La salle du trône
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Shaddam IV
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Diplomatie scanthéloise
Edoran
Léopold Delfrous
Timothée Allëscquot
Paul Pathyne
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La salle du trône
L'Ambassadeur de la Guilde, Lammar Corren, demanda à être reçu par le Prince-Padishah.
En temps normal, une audience avec Paul Pathyne ne s'obtenait pas aisément. Mais lorsque l'Ambassadeur annonça qui il était, il ne mit pas longtemps avant de se retrouver devant le souverain de Mézénas.
Il fut conduit jusqu'à la salle du trône. A pas lents, accompagnés par deux navigateurs qui restaient en retrait, il s'avança vers le Prince-Padishah.
Paul Pathyne : Ambassadeur Corren, vous avez souhaité vous entretenir avec moi au sujet d'une affaire importante. Quelque chose me dit que la savonite n'est pas étrangère à tout cela.
Lammar Corren : En effet, Votre Majesté. Le Haut-Conseil de la Guilde souhaiterait savoir si vous avez d'ores et déjà décidé à quelle Maison du Landsraad vous confieriez l'exploitation des mines du Kitchassa. Vous le savez, la savonite est essentielle à l'économie de Mézénas et c'est quelque chose que nous ne pouvons pas nous permettre de négliger. Dès le départ, la Guilde vous a assuré de son soutien, plein et entier. Cependant, si d'aventure la savonite venait à manquer, nous ne...
Paul Pathyne (l'interrompant) : Excellence, vous pourrez rassurer le Haut-Conseil à ce sujet, je sais l'importance de la savonite. Et pour répondre à votre question, j'ai décidé de confier l'exploitation des mines du Kitchassa à la Maison Richèse. La nouvelle n'a pas encore été rendue officielle mais cela se fera très prochainement. Vous êtes donc le premier à en être informé.
Lammar Corren : Sire, la Maison Richèse est une Maison Mineure, ses moyens ne sont-ils pas limités et pensez-vous sincèrement qu'elle pourra mener à bien cette tâche délicate ? Vous savez ce que l'on dit : la savonite doit couler à flots.
Paul Pathyne : Douteriez-vous de mon discernement ? Ambassadeur Corren, je comprends que la Guilde exige des garanties et je vous l'ai dit, elle peut être rassurée à ce sujet. Cependant, je dois également veiller à un certain équilibre des forces. J'avais songé un instant confier les mines du Kitchassa à une Maison Majeure, celle des Van Dorrenn, mais cela n'aurait pas été une bonne chose, car cela lui aurait donné encore plus de pouvoir qu'elle n'en a déjà. Et une Maison dont le pouvoir est trop grand peut rapidement devenir un facteur d'instabilité.
Lammar Corren : Je comprends, Votre Majesté. J'informerai le Haut-Conseil de votre décision.
Après une brève inclinaison de la tête, l'Ambassadeur de la Guilde se retourna et repartit sans même attendre que le Prince-Padishah l'y autorise.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Comme le voulait une vieille tradition qui remontait à plus d'un millénaire, Paul Pathyne, souverain des États Fédérés de Mézénas, recevait les doléances de son peuple.
Pendant tout un après-midi, se succédaient devant le Prince-Padishah des personnes ayant divers griefs, contre un voisin, un employeur, souvent pour des motifs assez insignifiants. Mais c'était aussi l'occasion pour certains de venir quérir une aide financière, pour pouvoir soigner un parent malade ou plus simplement un soutien du monarque pour un projet qui lui tenait à coeur.
L'audience était publique, les nobles de la Cour de Kaïtaïn y assistaient et tous rivalisaient de compliments à l'égard du Prince-Padishah. Et avant d'être reçu dans la salle du trône, il fallait que la demande fut approuvée par Horatio Butler, Chambellan du souverain, qui officiait comme huissier et avait la tâche de filtrer. Et lorsque le cas d'une personne donnerait au Prince-Padishah l'occasion de montrer sa grandeur d'âme ou bien son sage jugement, la personne passait bien évidemment devant toutes les autres.
Alors qu'une femme venait d'obtenir de Paul Pathyne un mot de recommandation pour que son jeune fils puisse entrer à la prestigieuse École des Navigateurs, on vit arriver un homme plutôt jeune, grand, mince et à la démarche altière.
Derrière lui, Horatio Butler accourut, criant que l'homme avait réussi à passer le filtrage mais sans y avoir été autorisé. Craignant un attentat contre le souverain, aussitôt les Sarraudar de la Garde Royale braquèrent leurs armes sur l'homme qui s'approchait du trône. Hasimir Ferhig intervint alors.
Hasimir Ferhig : Votre Majesté, je connais cet homme. Vous n'avez nul besoin d'être effrayé. Gardes, baissez vos armes !
Paul Pathyne : Et qui est cet homme, Ferhig ?
Hasimir Ferhig : C'est un scientifique, Sire.
Les nobles qui assistaient à la scène se regardèrent et commencèrent à murmurer. "Un scientifique, ici au Palais ? Mais comment ose-t-il ? Cela est intolérable ! Il devrait être chassé sur le champ !"
Hasimir Ferhig : Sire, cet homme s'appelle Darwi Scytale et vous devriez entendre ce qu'il a à dire.
Faÿkan Pathyne : Père, laissez-le parler, cela pourrait être intéressant.
Paul Pathyne : Très bien, je consens à écouter cet homme.
Faÿkan Pathyne : Père, sans doute serait-il plus sage que nous restions en petit comité pour entendre ce que cet homme veut nous dire.
Paul Pathyne : Mon fils, tu as raison. Que les nobles quittent la salle du trône immédiatement ! Hasimir, Faÿkan, demeurez avec moi.
Les nobles quittèrent la salle, cependant ils avaient cessé de murmurer.
Darwi Scytale : Je salue Votre Majesté. Comme l'a dit Hasimir Ferhig, je suis Darwi Scytale, mais vous pouvez plus simplement m'appeler Scytale. Dans l'affaire dont je viens vous parler, il sera question de savonite.
Scytale raconta alors son projet. Une molécule présente dans la savonite du Kitchassa pouvait accroître l'espérance de vie et en effectuant des recherches dans un laboratoire, avec une technologie de pointe, Scytale pourrait alors isoler la molécule. Les travaux de recherche prendraient sans doute plusieurs mois, mais s'il parvenait à ses fins, les avantages seraient colossaux !
Après une longue explication et un exposé de tout ce qu'il demandait pour mener à bien ses recherches, Scytale obtint satisfaction. Paul Pathyne lui dit qu'il pourrait bientôt partir pour le Kitchassa. Il l'assura qu'il aurait un laboratoire à sa disposition ainsi que d'autres scientifiques pour l'assister. Cependant, personne ne devrait connaître l'objet de ses travaux. Officiellement, il serait envoyé au Kitchassa pour une étude géologique sans importance.
Assez curieusement, le Prince-Padishah ne montra aucune surprise lorsque Scytale lui parla des effets de cette molécule. Fin observateur, Ferhig eut même la certitude que le souverain était déjà parfaitement au courant de ces effets. Il se promit d'éclaircir ce mystère plus tard...
Pendant tout un après-midi, se succédaient devant le Prince-Padishah des personnes ayant divers griefs, contre un voisin, un employeur, souvent pour des motifs assez insignifiants. Mais c'était aussi l'occasion pour certains de venir quérir une aide financière, pour pouvoir soigner un parent malade ou plus simplement un soutien du monarque pour un projet qui lui tenait à coeur.
L'audience était publique, les nobles de la Cour de Kaïtaïn y assistaient et tous rivalisaient de compliments à l'égard du Prince-Padishah. Et avant d'être reçu dans la salle du trône, il fallait que la demande fut approuvée par Horatio Butler, Chambellan du souverain, qui officiait comme huissier et avait la tâche de filtrer. Et lorsque le cas d'une personne donnerait au Prince-Padishah l'occasion de montrer sa grandeur d'âme ou bien son sage jugement, la personne passait bien évidemment devant toutes les autres.
Alors qu'une femme venait d'obtenir de Paul Pathyne un mot de recommandation pour que son jeune fils puisse entrer à la prestigieuse École des Navigateurs, on vit arriver un homme plutôt jeune, grand, mince et à la démarche altière.
Derrière lui, Horatio Butler accourut, criant que l'homme avait réussi à passer le filtrage mais sans y avoir été autorisé. Craignant un attentat contre le souverain, aussitôt les Sarraudar de la Garde Royale braquèrent leurs armes sur l'homme qui s'approchait du trône. Hasimir Ferhig intervint alors.
Hasimir Ferhig : Votre Majesté, je connais cet homme. Vous n'avez nul besoin d'être effrayé. Gardes, baissez vos armes !
Paul Pathyne : Et qui est cet homme, Ferhig ?
Hasimir Ferhig : C'est un scientifique, Sire.
Les nobles qui assistaient à la scène se regardèrent et commencèrent à murmurer. "Un scientifique, ici au Palais ? Mais comment ose-t-il ? Cela est intolérable ! Il devrait être chassé sur le champ !"
Hasimir Ferhig : Sire, cet homme s'appelle Darwi Scytale et vous devriez entendre ce qu'il a à dire.
Faÿkan Pathyne : Père, laissez-le parler, cela pourrait être intéressant.
Paul Pathyne : Très bien, je consens à écouter cet homme.
Faÿkan Pathyne : Père, sans doute serait-il plus sage que nous restions en petit comité pour entendre ce que cet homme veut nous dire.
Paul Pathyne : Mon fils, tu as raison. Que les nobles quittent la salle du trône immédiatement ! Hasimir, Faÿkan, demeurez avec moi.
Les nobles quittèrent la salle, cependant ils avaient cessé de murmurer.
Darwi Scytale : Je salue Votre Majesté. Comme l'a dit Hasimir Ferhig, je suis Darwi Scytale, mais vous pouvez plus simplement m'appeler Scytale. Dans l'affaire dont je viens vous parler, il sera question de savonite.
Scytale raconta alors son projet. Une molécule présente dans la savonite du Kitchassa pouvait accroître l'espérance de vie et en effectuant des recherches dans un laboratoire, avec une technologie de pointe, Scytale pourrait alors isoler la molécule. Les travaux de recherche prendraient sans doute plusieurs mois, mais s'il parvenait à ses fins, les avantages seraient colossaux !
Après une longue explication et un exposé de tout ce qu'il demandait pour mener à bien ses recherches, Scytale obtint satisfaction. Paul Pathyne lui dit qu'il pourrait bientôt partir pour le Kitchassa. Il l'assura qu'il aurait un laboratoire à sa disposition ainsi que d'autres scientifiques pour l'assister. Cependant, personne ne devrait connaître l'objet de ses travaux. Officiellement, il serait envoyé au Kitchassa pour une étude géologique sans importance.
Assez curieusement, le Prince-Padishah ne montra aucune surprise lorsque Scytale lui parla des effets de cette molécule. Fin observateur, Ferhig eut même la certitude que le souverain était déjà parfaitement au courant de ces effets. Il se promit d'éclaircir ce mystère plus tard...
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Cet après-midi encore, les Mézènes allaient pouvoir présenter leurs doléances au Prince-Padishah. Un grand nombre de nobles de la Cour étaient déjà présents, la cérémonie pouvait commencer.
Les nobles s'inclinèrent à l'arrivée du souverain. Ce dernier leur rendit un salut poli. Il lui semblait qu'ils étaient plus nombreux que lors de la fois précédente. "La dernière fois, la surprise de la journée avait été un scientifique. Je me demande ce qu'ils ont prévu aujourd'hui...", pensa Paul Pathyne.
Les uns après les autres, des Mézènes se succédèrent devant le Prince, chacun ayant une faveur à demander. Pendant qu'ils défilaient ainsi, Ferhig observait le souverain. Aucun signe d'un début de dégénérescence, le poison n'était pas présent dans l'organisme en quantité suffisante. A côté du trône, le Prince avait à sa disposition un verre, qu'un domestique remplissait constamment de vin pétillant de Cardolane. Le vin, liquoreux, sucré, agissait comme un déclencheur sur la capsule de poison que le Prince avait en lui, à son insu.
Après une énième faveur accordée, Paul Pathyne se retint de bâiller. C'est le moment que Ferhig choisit pour faire intervenir Timothée Alléscquot. D'un signe de la main, il indiqua à l'huissier, Horatio Butler, qu'il pouvait faire entrer l'Elvéote.
Celui-ci pénétra dans la salle du trône. Il avait été entièrement habillé de neuf et le matin-même, des femmes l'avaient lavé dans une grande bassine d'eau, elle l'avait astiqué, brossé, coiffé, parfumé et pomponné.
Il avança dans la salle immense. Les nobles de la Cour se demandèrent qui pouvait être ce jeune homme, assez bien fait de sa personne. Il se dirigea vers le trône. Il prit la parole.
Les nobles s'inclinèrent à l'arrivée du souverain. Ce dernier leur rendit un salut poli. Il lui semblait qu'ils étaient plus nombreux que lors de la fois précédente. "La dernière fois, la surprise de la journée avait été un scientifique. Je me demande ce qu'ils ont prévu aujourd'hui...", pensa Paul Pathyne.
Les uns après les autres, des Mézènes se succédèrent devant le Prince, chacun ayant une faveur à demander. Pendant qu'ils défilaient ainsi, Ferhig observait le souverain. Aucun signe d'un début de dégénérescence, le poison n'était pas présent dans l'organisme en quantité suffisante. A côté du trône, le Prince avait à sa disposition un verre, qu'un domestique remplissait constamment de vin pétillant de Cardolane. Le vin, liquoreux, sucré, agissait comme un déclencheur sur la capsule de poison que le Prince avait en lui, à son insu.
Après une énième faveur accordée, Paul Pathyne se retint de bâiller. C'est le moment que Ferhig choisit pour faire intervenir Timothée Alléscquot. D'un signe de la main, il indiqua à l'huissier, Horatio Butler, qu'il pouvait faire entrer l'Elvéote.
Celui-ci pénétra dans la salle du trône. Il avait été entièrement habillé de neuf et le matin-même, des femmes l'avaient lavé dans une grande bassine d'eau, elle l'avait astiqué, brossé, coiffé, parfumé et pomponné.
Il avança dans la salle immense. Les nobles de la Cour se demandèrent qui pouvait être ce jeune homme, assez bien fait de sa personne. Il se dirigea vers le trône. Il prit la parole.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Timothée Allëscquot
Votre Altesse, avant de vous faire part de ma doléance, j'aimerais me présenter. Je me nomme Timothée Allëscquot. J'ai été l'ancien Gouverneur de la Province d'Elvéotie, située à l'immédiat sud de votre magnifique pays dans la péninsule francovare. Depuis le coup d'état Jallaniste, mes contrées doivent faire face à une répression grandissante et ignoble de la part du régime de Jallan. Nos scientifiques sont exploitées, notre peuple connaît la famine à l'heure où nos ressources sont rationalisées. Nous sommes, en somme, étrangers sur notre propre territoire, si bien que des Elvéotes ont décidé de fuir leur patrie vers le Mézénas. Afin d'arrêter cette oppression et de redonner à l'Elvéotie un élan d'espoir, j'ai personnellement décidé de tout faire pour que nos contrées puissent accéder à la sécession, pour qu'elles puissent se développer indépendamment de la Francovie. Afin d'atteindre ce but, il est nécessaire pour l'Elvéotie de nouer des liens fort d'amitié avec les puissances environnantes. C'est pour cela que j'ai illégalement traversé le détroit de Sê, surveillé activement par les Jallanistes. J'ai conscience de la faute que j'ai commise, mais permettez-moi Votre Altesse de nuancer mes actions. J'ai traversé le détroit afin de vous rencontrer, Votre Majesté. J'ai parcouru des kilomètres, en passant par le camp de réfugiés du Comté des Marches de Han, afin d'atteindre la capitale Kaïtain et pouvoir espérer recevoir votre bonté et votre assistance. Je suis honoré de pouvoir vous faire part de ma doléance que voici : étant à la tête d'un important mouvement de résistance elvéotique se déclarant de la mouvance indépendantiste, je souhaiterais recevoir l'assistance militaire, diplomatique et économique des États Fédérés du Mézénas afin de mener à bien et rapidement la libération des contrées d'Elvéotie.
Timothée Allëscquot- Messages : 11
Date d'inscription : 06/02/2017
Re: La salle du trône
"Ah d'accord, voici donc la surprise du jour !", se dit le souverain. "L'Elvéotie veut donc faire sécession et se séparer du reste de la Francovie. Je devrais peut-être leur envoyer Peyranne, il a l'habitude de ce genre de choses, mais quand on voit le résultat que ça a donné il y a deux ans, ça ne serait pas un cadeau...".
Paul Pathyne : J'ai fort bien compris quelle était votre demande, monsieur... (il se penche vers Horatio Butler) monsieur Alléscquot. Ce n'est pas réellement le genre de demande que l'on entend lors de la cérémonie des doléances, mais je suis conscient de ce que vous enduré pour venir jusqu'à Nous.
Je ne puis, hélas, vous apporter une réponse dès à présent. Ce que vous demandez est loin d'être insignifiant, une aide militaire, diplomatique et économique, ça n'est pas une mince affaire !
Je vous promets que la question sera étudiée de prêt lors d'un prochain conseil des ministres.
Après avoir donné sa réponse, le Prince-Padishah tendit son verre afin que le domestique le remplisse de vin. C'était sa façon de faire comprendre à l'indépendantiste elvéote que la discussion était terminée.
Paul Pathyne : J'ai fort bien compris quelle était votre demande, monsieur... (il se penche vers Horatio Butler) monsieur Alléscquot. Ce n'est pas réellement le genre de demande que l'on entend lors de la cérémonie des doléances, mais je suis conscient de ce que vous enduré pour venir jusqu'à Nous.
Je ne puis, hélas, vous apporter une réponse dès à présent. Ce que vous demandez est loin d'être insignifiant, une aide militaire, diplomatique et économique, ça n'est pas une mince affaire !
Je vous promets que la question sera étudiée de prêt lors d'un prochain conseil des ministres.
Après avoir donné sa réponse, le Prince-Padishah tendit son verre afin que le domestique le remplisse de vin. C'était sa façon de faire comprendre à l'indépendantiste elvéote que la discussion était terminée.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Timothée Allëscquot était quelque peu déçu de la réponse du Prince-Padishah, mais conformément au protocole il ne devait pas offenser ce-dernier, encore moins le répondre.
Timothée Allëscquot
Je vous remercie pour le temps que vous m'avez consacré.
Timothée Allëscquot s'en alla. Il devra prévoir son retour en Elvéotie.
Timothée Allëscquot
Je vous remercie pour le temps que vous m'avez consacré.
Timothée Allëscquot s'en alla. Il devra prévoir son retour en Elvéotie.
Timothée Allëscquot- Messages : 11
Date d'inscription : 06/02/2017
Re: La salle du trône
Timothée Allëscquot doute que son retour sera aussi simple que son départ. S'il sait bien une chose depuis qu'il a intégré la résistance, c'est que l'ennemi est partout. Il préfère rentrer seul en Francovie sans la compagnie des autorités, déçu de la réponse purement bureaucratique du Prince-Padashah.
Timothée Allëscquot, aux portes du Palais Royal
Monsieur Ferhig, je vous remercie de l'aide que vous m'avez apporté. Permettez-moi de vous demander une ultime faveur, pourriez-vous m'ammener au nord du Comté de Saguenay. Jusque là je pourrais me débrouiller seul.
Timothée Allëscquot, aux portes du Palais Royal
Monsieur Ferhig, je vous remercie de l'aide que vous m'avez apporté. Permettez-moi de vous demander une ultime faveur, pourriez-vous m'ammener au nord du Comté de Saguenay. Jusque là je pourrais me débrouiller seul.
Timothée Allëscquot- Messages : 11
Date d'inscription : 06/02/2017
Re: La salle du trône
Ferhig fut surpris de la demande du Francovar, mais accéda à sa requête. Un Sarraudar l'escorta jusqu'au Comté de Saguenay, d'où Allescquot pourrait rejoindre la Francovie sans encombres.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Arrivé au comté de Saguenay, Timothée Allëscquot eut une idée. Il pourrait aller rejoindre le Krassland depuis Mézénas afin d'y demander de l'aide.
Timothée Allëscquot
Y aurait-il un aéroport à proximité ?
Timothée Allëscquot
Y aurait-il un aéroport à proximité ?
Timothée Allëscquot- Messages : 11
Date d'inscription : 06/02/2017
Re: La salle du trône
Le soldat regarda le Francovar avec stupéfaction. "Il pouvait pas demander ça avant, lui ?"
Le Sarraudar : A proximité ? Non, pas vraiment. Il faut aller à Jonction, à peu près à l'opposé de là où nous sommes.
Les deux hommes firent donc demi-tour, direction l'aéroport international.
>>>>>>> https://sudmicromonde.forumactif.com/f103-province-de-jonction
Le Sarraudar : A proximité ? Non, pas vraiment. Il faut aller à Jonction, à peu près à l'opposé de là où nous sommes.
Les deux hommes firent donc demi-tour, direction l'aéroport international.
>>>>>>> https://sudmicromonde.forumactif.com/f103-province-de-jonction
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Les Sarraudar chargés de la sécurité du Prince-Padishah venaient d'arriver et s'étaient placés non loin du trône, car une audience était prévue pour l'après-midi. Paul Pathyne devait en effet recevoir l'Ambassadeur de Pirée.
Un domestique en livrée était aux côtés du souverain et lui servit un verre de vin pétillant de Cardolane, l'une de ses boissons favorites.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Horatio, Chambellan Royal et Secrétaire particulier du Prince-Padishah, entra et se dirigea vers le trône. Il se pencha à l'oreille du souverain.
Paul Pathyne : Ils souhaitent me recevoir ? Eh bien, faites-les entrer, mon ami, faites-les entrer !
Horatio : Entendu, Majesté.
Horatio ouvrit la grande porte de la salle et introduisit une jeune femme et un homme. Ils venaient tous deux d'être nommés Ambassadeurs et ils devaient auparavant recevoir leur accréditation.
Paul Pathyne accompagna du regard les deux personnes pendant qu'elles s'avançaient. En apercevant la jeune femme, il la trouve fort belle et se dit que les Pryans avaient bien de la chance.
Paul Pathyne : Madame Gasparoyan et Monsieur Bareuil. Ainsi, vous serez les premiers à recevoir la prestigieuse charge de représenter notre beau pays dans des contrées lointaines...
Bon, remarquez, Pirée et Prya, c'est pas non plus à l'autre bout du micromonde.
(il se saisit de deux documents où il appose sa signature)
Madame Gasparoyan, Monsieur Bareuil, voici vos accréditations. Chacun de vous, désormais, vous contribuerez à consolider les liens entre Mézénas et cette micronation vers laquelle nous vous envoyons. Soyez dignes de votre charge.
Bon, c'est tout, vous pouvez disposer. (il tend son verre au domestique).
Paul Pathyne : Ils souhaitent me recevoir ? Eh bien, faites-les entrer, mon ami, faites-les entrer !
Horatio : Entendu, Majesté.
Horatio ouvrit la grande porte de la salle et introduisit une jeune femme et un homme. Ils venaient tous deux d'être nommés Ambassadeurs et ils devaient auparavant recevoir leur accréditation.
Paul Pathyne accompagna du regard les deux personnes pendant qu'elles s'avançaient. En apercevant la jeune femme, il la trouve fort belle et se dit que les Pryans avaient bien de la chance.
Paul Pathyne : Madame Gasparoyan et Monsieur Bareuil. Ainsi, vous serez les premiers à recevoir la prestigieuse charge de représenter notre beau pays dans des contrées lointaines...
Bon, remarquez, Pirée et Prya, c'est pas non plus à l'autre bout du micromonde.
(il se saisit de deux documents où il appose sa signature)
Madame Gasparoyan, Monsieur Bareuil, voici vos accréditations. Chacun de vous, désormais, vous contribuerez à consolider les liens entre Mézénas et cette micronation vers laquelle nous vous envoyons. Soyez dignes de votre charge.
Bon, c'est tout, vous pouvez disposer. (il tend son verre au domestique).
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Alors que le Prince-Padishah demandait au domestique de lui verser un énième verre de vin pétillant, Horatio fit son entrée, tenant en laisse Siouxsie. Il venait de l'amener au toiletteur, afin qu'il lui refasse une beauté, qu'il le lave avec son shampooing préféré, qu'il lui coupe les ongles et le parfume.
Les Sarraudar firent un pas un arrière à la vue de l'animal.
Horatio avait bien du mal à retenir Siouxsie, c'était un tigre-Laza du Kitchassa, un mâle imposant de plus de 300 kgs. Le félin avait un fort appétit, en cela il était bien mézène : il engloutissait plus de 10 kgs de viande chaque jour.
Siouxsie était resté quelque peu sauvage, cependant il vint s'allonger au pied du trône, bailla à s'en décrocher la mâchoire puis resta immobile.
Les Sarraudar firent un pas un arrière à la vue de l'animal.
Horatio avait bien du mal à retenir Siouxsie, c'était un tigre-Laza du Kitchassa, un mâle imposant de plus de 300 kgs. Le félin avait un fort appétit, en cela il était bien mézène : il engloutissait plus de 10 kgs de viande chaque jour.
Siouxsie était resté quelque peu sauvage, cependant il vint s'allonger au pied du trône, bailla à s'en décrocher la mâchoire puis resta immobile.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Le comte arriva a la bonne heure pour son entrevue avec sa Majesté il s'annonça au chambellan pour être annoncé
Henri Klausbourg
Je suis Henri de la maison de Klausbourg, comte de Prista et ambassadeur Piréen
Henri Klausbourg
Je suis Henri de la maison de Klausbourg, comte de Prista et ambassadeur Piréen
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
Horatio ouvrit la porte et annonça d'une voix forte le nom du nouveau visiteur.
Horatio Butler : Henri de la maison de Klausbourg, Comte de Prista et Ambassadeur de la Confédération Ducale de Pirée !
Paul Pathyne : Entrez, Excellence, entrez ! Nous vous attendions.
Horatio Butler : Henri de la maison de Klausbourg, Comte de Prista et Ambassadeur de la Confédération Ducale de Pirée !
Paul Pathyne : Entrez, Excellence, entrez ! Nous vous attendions.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Henri entra dans la salle du trône il se mit a la distance réglementaire du trône , il s'inclina légèrement et baissa sa tête il avait dans sa main les lettres .
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
Paul Pathyne : Le fait que le Duc de Vagne ait choisi une personne de sang noble pour représenter Pirée montre l'estime qu'il porte à notre micronation et cela me touche.
Siouxsie s'était assoupi mais il releva la tête à l'arrivée de l'Ambassadeur piréen.
Paul Pathyne : Pas bouger, Siouxsie. Chiss to nahak, reste tranquille. N'ayez crainte, Excellence, Siouxsie ne vous fera aucun mal. Je lui ai parlé dans la langue du Kitchassa, la région de Mézénas d'où viennent les tigres-Laza. C'est la seule langue à laquelle ces animaux sont habitués et avec laquelle on peut se faire obéir, bien que le tigre-Laza reste sauvage toute sa vie.
Montrez-moi ces lettres de créances. Désirez-vous boire quelque chose, un verre de vin pétillant, peut-être ? (se tourne vers le domestique) Servez donc un verre à son Excellence.
Siouxsie s'était assoupi mais il releva la tête à l'arrivée de l'Ambassadeur piréen.
Paul Pathyne : Pas bouger, Siouxsie. Chiss to nahak, reste tranquille. N'ayez crainte, Excellence, Siouxsie ne vous fera aucun mal. Je lui ai parlé dans la langue du Kitchassa, la région de Mézénas d'où viennent les tigres-Laza. C'est la seule langue à laquelle ces animaux sont habitués et avec laquelle on peut se faire obéir, bien que le tigre-Laza reste sauvage toute sa vie.
Montrez-moi ces lettres de créances. Désirez-vous boire quelque chose, un verre de vin pétillant, peut-être ? (se tourne vers le domestique) Servez donc un verre à son Excellence.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Henri de Klausbourg
Je vous remercie de cet accueil Votre Majesté
Henri donna les lettres de créances au monarque puit on lui apporta les fameux Vin Pétillant , Un vin extrêmement bien réalisé Henri fut émerveillé par la qualité de ce Vin .
Je vous remercie de cet accueil Votre Majesté
Henri donna les lettres de créances au monarque puit on lui apporta les fameux Vin Pétillant , Un vin extrêmement bien réalisé Henri fut émerveillé par la qualité de ce Vin .
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
Le Prince-Padishah lut rapidement les lettres de créances. Ce n'était qu'une suite de phrases creuses, rédigées en langage diplomatique, rien de bien palpitant. Mais les formes devaient être respectées.
Paul Pathyne : Fort bien, j'accepte vos lettres de créances, Excellence. Je crois qu'il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un agréable séjour dans notre si belle micronation.
Paul Pathyne : Fort bien, j'accepte vos lettres de créances, Excellence. Je crois qu'il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un agréable séjour dans notre si belle micronation.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Henri Klausbourg
Je vous remercie Votre Majesté , je doit vous avouer que de ce que j'ai entendue dire votre gastronomie et aussi réputé que la beauté de votre magnifique nation j'ai donc grande hâte de visiter vos restaurants .
Je vous remercie Votre Majesté , je doit vous avouer que de ce que j'ai entendue dire votre gastronomie et aussi réputé que la beauté de votre magnifique nation j'ai donc grande hâte de visiter vos restaurants .
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
Le souverain tendit son verre vide au domestique afin d'être servi à nouveau.
Paul Pathyne : Certes, certes.
Horatio s'approcha de l'Ambassadeur.
Horatio Butler : Excellence, si vous voulez bien me suivre. (après s'être éloigné du Trône Royal) Vous avez de la chance, j'ai cru qu'il allait ordonner à ce maudit animal de vous sauter à la gorge. Sa dernière phrase était une invitation à prendre congé, je pensais que vous l'auriez compris.
Paul Pathyne : Certes, certes.
Horatio s'approcha de l'Ambassadeur.
Horatio Butler : Excellence, si vous voulez bien me suivre. (après s'être éloigné du Trône Royal) Vous avez de la chance, j'ai cru qu'il allait ordonner à ce maudit animal de vous sauter à la gorge. Sa dernière phrase était une invitation à prendre congé, je pensais que vous l'auriez compris.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Henri Klausbourg
Je me disais aussi , mais vous savez votre protocole et très difficile a retenir , bon j'espère que ça Majesté ne sans offusquera pas .
Je me disais aussi , mais vous savez votre protocole et très difficile a retenir , bon j'espère que ça Majesté ne sans offusquera pas .
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
Horatio Butler : Rassurez-vous, Excellence, de toutes façons Sa Majesté ne s'intéresse pratiquement pas aux affaires étrangères. C'est d'ailleurs pour cela qu'il en a fait lui-même le domaine réservé du Chancelier dans la Constitution qu'il a écrite.
Voilà, bon, si vous voulez bien m'excuser, je dois retourner à mon bureau.
Voilà, bon, si vous voulez bien m'excuser, je dois retourner à mon bureau.
Paul Pathyne- Messages : 2070
Date d'inscription : 16/11/2016
Age : 76
Re: La salle du trône
Henri Klausbourg
Je doit prendre congé moi aussi , je vais regagner mon ambassade .
Je doit prendre congé moi aussi , je vais regagner mon ambassade .
Léopold Delfrous- Messages : 96
Date d'inscription : 14/12/2016
Age : 61
Localisation : Dans une cabane
Re: La salle du trône
La salle du trône était en effervescence. Aujourd'hui même, avait lieu, la remise des lettres de créances de l'ambassadeur du Saint-Empire d'Edoran à Kaïtaïn.
L'ambassadeur nommé, Pierre de Margerie était un de ces hauts-fonctionnaires à l'air sévère qui hantent les bureaux du Ministère des affaires étrangères. Diplomate reconnu, il avait été en poste aux confins de l'empire édoranais, auprès de rois indigènes, avant de rejoindre le ministère au poste clé de directeur des affaires politiques. Sa nomination en Mézénas était une consécration, le pas vers la Carrière, telle qu'il l'avait espéré lorsqu'à vingt-et-un ans, diplôme de droit en poche, il était entré dans le corps diplomatique. L'homme avait très exactement cinquante-huit ans, la reconnaissance de ses pairs et la confiance du Régent, seul véritable chef de la diplomatie au très monarchique Saint-Empire.
Pour l'occasion, il avait revêtu son uniforme bleu-nuit à parements d'or des ambassadeurs du Saint-Empire. Il s'était ainsi présenté à l'heure convenu au chef du protocole, bicorne sur le chef, et la précieuse lettre sous le bras. La cérémonie, loin d'être surannée, était d'importance, non seulement parce qu'elle accréditait l'ambassadeur dont elle validait la nomination, mais également parce qu'elle offrait un premier contact avec le chef de l'état.
L'ambassadeur nommé, Pierre de Margerie était un de ces hauts-fonctionnaires à l'air sévère qui hantent les bureaux du Ministère des affaires étrangères. Diplomate reconnu, il avait été en poste aux confins de l'empire édoranais, auprès de rois indigènes, avant de rejoindre le ministère au poste clé de directeur des affaires politiques. Sa nomination en Mézénas était une consécration, le pas vers la Carrière, telle qu'il l'avait espéré lorsqu'à vingt-et-un ans, diplôme de droit en poche, il était entré dans le corps diplomatique. L'homme avait très exactement cinquante-huit ans, la reconnaissance de ses pairs et la confiance du Régent, seul véritable chef de la diplomatie au très monarchique Saint-Empire.
Pour l'occasion, il avait revêtu son uniforme bleu-nuit à parements d'or des ambassadeurs du Saint-Empire. Il s'était ainsi présenté à l'heure convenu au chef du protocole, bicorne sur le chef, et la précieuse lettre sous le bras. La cérémonie, loin d'être surannée, était d'importance, non seulement parce qu'elle accréditait l'ambassadeur dont elle validait la nomination, mais également parce qu'elle offrait un premier contact avec le chef de l'état.
Edoran- Messages : 13
Date d'inscription : 17/02/2017
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