Tourisme, Shopping et autres petits plaisirs.

Elle savait qu'il était si compliqué de se rendre à Prya quand on vient d'un pays où aucune liaison aérienne n'existe entre Ryykstadd et Kaora. Il lui fallait pourtant prendre du recul avec les affaires judiciaires qui secouent actuellement la Fédération, elle devait préparer sa rentrée politique et quelques jours de repos à Prya allaient très certainement lui faire un bien fou.

L'avion vient de se poser et déjà la Nostalgie envahit Byrgitt, les images d'un Passé heureux dévalaient devant ses yeux, le souvenir d'un amour, d'une passion si peu commune avec Stan Camellini refaisait surface. Dans ce cas, pourquoi donc revenir à Prya?

Faisant la file aux Services de Douanes, elle attend patiemment son tour sans que quelques regards s'accrochaient à elle. Il est vrai que Byrgitt ne passait jamais inapperçue mais elle se faisat discrète, même si tenue était des plus strictes, tailleurs bleu-nuit, chemisier crème, escapin de cuir cloqué blanc, sa blondeur pourrait peut-être la démasquer.

Elle présenta enfin son Passeport, l'Agent scrutant en long et large et en travers ses documents mais la laissa passer. Elle lui fit un grand sourire quand il lui tendit le Passport avec l'agrément d'entrée sur le territoire. Mais avant de prendre un taxi direction le Centre-Ville, elle décida de prendre un café au grand bar de l'Aérogare.

Byrgitt repéra rapidement une table libre, posa ses bagages et s'enfonça dans une sorte de siège simili cuir. Elle ouvrit son sac, en retira son étui à cigarettes quand soudain, son voisin de table lui montra une grande pacarte sur l'un des murs " DEFENSE DE FUMER ". Dans un sourire uasi forçé voire énervée, Byrgitt le remercia et remit l'étui à l'intérieur. Un serveur vint prendre la commande " un café serré s'il vous plait ".

En attendant que son café n'arrive, Byrgitt prit le Fokus:Börggenrøst! et l'Økonomijgtãvegg, deux des plus importants médias Norduryyks qu'elle avait dans un des sacs et qu'elle feuillera assez nerveusement. Le serveur revint avec la commande, paya et laissa un pourboire conséquent qui, sans être un joli garçon, avait un beau cul. Elle porta la tasse à ses lèvres quand son regrd s'arrêta sur un homme, une tête qui lui disait quelque chose mais .... ? Elle n'avait plus de connaissances ici à Prya, un Etranger? L'homme la fixait aussi.

Pour Duvalon, tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une représentante de la gente féminine et qui arborait un sourire était annonciateur d'une opportunité à saisir. Ainsi, il tendit la main à l'inconnue :


- Arthur Duvalon, euh....Ministre, gouverneur, plein d'autres trucs chiants et on s'en fou....On s'connait?

Soudain, l’homme vint vers elle d’un pas assuré, il lui tendit la main qu’elle saisit. La poignet de main était ferme, virile, ce qui permit à Byrgitt d’en connaître un peu sur l’individu. Cela restait très subjectif mais ses intuitions ne l’avaient jamais trompée, cet Arthur Duvalon avait un fort tempérament, Byrgitt voulait en savoir d’avantage.

Byrgitt : Enchantée. Byrgitt Börggmenkt, je viens tout juste d’arriver à Kaora. Non, je ne crois pas avoir eu le plaisir de faire votre connaissance même si ce n’est pas mon premier séjour à Prya. Mais, il y a fort bien longtemps.

Elle attendait une réponse qui ne venait pas, elle tentait une smple propostion.

Byrgitt: Souhaitez-vous l'accompagner avec un café ? Je vais en commander un autre. A moins que vous oyez pressé. Je comprends qu'avec de telles responsabilités, votre temps soit gérée très précisément.

Elle ouvrit de nouveau son sac pour prendre un mouchoir.

Matthias était parti recruter un nouveau photographe et il vit Duvalon avec une femme.
Matthias:Hé prends ça en photo ça fera un scoop.
Une photo fut prise et puis il partit s'occuper de ses députés.

Etait-ce un rayon de soleil qui essayer d'éclairer la table où se trouvaient le Pryan et Byrgitt, elle vit comme un flash s'abattre sur eux. A cet instant, son sac s'ouvrit et quelques objets ainsi qu'une photo s'échappèrent.

Duvalon se demandait ce qui avait bien pu le pousser à accepter de prendre un café avec une parfaite inconnue, lui qui n'agissait jamais sans une motivation précise et parfaitement étudiée y compris concernant sa miction matinale. Duvalon dégusta son café, profitant de ce moment suspendu dans le temps bien trop occupé et passant trop vite ces derniers mois.

- Qu'est-ce qui vous amène à Prya? hasarda-t-il face à une interlocutrice peu bavarde.

Byrgitt posa sa tasse, la caressa quelques seconde et lui répondit avec de la suavité dans la voix.

Byrgitt: Je tenais à faire une pause professionnelle, mes obligations commençaient à me peser, je me devais de changer d’air, profiter du temps qui passe, penser à moi en priorité avant de penser aux autres. Prya a toujours été l’une de mes destination préférées, un pays où j’ai beaucoup de souvenirs, trop peut-être. Et je suis une nostalgique.

Elle prit sa tasse et vit qu’elle était vide, elle la reposa.

Byrgitt: J’ai quitté boulot, maison, pays très vite, prit un billet pour Kaora et me voici tant bien que mal. Je n’ai même pas pris le temps de réserver une chambre d’hôtel. Peut-être, auriez-vous un hôtel à me conseiller ?

Duvalon leva un sourcil. Il regarda lentement autour de lui mais n'aperçut ni médecin, ni infirmier. Visiblement, il avait affaire à une zinzin qui ne semblait pas avoir la lumière à tous les étages. M'enfin, c'était bon pour le tourisme pryan et si la donzelle souhaitait dilapider son oseille dans une chambre d'hôtel, autant que cela lui rapporte du fric.


- Le meilleur hôtel pryan est, sans hésiter, le Lodge à Zantavia. N'hésitez pas à leur dire que vous venez de ma part.

Arthur se pencha lentement vers son interlocutrice et, pointant Renlow du bout du pouce ajouta doucement :

- Euuummmmh....C'est qui ce con?

Byrgitt allait remercier de tout coeur son invité quand elle prit peur de voir surgir un homme arrivant de derrière son invité. Elle plaqua son buste contre le dossier du siège, l’air interdit. Elle qui se savait menacer par quelques groupes terroristes norduryyks principalement, mais les agents douaniers, sachant maintenant sa présence sur le sol pryan, auraient pu communiquer l’information à des personnes hostiles à sa venue à Prya. Au second cliché de l’inconnu, Byrgitt chaussa ses lunettes de soleil.


Byrgitt : Qui est cet homme ? J’espère ne pas vous avoir mis dans l’embarras. Mais que va-t-il faire des clichés ?

La peur ayant laissé la place à l’étonnement, Byrgitt ne se démonta pas et dit clairement ce qu’elle pensait.


Byrgitt : Je trouve votre attitude détestable, Cher Ex-, je connais les dégâts que peuvent causer certains journaux dans la publication d’articles infondés et je constate consternée que la presse pryane ressemble à celle de mon pays. Je viens d’arriver à Prya après plusieurs années d’absence, je rencontre Herrt Arthur Duvalon qui a eu la gentillesse de m’accompagner pour un café et vous, vous allez broder n’importe quelle histoire extravagante pour faire vendre votre papier. Je suis très déçue.

Mais puisque vous êtes si content d'avoir pris vos clichés, prenez donc un siège et rejoignez-vous à nous. Cela me permettra de faire connaissance avec d'autres Pryans et mieux cerner la presse pryane.

- La presse pryanne? Ah non, mais ne vous méprenez pas, ce mange-merde ne représente en aucun cas la presse pryanne, tout juste un torche cul à lire et dont faire usage aux toilettes. Ce que notre ami oublie de vous dire, c'est qu'il est interdit de séjour dans la moitié du Micromonde et qu'il s'est fait expulser récemment de la Pyramide avec interdiction d'y revenir. Mon établissement se réserve d'ailleurs le droit d'attaquer monsieur en justice pour obtenir réparation du merdier qu'il a foutu. Donc ses photos, je pense qu'il aurait tout intérêt à les rouler et se les carrer bien au fond de là où je pense...Si monsieur ne veut pas avoir de problèmes judiciaires...ou autre...on est jamais à l'abri hein...Surtout un mange-merde. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je saisis l'occasion qui m'est offerte de vous laisser en compagnie de monsieur.

Arthur régla les cafés et se leva.

- Je vous remercie pour ce charmant moment. Bonne journée madame?


Et se tournant vers Renlow

- La place est chaude.

Byrgitt: Je constate que vous avez aussi une presse racoleuse et nauséabonde comme dans mon pays, hélas. Mais, excusez ma curiosité, qu’est-ce que la Pyramide ? Une Organisation pryane ? Par contre, quel heureux homme que Monsieur le Journaliste, si lui est interdit de séjour dans la moitié du Micromonde, moi, en qualité de citoyenne norduryyks, c’est tout le Micromonde qui m’est interdit.


Byrgitt se mit à rire en prononçant ses dernières paroles. Mais voyant Arthur Duvalon se lever et souhaitant régler la note, Byrgitt le remercia et en profita, elle-aussi, pour prendre ses affaires. Et avant de disparaître direction la station de taxis :


Byrgitt: Herrt Duvalon, encore merci pour votre gentillesse et votre disponibilité, merci pour la note. Et je ne manquerai pas de suivre vos conseils, je me rendrai à Zantavia, ville que je ne connais pas d’ailleurs.


Elle salua l’autre homme avec un sourire et se dirigea vers la sortie de l’aérogare.

Matthias:Eh Arthur n'oublie pas que c'est mon cousin Jean qui a foutu ce bordel et je suis interdit juste au Kolozistan,n'oublie pas non plus que je t'ai offer du Champanov à mon retour du Liberistan que je peux te retirer tranquillement.Et ne vous inquiétez pas je voulais juste voir comment vous réagiriez si je vous disait sur le scoop.Et Arthur,Direct Prya est le média télévisé Pryan le plus suivi du Micromonde.Mais madame puis-je connaitre votre nom ? Juste si vous le voulez.
Matthias lui était un grand voyageur il aimait bien raconter ses voyages mais les 2 personnes n'avaient pas l'air d'humeur à discuter.
Matthias:Zut je vais loupé la répétition de mes chanteurs,en fait je suis aussi manager de quelques chanteurs et j'ai crée le Microvision,un événement musicale qui rassemble toute l'ACLEM tout les 3 mois pour une compétition de chanson.Bon c'est pas tout ça mais j'ai du pain sur la planche.Arthur on se retrouve à l'assemblée.Madame au revoir.
Il salua la femme et Arthur et partit.

Tout en s'éloignant,


Byrgitt: Mon nom est Börggmenkt, Byrgitt Börggmenkt. Adieu Monsieur.........


La silhouette de la Norduryyks s'éloignait de plus en plus.

Il s'éloignait aussi.
Matthias:Enchanté,je suis Matthias Renlow,et à bientôt madame.
Il disparut et devait maintenant réfléchir à un truc.