hors du combat capitalo-Merksiste



Dans cette ère, le plan politique est marqué par l’opposition micromondiale de deux idéologies bien distinctes, le capitalisme et le Merksisme, deux systèmes sociaux-énonomique rivaux ou du moins présenté comme tel. Dans l’histoire du micromonde il n’y a jamais semblé y avoir d’autre alternative plus crédible que ces deux-là. Chacun de ces deux systèmes véhiculant derrière lui une armada idéologique abusivement utilisée pour définir l'organisation socio-économique, industrielle, politique, et même culturelle. Liberté d'un côté, lutte des classes de l'autre, société de la consommation contre société de la mobilisation, chacun des deux camps faisant feu de tout bois pour prouver sa suprématie sur l’autre sans jamais y arriver réellement. Aujourd’hui encore, les débats son sanglant et violent entre partisans de ces deux « monstres » préférant attaquer l’adversaire plutôt que défendre ces idées.

Aujourd’hui, une question peut se poser qui du Merksisme ou du Capitalisme est le plus efficace ? Permettra à une population d’élever son niveau de vie ? D’offrir un meilleur avenir à notre développement économique ?

À ces questions que des réponses, sans intérêt et souvent très mauvaise masquant un constat, pourtant évident, le Merksisme et le Capitalisme ne sont au final que les deux faces d'une seule et même pièce. Deux systèmes jumeaux qui ne diffèrent que par leur vision de la distribution de la propriété du capital.

Si les différences entre les pays capitalise et Merksiste font apparaitre de minuscules différences présentées par tous, comme étant extrêmement importantes, pour mieux masquer une stupéfiante similitude : aussi bien, le capitalisme que le Merksisme se fixe comme priorité absolue l'accumulation de capital, en vue de la maximisation des capacités de production, au mépris de toute autre considération.

L’immortel combat entre capitalisme et Merksisme devient alors bizarrement quelque chose de stupide et d’étrange, car si l’on s’en tient aux idées de Merks rien ne s'oppose réellement aux théories capitalistes la question porte principalement sur la définition et la distribution du capital.

Aujourd’hui dans le monde capitaliste, on nous présente les choses de cette manière. L’industrie actuellement se présente sous la forme de machine à la pointe de la technologie, l’entreprise qui possède un tel moyen de production doit le rentabiliser pour compenser l’investissement et faire du profit, toujours le plus élevé possible. La banque qui a prêté à l’entreprise veut récupérer son prêt avec des intérêts confortable. Dans le même temps, l’entreprise donne de gros salaires aux employés qui font tourner les machines, salaire qu’ils dépenseront pour vivre et se distraire. Ainsi, tout le monde est gagnant. Ceci est la fable de l’économie capitaliste inventée pour la masse populaire et dont nous croyons depuis bien trop longtemps.


Dans le monde Merksiste c’est une histoire assez semblable qui est enseignée avec la stratégie du « encore un petit effort pour terminer notre objectif, qui nous  permettra de surpasser pour de bon les capitalistes et enfin propager la révolution Merksiste dans le micromonde, où des frères prolétaires exploités n'attendent que cela pour être enfin libérés de leurs chaînes, des ploutocrates et des bourgeois. » Stratégie que l’on retrouve au Valdisky et au Liberistant.

On remarque alors que quel que soit le système, tout est fait pour mobiliser les masses populaires pour les faire travailler à produire d’innombrable chose pour enrichir des gens plus malin et sans aucun scrupule ou vision pour la nation ainsi que pour endormir les masses qui en croyant être libre ne sont au final que des pions prisonniers du système

À ces deux systèmes, j’annonce la création du mouvement Altermicromondialiste, ce nouveau système incarnera une troisième voix, la voie du salut et de la véritable liberté. Cette troisième voix dénonce l’appropriation privée du capital véritable fléau du micromonde qui réside dans son chiffrage en tant que stock.

Aujourd’hui, les politiques restaurent la valeur de l’usage au détriment de la valeur de l’échange.

Aujourd’hui dans l’état ou est notre monde, ce qui importe le plus à nous autre être humain n’est pas de posséder une maison, une machine de production ou un savoir-faire, mais d’en disposer et d’en jouir.

Ne serait-il pas plus important et juste pour une population de savoir que tout le monde est correctement logé plutôt que de promouvoir l’accession à la propriété ?

N’est-il pas normal que les particuliers et les entreprises puissent avoir la garantie d’accéder à des services plutôt que d’être propriétaire d’objets dont la seule finalité est leur usage et non leur possession en tant que telle ?

L’altermicromondialisme, lui défendra l’idée  d’interdire aux entreprises de vendre un bien de longue durée, mais au contraire de le louer. Par cette méthode, les questions de financement et d’endettement seront résolues grâce à l’inutilité de l’emprunt puisque les biens seront désormais mis à disposition par location.

Actuellement dans nos régimes capitalistes, la production n’est que le résultat de la mise en valeur du capital alors qu'au contraire, la production ne devrait être en réalité que justifié par la valeur d’usage que les individus en retirent. Grâce à cette politique les entreprises devront être désormais codirigées par les clients et les travailleurs, les clients ayant tout intérêt à participer à la vie de l’entreprise tandis que les travailleurs protégeront leurs droits. Lorsque cette pratique se sera généralisée à la chaîne de production toute entière, les entreprises contrôleront alors leurs fournisseurs et pourront faire valoir leur besoin.

Prenons un exemple.

Un magasin d’alimentation vend des produits de mauvaise qualité et plein de pesticide et autre saloperie mauvaise pour notre santé. Les clients pourront alors exiger une amélioration des produits vendus. Cette exigence sera écoutée par la direction du magasin qui ayant un contrôle sur son fournisseur fera valoir les droits de ces clients. C’est ce que l’on appelle une planification spontanée qui rompt avec le simple socialisme d’état que nous avons pu observer jusqu’à présent, une planification basée sur la valeur d’usage définie par les individus eux-mêmes et non plus par une administration centralisée bien loin de sa clientèle.

Avec ce système, le but de l’économie ne sera plus de valoriser le capital investi, mais de répondre au besoin des individus qui s’exprimeront dans les assemblées générales client-travailleur. La concurrence appartient alors au passé remplacé par la coopération pour échanger information et savoir-faire, transformant les sociétés en une sorte de service public.

L’altermicromondialisme est donc l’idée d’une économie fondé sur la demande et non sur l’offre. Une solution fondée sur l’alliance des producteurs et consommateurs, une solution pour monde meilleur et plus juste.
Louis Covard
Louis Covard

Messages : 28
Date d'inscription : 12/12/2016

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum